Consciente de son fiasco, Hidalgo appelle au secours LREM !

Ouille, ouille, ouille… le ciel se couvre au-dessus de la « reine-maire » appelée aussi « Notre-Drame de Paris ». Ne voilà-t-il pas qu’elle a été  huée et sifflée à la soirée des César, qui avait lieu le 2 mars à Paris. Elle était pourtant parmi les siens, bobos et autres gauchos du show-biz, la seule population qui a droit à toute son attention. Françoise Nyssen, ministre de la Culture avait été chaleureusement applaudie, tandis qu’un silence total et gênant s’installait à l’énoncé du nom de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile- de-France, qui a le mauvais goût de ne pas être de gauche !

Il est certain que depuis le début de son mandat à la Mairie, elle n’a eu de cesse d’accumuler bourdes et décisions incongrues par manque d’études sérieuses et de réelle concertation avec des personnes qualifiées. Pour quoi faire d’ailleurs ? Puisque Paris est son terrain de jeu privé.

Le meilleur exemple étant la piétonnisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine impliquant de les interdire à la circulation automobile, piétonnisation réalisée en septembre 2016, dans le soi-disant but de réduire la pollution. Seulement voilà, cela n’a abouti qu’à la déplacer, à créer des bouchons supplémentaires et à ralentir la circulation, sans diminution significative de la pollution. Les quais hauts, premiers concernés, arrivant à saturation et les nuisances sonores se trouvant amplifiées.

Par une décision en date du 21 février 2018, le Tribunal administratif de Paris a annulé la fermeture à la circulation des voies sur  berges de la rive droite de la Seine, décidée le 26 septembre 2016 par le Conseil de Paris. La lecture de la décision du tribunal administratif apporte des précisions importantes sur les graves omissions et inexactitudes qui ont fondé la décision de la Ville de Paris, et notamment :

N°1619463

 – La maire de Paris n’était pas compétente pour prendre la décision en fonction de considérations environnementales au regard des dispositions de l’article L.2512-14 et de l’article L.2213-2 du code général des collectivités territoriales

– La désaffectation du domaine public routier est irrégulière au regard du principe d’affectation exclusive au domaine public routier ; elle constitue un quasi détournement de procédure s’agissant d’une voie d’intérêt national financée par l’État ;

 – Les dispositions des articles L.2213-2 et L.2512-14 du code général des collectivités territoriales ne permettaient pas au maire de Paris de fermer totalement à la circulation la voie Georges Pompidou ;

 – La maire de Paris n’est pas compétente pour réglementer la circulation sur une voie appartenant au domaine public de l’État et au domaine public fluvial du Port autonome de Paris ; ce dernier n’a autorisé la piétonisation envisagée que postérieurement au 26 septembre 2016.

Pour consulter le jugement dans son intégralité : 201802 – jugement ville de paris.

Mais qu’à cela ne tienne, aux dernières nouvelles, Madame Hidalgo que vraiment rien n’arrête veut prendre un arrêté « permanent » pour maintenir la piétonnisation ! On pense à Michel Audiard… Un expert estime que le recours à un nouvel arrêté, bâti sur de nouvelles bases légales équivaut à un détournement de procédure.

Autre affaire récente ayant donné lieu à polémique : la sépulture de l’écrivain, académicien Michel Déon décédé en décembre 2016. Depuis plus d’un an la famille se heurtait au refus de la mairie de Paris d’accorder le droit à une sépulture dans un cimetière parisien au motif que « juridiquement la mairie n’avait pas le droit de transiger avec les règles fixées par le Code général des collectivités territoriales ».

Plutôt intéressant de rapprocher les deux affaires faisant référence au même code : dans le premier cas « on s’assoit dessus » et dans le second on s’en sert comme d’un paravent.

C’est finalement à la suite d’une pétition lancée par le Figaro et comptant de nombreuses personnalités de tous bords que la décision de la mairie a été infléchie. Conclusion : Anne Hidalgo ne se sera pas grandie dans ce stupide entêtement !

Début février on apprenait que le maire de Paris avait dépensé 224 580 euros pour un rapport de 14 pages  (soit 16 000 euros la page !) sur la propreté de Paris, on devrait plutôt dire : sur la saleté de Paris, débutée sous le règne de Delanoë, mais largement amplifiée depuis, cf. notamment :

Rats, migrants, racailles, toxicos, métro : Hidalgo a transformé Paris en ville de merde | Riposte Laïque

Le lundi 5 février, le Conseil d’État a validé l’annulation par le tribunal administratif d’un “contrat provisoire” passé entre la mairie et le géant publicitaire JC Decaux pour un marché concernant 1.630 panneaux d’affichage. En cause, le non-respect par la municipalité “des règles de publicité et de mise en concurrence pour la conclusion d’une concession de service public”. Un revers pour la mairie de Paris qui avait essayé de passer en force après une première décision des juges et qui se traduit par un manque à gagner de 40 millions pour la ville.

Enfin, j’allais dire surtout, l’échec de la mise en place des nouveaux Vélibs, une grosse épine dans le pied du maire de Paris. Symbole d’un soi-disant combat écologique (?) qui vire au cauchemar, le nouveau Vélib est surtout un nouveau boulet pour la reine-maire. Le syndicat Autolib/Velib et la Mairie de Paris annonçaient une migration progressive avec 600 stations ouvertes au 1^er janvier, puis 300 après une première revue à la baisse. Au 1^er janvier à peine 10% de l’objectif était atteint ! Le nouveau prestataire Smoovengo s’avère ne pas être à la hauteur de ses engagements.

Par ailleurs la société Hongkongaise de vélos en libre-service Gobee-bike nouvellement installée à Paris a dû se retirer du marché après à peine 5 mois d’existence, déclarant :

« Au cours des mois de décembre et janvier, la destruction massive de notre flotte est devenue le nouveau divertissement des personnes mineures », a déclaré Gobee.bike, qui avait déployé 2000 vélos à Paris seul et comptait 150 000 utilisateurs dans toute la France. La compagnie a déclaré que plus d’un millier de vélos avaient été volés et près de 3 400 endommagés dans tout le pays, avec près de 300 plaintes déposées auprès de la police et 6 500 réparations nécessaires.

Gobee.bike avait déjà jeté l’éponge pour les mêmes raisons à Lille et Reims ainsi qu’à Bruxelles. Un tel système reposant sur l’honnêteté et le civisme ne peut se concevoir dans une société livrée à des sauvages !!

Toujours membre du parti socialiste, le maire de Paris se tient à l’écart de la République en marche, mais, mais… en vue des municipales de 2020, affirme « vouloir porter une candidature de coalition » pour contrer Les Républicains, et entend garder la main, LERM devant se positionner sur son bilan !

Anne Hidalgo tend la main à La République en marche pour les municipales 2020

Puisse le ciel nous épargner le malheur d’un nouveau mandat !

Oriana Garibaldi