Curieux animal que le covidocéros

Le covidocéros ne vit qu’à l’état captif dans la réserve de Macronie en Union des Républiques Socialistes Sorossiennes.

Un peu oiseau, un peu mammifère, un peu poisson, le covidocéros nous entoure, nous encercle et nous emmerde “pour notre bien”, nous, qui, à notre corps défendant, avons été enfermés en ce lieu et avec lui.

Un peu autruche, il enfouit sa tête dans le sable de la propagande télévisuelle macronienne qu’il croit être de l’information.

Un peu perroquet, il ne connaît qu’un seul mot qui lui tient lieu d’argument et qu’il hurle à l’envi : complotiste, complotiste, complotiste !

Un peu perruche, le covidocéros est très craintif, c’est un couard. La liberté lui fait peur car elle  comporte des risques. Lui préférant une apaisante captivité, il est réconforté par les barreaux de sa cage et la présence de celui qui l’enferme et le nourrit.

Un peu dindon d’une farce épidémique, la domestication est sa condition.

Un peu coq, il ne chante que les pieds dans la merde.

Un peu caniche, il n’est rassuré qu’avec son collier et sa laisse ou alors dans sa niche connectée à TVMacron.

Un peu Yorkshire, ses aboiements se voulant menaçants sont stridents, insupportables et ridicules.

Un peu Labrador, il met sa muselière même seul dans sa voiture. Moins con que Sibeth (je viens d’entendre un salaud dire : “c’est pas difficile”) malgré sa domestication – celle du covidocéros, pas celle de Sibeth – il a appris à la mettre tout seul car le dressage fut rapide.

Un peu mouton, heureux d’être tondu régulièrement,  il bêle en troupeau ce que bêlent ses congénères par mimétisme, par atavisme, par suivisme,  mais sûrement pas par réflexion.

Un peu mule, méfiez-vous de ses coups de pied dans le dos.

Un peu hyène, il n’attaque qu’en meute, à un contre quatre, comme sur les plateaux de télévision.

Un peu sardine, il n’est rassuré qu’en banc, terrifié à l’idée de solitude, d’autonomie intellectuelle, d’exclusion.

Un peu carpe, il devient muet aussitôt que des questions pointues, précises, pertinentes lui sont adressées.

Un peu poisson rouge, il tourne en rond dans son bocal sans se demander  ce qu’il y fout.

Un peu merlan frit, le vide est la seule chose que reflètent ses yeux.

Le covidocéros a besoin d’être mutualisé, assuré, embrigadé, vacciné, enfermé, barricadé, protégé, anesthésié, tatoué, fiché, masqué, hypnotisé, bercé, escorté, grégarisé bref, assisté pour ne pas dire perfusé.

Le covidocéros est dépendant car domestiqué. Il n’a qu’un seul maître : celui qui remplit sa gamelle et dont il ne mordra jamais un doigt même et surtout lors de la piquouze.

Mais le covidocéros est inadapté physiquement et intellectuellement  donc, à moins d’être artificiellement reproduit, voué à disparaître, même en captivité. C’est Charles Darwin qui nous l’a appris.

Jim Jeffender