Innover, innover, innover ?
Dans l’analyse de Schumpeter, l’innovation est le vecteur par lequel une économie est en capacité de rebondir après une crise. Son analyse rejoint en cela une vision cyclique de l’économie au sens où les acteurs de l’économie s’ingénient à trouver des solutions aux problèmes posés suite à un choc de demande ou d’offre ayant provoqué une crise.
Pour autant le passage de l’analyse à la pratique n’est pas aussi évident et limpide. Si dans le système capitaliste il est communément admis que l’innovation est une source d’opportunité nouvelle, les difficultés et les moyens de mise en œuvre pour favoriser l’émergence de ces innovations ressemblent davantage à un véritable parcours du combattant qu’à une réalisation coulant de source, pour répondre à une problématique économique identifiée. En cela, il paraît très clair que le système dit capitaliste n’est en rien un système pratique dont les moyens sont facilement accessibles et mobilisables.
Prenons l’exemple suivant pour illustrer plus à même cette analyse. Nous allons traverser une crise énergétique dans les mois à venir. Les premiers effets se font déjà ressentir sur les tarifications et bientôt sur l’insuffisance des quantités énergétiques mobilisables pour répondre à nos besoins. Cela s’apparente, dans le jargon économique, à un choc d’offre.
Pour répondre à cette question, quelles solutions se présentent à nous ?
Consommer moins ? Les gouvernements n’ont jamais rien trouvé mieux comme solution. Déjà les premières mesures de rationnement ont été votées par la Première Ministre, avec des coupures possibles d’électricité pendant deux heures par jour… N’est ce que le début ? A ce rythme certainement.
Optimiser les moyens de productions énergétiques déjà existants en utilisant les capacités maximales de nos moyens de production ? centrales électriques, barrages, solaires… et autres. Bien sûr, ce serait la réponse immédiate la plus évidente. La difficulté réside dans l’inadéquation du calibrage de ces modes de production énergétiques avec les besoins réels en énergie de la population Française. D’autre part, un redimensionnement de ces réseaux nécessiteraient des coûts d’infrastructures colossaux et des délais de mise en œuvre trop longs dans le temps pour répondre à des besoins à court et moyen terme de la population.
Reste la solution de l’innovation. Les idées pour créer de l’énergie ne manquent pas. Les inventeurs dans leur garage sont nombreux, il suffit de voir sur Youtube, l’ingéniosité de « bricoleurs du dimanche » pour réduire leur consommation d’énergie pour leur voiture ou les consommations énergétiques de leur maison.
Le problème est que ces inventeurs n’ont pas nécessairement de fibre entrepreneuriale pour mettre sur le marché leurs inventions, et que même lorsqu’ils l’ont, les difficultés de financement pour le développement et la commercialisation de ces innovations sont colossales. Et je ne parle même pas ici des difficultés administratives et réglementaires.
En effet, on nous a fait longtemps croire que pour développer une activité économique, il suffisait d’identifier une opportunité et de proposer un produit qui réponde à cette opportunité pour pouvoir le commercialiser. Je simplifie ici à but pédagogique.
Mais, dans le cas présent, proposer une solution énergétique viable, ce serait remettre en place tout une économie industrielle en place, établie, avec ses barons, osons le mot, ses mafias, ou apparentées qui verraient d’un très mauvais œil que l’on vienne perturber leur chasse gardée, avec leurs prix réglementés, leurs abonnements mensualisés tout cela comme le dit le slogan EDF parce « qu’ils nous doivent plus que la lumière ».
Dès lors, si votre innovation est viable et faisable, votre dossier solide et votre équipe compétente, il ne suffit pas de se présenter devant le banquier, le fond d’investissement, ou encore BPI France ou la région pour des financements publics.
L’innovation est le mot tarte à la crème promu par les institutions publiques et également du monde des affaires mais il ne faut pas qu’elle bouscule trop.
Et en plus si votre innovation permet de créer de l’énergie sans avoir à payer d’abonnement mensuel pouvant assurer des revenus fiscaux aux administrations et aux actionnaires de manière récurrente, alors là, vous n’avez rien compris au sens du mot « Innover ».
Une innovation possible : Le moteur à eau
Le principe consiste à créer de la vapeur dans une cuve en créant le vide dans celle-ci. Vous faites marcher un piston comme sur un moteur à vapeur classique permettant de produire de l’énergie mécanique. Par la suite, vous récupérez la vapeur pour la transformer en eau dans une colonne à distillation. Et ainsi de suite.
Etienne Darcourt-Lezat
Moteur à eau: personne ne pourra rien contre les principes de la themodynamique ! Ce moteur ne pourra jamais produire plus d’énergie que ce qu’il consomme pour fonctionner…
L’innovation est une démarche exploratoire et non une démarche de certitudes.
Alors selon vos dires, un moteur à essence ne pourra pas non plus fonctionner. Vous confondez “extraction d’énergie d’un système”, avec plus ou moins de rendement (c’est le cas d’un moteur à essence), et production d’énergie à partir de rien (mouvement perpétuel etc.)
Si un jour ITER fonctionne (ce dont je doute fortement du fait qu’on recule tous les ans d’une année sa mise en fonction), l’eau nous fournira une énergie thermonucléaire sans pour autant mettre en cause le second principe de la thermodynamique.
Qu’elle s’appuie sur des mécanismes physiques et chimiques, c’est une évidence. Enfin, la question n’est pas de savoir si ça marche ou pas mais de quoi faire pour le faire marcher ?
D’autant plus que sur ce sujet on attend toujours UN prototype qui fonctionne….
j’ai m’y au point un procédé qui permet de craquer la molécule d’eau pour produire de l’hydrogène avec une capacité de production largement supérieure a la consommation nécessaire pour crée la réaction, j’ai proposé a l’Élysée aucune réponse j’ai proposer au CNRS aucune réponse j’ai proposer a Airbus qui touche une enveloppe de la part de l’état pour développer l’hydrogène de 1.5 milliard d’euros par ans aucune réponse il touche de l’argent public juste pour chercher pas pour trouver mes les Allemand sont intéresser ils sont moins con.
Merci de votre partage d’expérience. Je ne l’aborde pas ici. Mais l’autre approche de ces faux culs de l’innovation, est de racheter l’innovation ou carrément de la voler, soit pas se l’accaparer soit pour être bien sûr qu’elle ne voit jamais le jour.
“est de racheter l’innovation ou carrément de la voler” …rien ne vous empêche de l’exploiter pour vous même…
Si ce que vous dites est exact, la première précaution à prendre est de déposer un brevet d’invention, et de le valider ensuite internationalement.
J’ai déjà déposé le schéma et l’explication aux Etats Unis et en France. Mais, ce n’est pas cela qui compte. Il faut faire le prototype pour le brevet. L’idée n’est pas défendu, ce n’est pas comme le code de la propriété intellectuelle. Bizarre d’ailleurs cette distinction.
Sans les droits du script on ne va pas s’amuser à investir 500 000 euros pour faire une première version du film ? Ca marche comme ça dans l’industrie énergétique ?
“ensuite internationalement.”…vous avez vu combien ça coûte ???, sachant que la redevance est annuelle et…croissante…
Je sais car j’en ai déposé 3 .
Merci Kabout pour ce merveilleux défilé de mannequins 😂
Moteur à eau inventé par Pantone… Voir fiche sur Wikipédia. Y avait même un installateur à Béziers…
Merci, je ne connaissais pas. Ce n’est pas exactement le même principe ici. Du moment que ça marche, ou pourrait marcher.
Si je mets 5 ml d’eau dans mon réservoir de gazole et que ma bagnole fonctionne encore, alors je viens d’inventer le moteur “michel bernard” en disant que ma bagnole fonctionne à l’eau ! Le moteur Pantone, c’est exactement ça, mais en plus fumeux.
“Le moteur Pantone, c’est exactement ça ” …absolument pas…
Arg…..Pantone n’a rien inventé d’autre que l’accessoire appelé “bulleur” …Le moteur Pantone n’est pas un” moteur à eau, c’est un moteur à réformage catalytique déjà connu depuis le début du siècle (voir Brevet Houdry par exemple)…C’est un moteur qui fonctionne au gaz in fine…selon un système bien connu de nos raffineur qui l’utilise mais à une autre dimension…
Plutôt que le moteur à eau présenté, je proposerais, après le co-voiturage :
Le co-chauffage
la co-lecture
la co-cuisine
le co-éclairage
et nous serons alors dans le monde merveilleux du
co-mmunisme et on recréera des co-lkhoses.
Une remarque “comme ça sans prétention” sur le moteur à eau : certes, si vous créez du vide au dessus de l’eau, il y aura de la vapeur, mais ça sera de la vapeur “froide”, or pour faire tourner des turbines, il faut de la pression, et qui dit pression dit température élevée selon l’équation PV=nRT
Ainsi, à 9000 m, votre eau bout à 60° c’est donc la température de vapeur, vous ne faites pas de bon café avec cette eau, et vous ne vous brûlez pas non plus avec.. et le blanc d’oeuf ne coagulera pas.
Je ne suis pas ingénieur de formation et vous en savez sans aucun doute plus que moi sur la question. Le compresseur aurait cette fonction de faire augmenter la pression. Le projet n’est en rien finalisé à ce stade. Comme on dit, tout reste à faire. Cordialement,
Alors bon courage ! Mais si vous comprimez une “vapeur froide” sortie de l’évaporateur, (regardez le diagramme des phases de l’eau en fonction de la température et de la pression) cette vapeur d’eau va se condenser.
Ce pourquoi dans toute centrale thermique (nucléaire, au fuel ou à charbon) en fait on fabrique des énormes cocottes- minute pour obtenir des pressions élevées. Dans une centrale nucléaire on fait monter l’eau à 250 degrés sous 150 bars, il en sort ensuite une vapeur à 75 bars à travers des générateurs de vapeur qui fait tourner les turbines.
Tenez-nous informés de vos progrès, ç’est intéressant.
Relisez l’article, vous n’avez pas bien compris la problématique économique et financière.
En bref, ça marchera pas…
Dites plutôt que vous êtes incapables de le faire marcher. Nuance.
Pas de soucis…je suis incapable de faire marcher un de ces nième montages totalement ineptes…j’ai bon là ??? mdr
on est sauvés,nos zélites nous disent comment se passer de chauffage…
https://i83.servimg.com/u/f83/19/48/51/99/r3hbwx11.jpg
https://i83.servimg.com/u/f83/19/48/51/99/pmy43r12.jpg
https://i83.servimg.com/u/f83/19/48/51/99/31070311.jpg
https://i83.servimg.com/u/f83/19/48/51/99/31053111.jpg
https://i83.servimg.com/u/f83/19/48/51/99/5u3fdh11.jpg
Bravo!la Born est tordante!
Cela console apres avoir subi la logorrhée indecente et mensongère anti Russie de la “Grande reporter”(???)du Figaro hier soir sur Cnews.J ai dû zapper.Matthieu Bock-Cote n a pas ft de commentaire..Je crois qu il en est resté COI