COP28 : des élus européens et américains exigent le retrait du président émirati

Déjà vivement critiquée en janvier par une centaine d’ONG, une centaine d’élus du Congrès américain et du Parlement européen viennent d’appeler au retrait de la nomination d’un éminent dirigeant de l’industrie pétrolière pour présider la prochaine COP28 à Dubaï.

La missive est adressée au président américain Joe Biden, à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. À Bruxelles, cette lettre n’a été signée que par 99 députés écologistes, de gauche et de centre-gauche… sur 705…

“Nous vous exhortons à faire pression pour que les Émirats arabes unis renoncent à la nomination de Sultan al-Jaber”, écrivent-ils, faisant part de leur “profonde inquiétude”. Ils demandent également de limiter “l’influence des industries polluantes” dans ces réunions climatiques, déplorant une prééminence des lobbys.

“Nous ne pouvons pas laisser des intérêts particuliers créer davantage d’obstacles dans la course contre le changement climatique”, a plaidé Sheldon Whitehouse, l’un des sénateurs américains les plus engagés sur les questions climatiques.

En avril, Al-Jaber s’était défendu, rappelant qu’il était aussi le fondateur de Masdar, géant national émirati spécialisé dans les énergies renouvelables, assurant que son pays travaillait à sa transition énergétique depuis “plus de vingt ans”.

Le quadragénaire a pris le rôle de PDG d’ADNOC, immense groupe pétrolier, en ayant pour “mandat” d’œuvrer à sa “décarbonation”, a réagi mardi un porte-parole de la COP28, soulignant que cet Emirati avait déjà participé à onze COP. Selon ce porte-parole, son “expérience en tant qu’ingénieur” et “dirigeant industriel” est un “atout” pour la COP28.

À la COP 27 en Égypte, les Émirats avaient envoyé le plus grand contingent de lobbyistes de l’industrie organisée… Cette édition avait permis l’adoption d’une résolution sur l’indemnisation des pays les plus pauvres pour les dégâts causés par le changement climatique. Cependant, elle n’avait pas réussi à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement de la planète. Et la question d’une moindre utilisation des énergies fossiles fut à peine mentionnée dans les textes.

Le président syrien al-Assad a été invité à cette conférence par les Émirats arabes unis. Toutefois, l’on ne sait rien de la présence de Greta Thunberg, ce qui corrobore combien tout ceci n’est vraiment pas très sérieux.

Peu importe, il ne s’agit encore que d’une vaste escroquerie mondialisée !

Mitrophane Crapoussin

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3 Commentaires

  1. Eh eh eh ! Si toute cette vermine fait pression, via le Robinet de bidet et Vonder la hyène, ça signifie que cet Emirati serait comme un empêcheur de délirer en rond sur le réchauffement entropique… Nous devons le soutenir !

  2. Ha tous ces escrolos rouges verdâtres gauchiasses qui nous emmerdent avec ce faux réchauffement climatique , ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il y a des hausses de températures et des hivers rigoureux , combien de francaoui tombe dans ce piége d’escrolo ? Ces abrutis de francaoui qui se bala de à longueur de journée avec le smartphone dans la main ne sont même pas foutu d’aller rechercher les températures qu’il faisait il y a un siècle et demi , je veux dire depuis que l’homme à commencé à relever les températures c’est facilement trouvable sur le net . A par d’aller sur leurs saloperies de rezo sociaux ils ne savent rien faire d’autres les moutons, les veaux !

  3. Perso, je mettais Tondelier à la tête du GIEC, ça ferait quand même plus sérieux et pourquoi pas herr doctor marti à la tête de l’OMS, l’homme qui linéarise l’effet des vaccins !

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