Coup de tonnerre : Poutine annonce la fin du monopole du dollar

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En attendant que ceux qui ont réélu massivement Narcissius 1er Président-Maréchal-Docteur-Vie-Force-Santé le destituent pour ensuite le réélire, se déroulent des événements autrement plus importants.

Ainsi dans un silence médiatique notable le début de la dé-dollarisation de l’économie vient d’être acté.

Visiblement les spécialistes de la spécialité en tout et même le reste n’ont pas encore jugé bon de se pencher sur la question. Ils attendent probablement que McKinsey leur déroule le narratif adéquat…

Autant dire que s’attaquer au monopole du $ est quasiment une déclaration de guerre aux USA, Kadhafi en a fait l’expérience, sauf qu’ici les acteurs sont d’un autre niveau !

Ajoutez à ceci le rapprochement diplomatique entre l’Arabie et l’Iran et vous comprendrez l’imbroglio qui s’annonce au niveau de la planète, c’est autre chose que le taux de CO2 dans l’atmosphère…

https://twitter.com/CGalacteros/status/1638586576899907584

C’est dans ce contexte que j’ai regardé « El Présidente », aucun rapport avec Narcissius 1er, une série TV sud-américaine basée sur le FIFA-Gate intervenu en 2015.

Je sais, vous allez encore me demander quel rapport avec la situation mondiale ?

Déjà vous n’êtes pas là pour poser des questions, je suis un faf et par définition je ne suis pas démocrate, mais vous verrez à la fin.

Le narratif très romancé avec son lot d’invraisemblances est basé sur des faits réels, mais je vous rassure si vous ne vous intéressez pas au ballon vous pouvez la regarder, le foot étant presque accessoire.

Techniquement elle est bien réalisée, il y a de belles images, une bonne lumière, de bons cadrages, on n’a pas le tournis avec des innovations graphiques prétentieuses, la bande originale très locale est adaptée au récit.

Le scénario tient la route car même si tu connais la vraie histoire il y a intrigues et rebondissements, aussi de l’ironie et surtout ce n’est pas sentencieux. Et puis y a de la gonzesse, de la vraie, de la Sud-Américaine ce qui nous change des tromblons gauchistes aux cheveux gras !

Quant aux acteurs, ils incarnent bien leurs personnages, malgré un petit bémol pour l’une d’entre eux, mais vous verrez il y a une explication, c’est la touche française de la série !

Autre petit bémol c’est le parti pris de faire des flash-back constants, c’est un peu déroutant mais on s’y fait, en plus il y a une astuce pour s’y retrouver.

Enfin le dernier bémol, ils pimentent l’histoire de quelques scènes sexuelles, j’ai rien contre mais à part faire de l’audience facile, elles n’ont aucune raison d’être.

Bref tout ceci change des pitoyables séries françaises subventionnées et leurs histrions.

De toute façon ça ne peut être que bien puisque les gauchistes camés des Inrocks ont mis un carton rouge ! Comme critère on ne peut faire mieux !

L’histoire est simple, elle montre l’ascension et la chute d’un obscur président d’un club minable de L1 chilienne. Tout débute par sa nomination dans des circonstances baroques à la tête de la fédération nationale de foot, où il devait servir d’homme de paille aux oligarques locaux, sauf que la créature va échapper à ses maîtres avec des conséquences cataclysmiques pour le système.Tel un affranchi il va gravir les échelons de la pieuvre sportive, d’abord en accédant à la Comnebol, l’UEFA sud-américaine et ensuite la Coupole, la Fifa !

Pour finir de planter le décor, deux femmes vont jouer un rôle essentiel en le manipulant dans leur intérêt personnel, c’est le grand classique du « cherchez la femme !».

Tout d’abord son épouse fidèle mais très très ambitieuse, une Catherine Médicis du ballon rond qui a compris que son mari lui offrait une chance inespérée de ne plus végéter dans un bled pourri avec des prolos arriérés, mais d’avoir une belle existence dans le luxe et le grand monde et ensuite une agent du FBI masculinisée, qui par contraste est dans le nouveau stéréotype du flic quasi clodo alcoolo qui s’investit dans sa mission pour tenter de s’extraire de ses problèmes matériels et existentiels  insolubles.

Pour parfaire le héros a son homme à tout faire, son Benalla, son Arabe de service qui va confirmer que tôt ou tard ils te plantent toujours.

En ce qui concerne les deux actrices principales, très charmantes au demeurant, autant celle qui incarne l’épouse a un jeu  fin, très crédible, est vraiment parfaite dans le rôle, autant celle qui fait la flic a une tendance à en rajouter un peu, à frôler la caricature du personnage en perdition, c’est dommage ! On a l’explication quand on apprend qu’elle a étudié la comédie en France, voilà pour la petite touche française du feuilleton…

Tout au long des 8 épisodes nous découvrons l’enfer du décor de ce sport. À tous les étages tout n’est que corruption, trahisons y compris à l’intérieur du FBI, putes, argent facile, cupidité, avocats véreux, votes achetés, tirages au sort légèrement arrangés. En fait, on comprend vite que pour ce petit monde le foot n’est qu’un prétexte pour s’en mettre plein les fouilles en faisant casquer le milliard de gogos potentiels.

C’est aussi lucratif que les trafics mafieux, mais avec les risques physiques en moins, que du bonheur !

Tout marchait super bien, le flouze coulait à flots ininterrompus,  seulement voilà, le grain de sable qatari est arrivé, grippant toute la belle mécanique à pognon. En effet en 2010 la Coupe du monde 2022 a été attribuée à qui vous savez alors qu’elle était dévolue aux USA.

À l’époque c’était la bande Obama-Clinton qui était au pouvoir, forcément un clan mafieux qui se fait berlurer par un autre clan, ça ne pouvait que partir en vrilles et se terminer à l’arme lourde.

Cependant  avec cette série nous avons l’illustration du célèbre proverbe chinois « Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Ainsi, tous les commentaires et autres critiques se focalisent sur la corruption à la Fifa, alors qu’ elle n’est que le doigt !

Le vrai sujet qui transparaît est le désormais classique interventionnisme américain, en dehors de toute légalité internationale, contre tous ceux qui entravent leurs ambitions.

Ici, au nom de la morale sportive bien entendu, ils ont déployé les B52, en l’occurrence tous leurs moyens judiciaires et policiers à leur disposition pour soumettre la FIFA.

Pour cela ils se sont appuyés sur la loi RICO qui initialement était faite pour lutter contre les réseaux mafieux chez eux et l’extra-territorialité juridique qu’ils se sont auto-conférée pour poursuivre les utilisateurs du $ lors des transactions financières,  c’est-à-dire la planète entière !

Forcément la partie était déséquilibrée ! Même les Suisses ont violé leur sacré secret bancaire sous la contrainte !

Résultat des courses, Blatter a dégagé, Platini a vu sa carrière de dirigeant s’arrêter net, ceci dit c’est bien fait pour sa gueule, il n’avait qu’à pas obéir à Sarko et la COMNEBOL a été décapitée.

Au final, la plupart des personnalités en contrepartie de colossales amendes ont pu négocier des remises de peines et se refaire la cerise ailleurs, sauf une qui a presque tout perdu et ce n’est pas celle que l’on imagine. Surtout, depuis tout est rentré dans l’ordre, les USA ont eu la coupe 2026, la corruption à la FIFA et dans le foot ne s’est jamais aussi bien portée, mais maintenant l’arrosage s’effectue au nom du vivre-ensemble, de la lutte contre le réchauffement, du droit des Lgbtqffg, du respect des religions et surtout les Américains ont leur pourcentage sur le CA et la mainmise sur le système.

Évidemment toute ressemblance avec du racket n’est pas fortuite !

Comme indiqué en début de texte, l’autre conséquence de ces méthodes de voyous est que certains, lassés de cette tyrannie judiciaire et pour retrouver leur liberté, ont décidé de s’affranchir de la dictature du $.

Maintenant je pense que le match va devenir vraiment intéressant, car éliminer un Kadhafi ou un Blatter fut chose facile, mais la Russie, la Chine et tous les BRICS…

Et j’attends de voir les flics qui vont passer les menottes à Poutine en application du mandat d’arrêt de la CPI, l’autre bras armé des crapules amerloques.

Que la fête commence !