Le Monde daté du mercredi 22 août page 9, publie un long article intitulé « Des mafieux géorgiens traqués jusque dans la Creuse ». A l’occasion, il évoque les méfaits des deux mafias géorgiennes qui opèrent dans toute l’Europe occidentale. Celles-ci ont mis au point des réseaux opérationnels visant à pratiquer le cambriolage en série, le stockage, le recyclage d’objets volés, le transfert du produit de ces activités lucratives en Géorgie (200 000 € par semaine pour l’un des réseaux). Il ressort de cet article que l’arrivée et le séjour prolongé de ces malfrats se fait à travers le prétexte de la demande et du droit d’asile.
Rien de mieux en effet pour donner le change et se donner le statut d’insoupçonnables “futurs-citoyen-européens-modèles-sur-intégrés” que de se présenter comme des réfugiés, en somme des « justes », en butte aux persécutions d’états qui ne sont que formellement démocratiques. La condition de “réfugié-persécuté-victime-innocente” est une bonne couverture pour des « taupes » qui auraient normalement à voir avec la justice ou avec les services de contre espionnage en lutte contre les phénomènes d’ingérence étrangère. La présomption d’innocence fonctionne à plein dans l’imaginaire victimaire de nos cathos-gauchos ou assimilés, programmés pour angéliser quiconque se présente aux frontières de l’hexagone comme migrant à sébile et donc martyr putatif. Encore mieux s’il y a une famille avec des enfants à scolariser avec perspective de travail social à la clef et mise en place de tout un contexte de chaudes solidarités militantes. Il s’agit d’embarquer tout le monde dans notre radeau de la Méduse (tous ensemble, tous !), et surtout de ne pas être trop regardant, ce qui serait une défiance, une insulte inadmissible à la misère, à l’honnêteté présumée de nos chers nouveaux Christs tiersmondisés, qui vont nous fournir, par le moyen de notre zèle caritatif, l’occasion de tant de rachats historiques. On va voir qu’en fait le “sanspapiérisme” peut être aussi une stratégie de réfection de virginité pour pas cher !
Citons le quotidien du soir : « En août 2011, les gendarmes de la brigade de Guéret sont saisis d’un vol d’ordinateur. Ils parviennent à identifier un homme qui pourrait être le receleur. Ce géorgien marié avec enfant, demandeur d’asile, est – officiellement- en France depuis sept ans. Il n’est pas connu de la justice mais il est bien connu localement : en instance d’expulsion avec sa famille, il bénéficie d’un fort soutien local, du réseau éducation sans frontières au Parti Communiste. Les enquêteurs sont les premiers surpris lorsqu’ils découvrent, durant la perquisition, plus de 300 objets d’origine douteuse, – l’homme travaillait manifestement avec plusieurs cambrioleurs. L’affaire rencontre un écho immédiat chez les militaires, habitués des notes d’alerte sur la délinquance issue de l’ex URSS. » L’homme se révélera appartenir à une des mafias les plus organisées et hiérarchisées, Vory V Zakone (Les Voleurs Dans la Loi) et constituer une cellule dormante pour le rabattage de produits de cambriolage en direction de Tbilissi.
Un article annexe apporte un complément d’information. « Depuis le début des années 90, les Vory se sont exportés dans toute l’Europe, passant les frontières au gré des opérations policières. En France cette présence s’est accentuée depuis 2008/2009….L’organisation est immuable : les parrains, les Vors, des responsables pour chaque pays, puis les contremaîtres, les receleurs – souvent arméniens – et, enfin, l’échelon de base, les voleurs, souvent des hommes, entre 25 et 40 ans. Ces derniers ont un mode de vie spartiate qui leur permet de se fondre parmi les demandeurs d’asile. Ils ont d’ailleurs porté leur choix, en France, sur les villes moyennes, bien dotées en structures d’accueil, Limoges, Toulouse, Saint-Etienne, Caen…. »
Comment faire comprendre à nos miliciens de l’altruisme béat, à nos porteurs d’expiations auto-sanctifiantes, à nos faiseurs de bien par délégation de finances publiques, que la politique migratoire n’a rien à voir avec le Complexe de Noé ? Que tous les migrants ne sont pas des « agneaux de Dieu ». Que le statut de présumée victime ne sacralise pas automatiquement ceux qui leur semblent le porter. Qu’il y a aussi dans la création, des tigres, des requins, des vipères (qu’on va couver dans son sein), des coucous, des Bernard L’hermite, des scorpions et autres figures d’infréquentables…. ? Que l’idéologie « si tous les gars du monde » peut être aussi dénégation du réel et refus de l‘esprit de responsabilité.
Ainsi parmi les gentils attributaires de permis de séjour ou naturalisés de fraîche date, soutenus par RESF et le PC, provenant de pays de l’est, ou du sud, combien de terroristes en phase de blanchiment, de recyclage… ou de perfectionnement, combien de mafieux toujours en cheville avec des réseaux, missi domici prêts à être actionnés depuis des « coupoles » situées à Moscou, à Bucarest, en Tchéchénie, en Géorgie, au Kosovo, au Nigéria, en Turquie, au Kurdistan… ou ailleurs. On aimerait d’ailleurs savoir ce que sont devenus tous les membres du GIA, les moudjahidines emprisonnés pour activité combattante et amnistiés par Bouteflika ? A votre avis ? Sans parler de ceux qui opèrent clandestinement en montant de nouvelles “familles” mafieuses ou politico-militaires dans l’ombre propice de quartiers de non-droit. Quand ce n’est pas sous la protection militante des naïfs de RESF au PC, des ingénus de la citoyenneté planétaire, qui croient s’acheter une belle âme pour pas cher, doublement abusés en ce que ces parangons de la morale internationnaliste se laissent en fait instrumentaliser par des crapules de haut vol, tout en devenant leurs alliés objectifs.
Combien de cas semblables l’immigrationnisme couvre t-il de son aile protectrice ? Combien de parrainages « républicains » pour les parrains de la criminalité organisée ?
André Bordes