Chronique belge d’un racisme nouveau, vers le génocide des Blancs   

Aujourd’hui je suis allé dans la petite antenne d’un grand hôpital de ma ville faire pour un prélèvement sanguin. J’étais le seul candidat. La piqueuse était une très jeune et assez jolie africaine, plutôt sympathique. La conversation démarre sur les aiguilles et prélèvements avec tubes sous-vide, j’en ai vendu des centaines de milliers, puis des microscopes, des endoscopes entre autres à son hôpital.

– Et chez vous, on ne produit pas de matériel, d’instrumentation ? Elle fait non de la tête. –  Pourquoi ?  Peut-être à cause des dictatures, les firmes ont peur d’investir ?

– Ici vous avez eu le plus grand dictateur ! – Ah oui.. ? Non, depuis 1830, création de la Belgique, à part Hitler, je ne vois pas…

– Léopold II ! dit-elle.

J’essaye de faire comprendre : – Tous les pays qui ont dominé à un moment ou un autre de l’histoire, que ce soit la Chine ou l’Inde ou la Russie ont cherché à s’étendre, c’était un phénomène général, le pays qui s’en abstenait s’affaiblissait…

– Mais il a été cruel…

Je n’ai pas voulu l’ennuyer, on était près de la fermeture, et j’aurais dû expliquer encore longuement…

Que pendant ce temps de la colonisation belge, des enfants de 10 ans travaillaient dans les mines en Wallonie, que la vie était très dure, que toutes sortes d’aventuriers, anciens prisonniers, bandits en cavale, allaient faire fortune en Afrique, et y ont sévi, mais aussi beaucoup de braves gens qui espéraient ne plus avoir faim, gagner enfin un peu de confort et de tranquillité, comme Arthur Rimbaud la fait en Afrique… et tant d’autres, en Amérique…

Que mon cousin, qui avait été soldat au Congo jusqu’à l’indépendance en 1960 me disait que Kinshasa était nickel à leur départ, routes, hôpitaux, rues, que les noirs avaient le même salaire que les belges dans les administrations belges, que tout racisme était lourdement puni…

Que reste-t-il de tout ce qui leur a été apporté, sans compter les écoles, les dispensaires médicaux de brousse, tous ces hommes et ces femmes de race blanche qui y ont ruiné leur santé et consacré leur vie ?

En les victimisant sans cesse, en nous culpabilisant à propos de Léopold II mort en 1904 (!), rend-on service à ces gens qui devraient se regarder en face et se prendre enfin en main ?

Non, il faut accepter l’Afrique ici, il faut se métisser, comme y poussent de façon subliminale publicités et discours politiques ou médiatiques, le formatage est bien en route, la race blanche, la maudite, la coupable, doit disparaître, doit payer, trop inventive, trop belle avec sa peau qui accroche la lumière, trop de beautés créées, d’inventions, trop méritante, trop humiliante, trop jalousée…

IL faut nous métisser, sinon ce sera la guerre, de toute façon, le nombre, la natalité, le programme est caché entre les lignes, il nous faudra disparaître… ou mourir.

Et je pensais au slogan communiste des années 1980, qui était du même tonneau… « Plutôt rouge que mort »…

2018 : Chronique d’un racisme nouveau aboutissant au génocide des Blancs.

Chrisitan Baré