Le Conseil d’Etat donne son aval à la propagation de la propagande musulmane

Resistants-collabos-une-lutte-a-mortLe Conseil d’Etat a donné son avis (1). Saisi par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF), il s’est prononcé, vendredi 26 août, contre l’arrêté « anti-burkini » de la commune de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). C’est une défaite pour la Résistance au totalitarisme islamique. Par-delà l’argumentation juridique, les conseillers, malgré les attentats et la forte croissance du nombre de burkinis ou de foulards, n’ont toujours rien compris à la nocivité de ses tenues.

Pourtant à l’image de Florian Philippot, qui ce 26 août sur les ondes de RMC, a évoqué l’interdiction de tous les signes religieux ostensibles dans l’espace public en cas de victoire du FN en 2017, de plus en plus de Français prennent conscience de l’intolérable prosélytisme que constituent ces affichages de voiles et foulards islamiques. Et même si l’avis du Conseil d’Etat ciblait le burkini, la même logique est à l’œuvre en ce qui concerne le voile.

Le voile et le burkini sont des drapeaux ambulants qui imposent la propagande de l’islam dans l’espace public. C’est un harcèlement auquel sont soumis quotidiennement les Français. L’exhibition de ces tenues est analogue à une campagne électorale permanente en faveur de l’islam.

Cette exhibition va à l’encontre de l’esprit de la loi de 1905. En effet si l’article 28 de cette loi « interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions », c’est bien pour qu’aucune religion ne puisse marquer son territoire dans l’espace public, afin qu’elles n’exercent aucune pression et influence sur les passants.

1905

Ne parlons pas non plus du caractère discriminant, sexiste et séparatiste de ce foulard islamique, portant atteinte aussi bien à la dignité de la femme, en sous-entendant que la femme est impure par l’expression de sa féminité, qu’à la dignité de l’homme en l’assimilant à un étalon prêt à sauter sur toutes les femmes.

Mais au lieu d’être alertés par l’extension du danger du totalitarisme islamique, les conseillers d’Etat ont préféré capricieusement axer leur réflexion sur la notion de liberté. Ils ont considéré que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ».

Ce faisant, ces conseillers ont fait preuve de confusion mentale. En quoi la liberté de conscience de ces burkinibées est-elle remise en cause ? Elles peuvent toujours déclarer leur croyance, pratiquer leur culte dans un espace privé. Par contre on leur demande de ne pas harceler autrui dans l’espace public.

De la même manière, il ne leur est pas empêché d’aller et venir sur la plage si elles revêtent une tenue non religieusement ostentatoire. Si on raisonne de la même manière que ces conseillers, il est alors attentatoire à la liberté d’aller et venir des naturistes, que de légiférer en interdisant le naturisme !

La mauvaise foi est manifeste à travers la façon dont les conseillers ont appréhendé la notion d’ordre public : « Il ne résulte pas de l’instruction que des risques de trouble à l’ordre public aient résulté, sur les plages de la commune de Villeneuve-Loubet, de la tenue adoptée en vue de la baignade par certaines personnes. […] En l’absence de tels risques, l’émotion et les inquiétudes résultant des attentats terroristes, et notamment de celui commis à Nice le 14 juillet dernier, ne sauraient suffire à justifier légalement la mesure d’interdiction contestée. Dans ces conditions, le maire ne  pouvait, sans excéder ses pouvoirs de police, édicter des dispositions qui interdisent l’accès à la  plage et la baignade alors qu’elles ne reposent ni sur des risques avérés de troubles à l’ordre  public ni, par ailleurs, sur des motifs d’hygiène ou de décence. »

Donc pour eux, il est hors de question de tenir compte des attentats commis en France. Faudrait-il attendre qu’un trouble à l’ordre public ait été commis à Villeneuve-Loubet pour que le maire de cette commune ait le droit de sortir un arrêté ? Faut-il attendre que chaque maire de France attende l’accident ?

Leur ingénuité s’explique en grande partie par le refus de voir que ces tenues constituent une propagande et un soutien à l’islam de Mahomet. Or la liberté d’expression n’est pas la liberté de manifestation. Celle-ci est pleinement encadrée. Qui supporterait d’être en permanence confronté à des slogans politiques, en croisant des militants qui les tiendraient. Personne ! La démocratie ne serait plus viable. On n’a connu cela que dans les régimes totalitaires. C’est pourtant ce type de harcèlement que nous subissons avec les foulards islamiques & co qui sont en campagne électorale permanente !

Le droit est fait par le peuple. Donc le combat continue. A nous de faire prendre conscience à encore plus de Français que les 64 % de Français déjà opposés au burkini sur la plage, que le port du voile est un harcèlement et un message politique anti-républicain ! Et la loi sera modifiée. La liberté a ses limites et elle ne peut donc être étendue à la propagation d’une idéologie opposée à l’exercice de la pleine liberté pour les non-musulmans.

Jean Pavée

(1) http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2016/08/26/le-conseil-d-etat-suspend-l-arrete-anti-burkini-de-villeneuve-loubet_4988472_3224.html