Confiné, à cause de l’inconscience criminelle de nos politicards !

Dans le confinement, il m’est difficile de cerner les contours de mon corps et de mon esprit. Il doit y avoir quelques similitudes avec ce que ressentent ceux qui font soudain face à une guerre, un tremblement de terre, un enfermement concentrationnaire. Une perte brutale d’autonomie, une mainmise dictatoriale sur mon indépendance, sur mon libre pouvoir de décision.

Le paysage printanier, les arbres en fleurs, les arpents de ciel bleu me sont donc inaccessibles. Ils se transforment en posters. Mon quotidien perd toute profondeur. Avec lui, je me sens à la surface des choses.
La terre sous mes pieds est plus lointaine.
Moins physique, moins conscient de lui-même, le corps flotte dans cet entre-deux. Mes pensées s’étirent comme un chewing-gum en fin de carrière. L’idée que je peux encore choisir un autre livre sur l’étagère avec une histoire plus frivole me traverse. Mais ce n’est pas un roman, c’est mon quotidien en ce début de printemps 2020.

Notre liberté d’action et de pensée sont entravées.
Je ne supporte plus les sales gueules du régime qui s’affichent sur l’écran télé, leur propagande sur la confiscation de la liberté individuelle pour notre bien.

Sur la « distanciation sociale » que nous serinent le télévangéliste Salomon dans son prêche vespéral, le rigide Véran, le kéké de Forcalquier et surtout Macron.

Ces représentants d’un État défaillant camouflent ainsi leur incompétence, leurs mensonges, leurs manipulations.

Le confinement, mot qu’un Président résiduel a été incapable de prononcer en une demi-heure de galimatias, est avant tout une restriction de nos libertés qui n’a pas eu lieu à Singapour et en Corée du Sud.
J’ai passé quatre jours dans la cité-État, du 20 au 25 février. Malgré le Coronavirus, hôtels, restaurants, parcs, ouverts.

Des tests partout, des prises de températures partout. Des immeubles mis en quarantaine quand un cas apparaissait parmi leurs habitants. Des masques. Des hommes équipés pour désinfecter les quatre coins de la ville. Aucun sentiment d’insécurité sanitaire ou autre. Du sérieux.

De retour en Métropole, un sentiment de frivolité, d’insouciance, de fausse témérité. D’arrogance. Meilleur système de santé du monde, n’est-ce pas ?

Puis au fil des jours, l’impression de vivre dans un pays du Tiers Monde. Des dirigeants incapables, une population inconsistante, des décisions comme autant de virages à 180°. Du « en même temps », symbole suicidaire de l’indécision. La start-up nation sombrant dans le ridicule.

Le confinement est le résultat de l’inconscience criminelle des politicards français : pas de fermeture des frontières, pas de test de la population à grande échelle, pas de masques pour chacun après avoir détruit le stock stratégique de six cents millions de FFP2 et d’un milliard de masques chirurgicaux en 2011 pour économiser 15 millions d’euros, pas de gel hydroalcoolique, bientôt plus de paracétamol parce que fabriqué exclusivement en Chine, pas de combinaisons de protection pour les soignants, pas de respirateurs dans les hôpitaux.

Et voilà cette bande d’abrutis avec les pleins pouvoirs au nom de l’état d’urgence sanitaire. Je crains le pire.
De quoi sont encore capables ceux qui envoient les gendarmes contrôler les rares promeneurs sur les plages pendant que les quartiers islamisés déclarent qu’Allah et la prière protègent le bon musulman du virus réservé aux mécréants ?

Ceux qui nous rabâchent chaque soir que les masques arrivent chez les médecins généralistes et dans les pharmacies alors que comme autant de Sœur Anne, on ne voit toujours rien venir ? Ces masques que les petits trafiquants dealent à 1 € dans les territoires perdus de la République car il semble que les livreurs chances-pour-la-France préfèrent livrer les cités sous emprise islamique plutôt que nos services de santé.

Et cette mascarade – mot parfait pour qualifier la situation si nous avions suffisamment de masques – va perdurer.

Nous en ressortirons ruinés économiquement mais j’espère plus forts mentalement, avec un intense désir de retour aux frontières, d’indépendance industrielle, de restauration des services publics. De juger Macron et sa bande de pieds-nickelés.

Avec la certitude que l’État n’est pas le problème mais la solution.

Marcus Graven