Conte de Noël revisité : c’est l’histoire d’un Juif qui vit à Nazareth

Chassons l’antisémitisme…(1)

« On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la dernière guerre mondiale, de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi. »                               (Pierre Desproges)

 

Messieurs les « libres penseurs » qui veulent interdire la statue de Saint Michel des Sables d’Olonne car sa seule vue offense vos yeux d’ennemis farouches et déterminés de la « superstition », et vous, militants du MRAP, de la LICRA, de SOS-Racisme, de la Ligue des Droits-de-l’Homme, du CRAN et autres officines largement subventionnées par NOS impôts, je vous sais garants de toutes les libertés, religieuses ou raciales, et défenseurs de la sacro-sainte « liberté d’expression ». N’êtes vous pas nourris par l’adage de cette crapule maçonnique de Voltaire qui aurait déclaré(2) ?

« Je ne partage pas vos idées mais je me battrais pour que vous puissiez les exprimer ».

Je vous sais aussi toujours prêts à  pourfendre toute forme de racisme(3) ou d’antisémitisme.

Depuis 70 ans, on nous raconte que durant « les heures les plus sombres de notre histoire » la principale occupation des Français était de dénoncer des Juifs à la Kommandantur locale.

Et depuis cette époque, la France est entrée en repentance, aussi (bien que né bien après la guerre et n’ayant jamais fait de mal à un Juif) je considère comme un devoir moral de dénoncer les actes antisémites dont j’ai connaissance, par exemple, cette bien triste histoire :

Résumons les faits. Mon récit manque de précision car je ne suis pas historien, mais vous devriez obtenir tous les détails de cette affaire auprès de revues  comme « Témoignage Crétin » « Le pèleRIEN » ou « la Vie ex-catholique », journaux qui, bien que de gauche, en ont fait, depuis des décennies, leur  fond de commerce et leurs choux gras.

                C’est l’histoire d’un Juif qui vit à Nazareth (en arabe الناصرة, an-Nāṣira, et en hébreu נצרת, Nāṣereth), en Galilée. Ce brave gars, qui s’appelle Joseph – ou Youssef  – est charpentier dans une TPE dont il est le seul ouvrier. Il est marié à Marie, laquelle est enceinte jusqu’aux dents.

Les mauvaises langues racontent  que le gamin à naître ne serait pas de Youssef et que Marie ne connaîtrait même pas son géniteur, mais, après tout, ça ne nous regarde pas !

Profitant de la «prime de fin d’année» offerte aux nécessiteux par le gouvernement, Youssef et Marie partent à Bethléem  (en arabe : بيت لحم, Bayt laḥm, en hébreu : בֵּית לֶחֶם, Bet lehem) ville située en Cisjordanie à dix bornes  de  Jérusalem.

Arrivés sur place, Marie est prise par les douleurs de l’enfantement et Youssef cherche une maternité. Hélas, la maternité de Bethléem a été fermée récemment. Le ministre de la Santé a fait réquisitionner tous les lits pour les malades atteints d’un mal venu de la lointaine Chine.

« C’est pas grave » pense Youssef, qui est doté du solide bon sens des manuels, « cherchons un hôtel pas cher ». Mais le couple aurait dû lire son horoscope dans « Nazareth-Hebdo » avant de partir, car tous les hôtels sont complets. Le moins onéreux, le « Formule 1 » vient d’être réquisitionné pour héberger des migrants. De plus Youssef et Marie ne possèdent pas le parchemin appelé « pass-sanitaire » qui est obligatoire pour se déplacer dans le pays, ils doivent donc raser les murs.

Youssef et Marie finissent par trouver, dans un faubourg de la ville, une « ecurable » (N.B : le bâtiment étant occupé par un âne ET un bœuf, la lutte contre toute forme de discrimination nous interdit de parler d’écurie ou d’étable (4)). C’est donc dans ce modeste gourbi que Marie met au monde son enfant. Il nous est facile d’imaginer le traumatisme de ce gamin dès sa naissance : il ouvre ses petits yeux devant un âne et un bœuf, un peu comme nous lorsqu’on allume la télé et qu’on voit apparaître Jean Cache-sexe et Olivier Véreux ensemble.

Youssef et Marie décident conjointement de prénommer l’enfant Jésus.

Mais le bruit se repend qu’un marmot est né dans le quartier et aussitôt arrivent de partout de petites gens, des bergers, des paysans, des ouvriers. Certains portent un burnous ou une djellaba jaune car chacun sait que le jaune est la couleur de la joie et du bonheur(5).

                                                                                                                                             

Arrivent aussi trois voyous, cadors de banlieue: un nègre, Melchior, un arabe, Balthazar, et un hindou, Gaspard. Ainsi le petit Jésus se retrouve placé, dès sa naissance, sous le signe prometteur de la « diversité » et du « vivre ensemble ». Il naît donc sous de bons hospices.

En arrivant sur place, Bathazar, l’arabe, le plus tordu de la bande, dira à Youssef :

« Dis-donc Youssef, c’est là qu’tu crèches avec ta meuf ! » et crèche restera dans l’histoire.

Mais, Jésus est marqué par le destin. Un affreux fasciste du nom d’Hérode décide l’éliminer les Juifs non munis du « pass Sanitaire » et ordonne la « Rafle de Tel-Aviv ». (L’histoire déformera ce nom pour en faire la « Rafle du Vel’d’Hiv »). Youssef, Marie et Jésus sont obligés de fuir et de se cacher, car le gouvernement exige, depuis l’avant-veille, une dixième  dose de vaccin pour les adultes et la vaccination des nouveaux-nés.   

Le temps passe et Jésus grandit « en âge et en sagesse ». Comme l’entreprise de Youssef n’est pas viable en raison des impôts, des charges et de la concurrence des charpentes « made in China », Jésus décide de faire un autre métier. Grâce à la réforme du Bac – qui consiste à le donner à tout le monde – et à « Parcoursup » instauré par le grand rabbin Blanquer, il se lance avec succès dans un doctorat de théologie. Lors de sa soutenance de thèse, au temple de Jérusalem, le jury composé de rabbins, est littéralement « bluffé » par les connaissances encyclopédiques du gamin.

Mais Jésus, qui est beau gosse et qui a du charisme, ne tarde pas à devenir un véritable chef de bande. Avec une douzaine de copains, il écume les lieux à la mode et se livre à des facéties qui ne sont pas toujours appréciées. On le voit, par exemple, faire du ski nautique sans ski : « il marche sur les flots » diront ses comparses. Une autre fois, invité à un mariage à Cana, il subtilise les amphores de vin qu’il restitue, comme par miracle, à la fin du repas. Avec ses complices, il pêche sur le lac de Tibériade, sans le moindre respect  des  quotas de pêche, et distribue ensuite le poisson aux touristes qui bronzent sur la plage.

Toujours entouré de mecs, on le dit phallocrate et il est critiqué par la virulente secte des féministes, fémens et gougnottes.  Un jour, il se fait même laver les pieds par Marie-Madeleine Schiappa, une plantureuse prostituée qui sévit dans un hôtel borgne –  « le Cul- ture » –  tenu par une vieille maquerelle nommée Roselyne Cachalot.

Repéré par les services de police, il est finalement arrêté au jardin des Oliviers où lui et sa bande s’apprêtaient  à dérober des olives. Il a été vendu par un salopard de la pire espèce, un certain Judas, dit l’Iscariote(6) qui finira par se pendre.

Ensuite tout se complique : Jésus est victime des violences policières dénoncées   par les défenseurs  des immigrés, clandestins et sans -papiers ; il est tabassé dans le commissariat local puis jeté sans ménagement dans un sordide cul-de-basse-fosse.

Son avocat, maître Ducon- El- Larbi, en appelle à la Cour Romaine des Droits de l’Homme mais son Président, un certain Ponce Pilate se déclare incompétent et « s’en lave les mains »(7).

                Jésus meure dans d’étranges conditions…Tout le monde le croit mort mais il réapparait, avant de disparaître pour de bon. L’histoire aurait pu s’arrêter là !

Mais, dans les années qui suivent, les copains de Jésus, ses disciples, sa bande, puis plus tard les enfants et petits-enfants de ses  disciples, décident par « devoir de mémoire » – et on sait combien les Juifs sont attachés au « devoir de mémoire » ! – d’honorer tous les ans sa naissance dans la crèche.

Au fil du temps la coutume s’impose, enfle et perdure. On appelle cette célébration « Noël » qui vient de « Nativité ». Mais hélas, trois fois hélas, une redoutable secte antisémite veuille au grain.

Pour tromper leurs adversaires, ils se font appeler « Frères trois points », « Fils de la veuve » ou « Frères la gratouille » et ils se réunissent en secret pour des convents, des « tenues blanches fermées » ou, en libres penseurs, ils attaquent toutes les autres religions ou sectes concurrentes.

Et ils sont suffisamment fourbes, fielleux et foireux,  pour mener leur combat au nom de la laïcité.

Depuis quelques années, ces vicieux sectaires, la haine au ventre, veulent faire interdire les crèches de Noël. J’y vois, pour ma part, un scandaleux  acte antisémite qu’il faut dénoncer. Ce  n’est pas tolérable au pays des « droits-de-l’homme-et-des-libertés ».

Mais je réalise, en écrivant ces lignes, que ce sont peut-être les mêmes qui veulent interdire la Statue de Saint Michel des Sables d’Olonne. Mince alors, j’ai donc tout faux !!!!

 Cédric de Valfrancisque

Le 26 décembre 2021

 1)- Sauf en ce qui concerne Eric Zemmour qui est un mauvais Juif : c’est Bernard-Henri Levy et Anne Sinclair qui le disent, donc on peut les croire.

2)- On lui attribue cette citation qu’à priori il n’a jamais prononcée.

3)- Sauf, peut-être, le racisme anti-blanc, antifrançais et antichrétien.

4)-  Seul le « Jus solis », ce stupide droit du sol, permet aux imbéciles de croire qu’un bœuf né dans une écurie deviendra  un pur-sang.

5)- Plus tard cette couleur sera celle des cocus, puis, dernièrement, celle des mécontents.

6)- Qui veut dire hypocrite en Hébreu. De nos jours, on dirait par exemple de Bruno Le Maire, qu’il est « la quintessence de l’Iscariote ».

7)- Il est l’inventeur de la fameuse « Pierre Ponce » qui sert précisément à se laver les mains