Dans ces toilettes, on fait tous pipi ensemble

 La présente affiche mentionne bien “tous” les genres différents

L’avez-vous déjà remarqué ? Lorsque vous participez à un événement de foule (rencontre sportive, concert, brocante géante) et que vous ressentez un besoin urgent, vous êtes forcé-e-s-x-x-x- de vous ranger dans une file. Du côté femmes, c’est toujours la plus longue. Il m’arrive de frauder. Je suis donc ravie de cette initiative du musée de Berne. Les Suisses, quand même ! Toujours une longueur d’avance…
L’idée de donner la même chance de se soulager aux divers « genres et plus si affinités » est assez louable. Mais pourquoi, bon dieu, pourquoi faire toute une histoire pour pas grand-chose ? Question de choquer, de jouer aux progressistes ? De se prendre pour des novateurs, des pionniers de la neutralité du genre ?

Gay pride (juste au cas où vous ne seriez pas au courant)

Plus de voitures pour Emile, plus de poupée pour Sophie. Plus de genre dans les lycées, plus de genre pour les barbies. Novateur ?

Poupée unisexe indispensable pour éviter la “dictature” des genres

Imaginons un instant que, par souci de place, le dit musée ait décidé de ne plus proposer qu’un vestiaire, au lieu de deux. Je ne pense pas que la presse s’en serait mêlée. Tout au plus la feuille de chou locale, dans la rubrique « Sciences et Culture ». Ou que l’hypermarché se mette à proposer un seul type de caddie, par mesure d’économie ?
Nulle autre ville que Berne, capitale de la Suisse, ne peut se prévaloir d’avoir si bien conservé son caractère historique. Sa vieille ville fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et possède 6 kilomètres d’arcades en tonnelle, l’une des plus longues promenades commerçantes couvertes d’Europe. Mais pas que !
 Depuis cette année, son Musée d’histoire naturelle dispose de nouveaux «WC pour tous». Avec cette initiative révolutionnaire, l’institution veut être un exemple d’intégration. (Tiens, comme l’autre Erythréen qui a poussé le petit garçon sous un TGV à Francfort au mois de juillet, vous vous souvenez ? Lui aussi un exemple d’intégration qui, actuellement, est soigné dans un hôpital aux frais de qui vous savez).
Le Musée d’histoire naturelle de Berne a installé de nouveaux WC au rez-de-chaussée. Les lieux, qui étaient auparavant séparés selon le sexe, ont été transformés en toilettes unisexes. La direction du musée s’explique : «Il y a beaucoup de gens qui ne veulent plus être assujettis à la dictature des genres», explique Simon Jäggi du NMBE. Avec les toilettes unisexes, ils espèrent maintenant être l’une des « premières institutions publiques de Berne» à s’intéresser à cette thématique. « Ce n’est qu’un petit signe que nous avons accompli ici, dit-il, mais il faut d’innombrables étapes de ce genre pour que notre société aille de l’avant. »
Ils appellent cela aller de l’avant ! (Ndlr : Je vous jure, je n’invente rien, c’est écrit, vous pouvez le vérifier ! Gâcher du papier pour écrire cela !) Je continue :
Et pourtant, le musée ne veut pas faire fi des règles conventionnelles : «La loi suisse sur la restauration exige que la majorité des toilettes soient séparées selon les genre lorsqu’il s’agit d’un grand établissement», déclare le même novateur, révolutionnaire du « gender ». Pour cette raison, il y a encore des toilettes classiques pour femmes et hommes aux autres étages du musée. Ah bon, vous m’enlevez une épine du pied !
Comment les visiteurs du musée réagissent-ils à cette mesure de première nécessité ? A cet arrêté de salut public? «Jusqu’à présent, les réactions aux «WC pour tous» ont été positives», rassure le pionnier. Les clients peuvent également donner leur avis en laissant un message en sortant des toilettes.
Message sur quel type de papier ? Avez-vous prévu des fiches spéciales ?

La présente fiche sert à un autre usage, tout aussi fondamental

Vos grilles d’évaluation seront bien entendu triées avec soin par le personnel du musée.
 

 
Dans mon quartier, il y a un petit bistro, juste sur la place du marché. Lorsqu’on a un besoin pressant, on passe une porte sur laquelle est inscrit le mot WC. Sans commentaire. Aucune réclamation, aucun accident, pas le moindre viol, ni attouchements répugnants, pas de plainte, juste une porte qui cache un petit local équipé d’un lavabo très propre, d’une pompe à savon qui fonctionne, de papiers pour se sécher les mains et ensuite, d’une autre porte qui elle, dissimule des WC parfaitement hygiéniques. Un problème ?
Anne Schubert
 

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27 Commentaires

  1. Les WC séparés entre femmes et hommes sont une revendication des ouvrières qui a été obtenue ä la fin du XIX ° siècle. Les ouvrières n’avaient pas un “genre” à cette époque ?

  2. “on fait tous pipi ensemble”. Titre bizarre. Comme s’il s’agissait d’espace de wc à plusieurs cabines à la fois accessibles à tous simultanément. J’y vois très bien Mattzef et Cohn Bendit faire le pied de grue dans les wc des “ensemble” pour prêter leurs services pour essuyer le derrière des petits.
    Je crois qu’il faut préciser un wc pour une personne à la fois.
    Vu vidéo où une jeune femme se fait sauter dessus par un migrant qui la pelote de toutes ses forces dans un espace wc “mixte” à deux cabines. Elle se débat, il renonce et s’engouffre dans une cabine et elle reste un moment hébétée dans l’espace wc près du lavabo. C’est pas une beauté. Elle sait qu’il a abusé d’elle violemment dans le piège wc. Le progressisme l’endoctrine de pas partir en courant ni voir le ° d’agressivité.

  3. La Pissette,c’est comme la Poussette ! Plus de Genre.
    Plus de Sexe identifié ? Plus de chiotte “ad hoc” ! Normal !
    “Méat Culpa” !

  4. Les toilettes pour tous, c’est ce qui existait il y a trente ans.
    Puis on a voulu lutter contre les abus, par exemple les hommes qui creusaient des trous dans la cloison pour observer les femmes et on a créé cette ségrégation.
    Reste à savoir ce qu’il adviendra du mélange des genres dans les pipirooms, lorsque la population extra européenne sera de plus en plus présente

    • Ca dépend ce qu’on entend par “toilettes pour tous” ! Si c’est un couloir central avec les mêmes lavabos mais des cabines séparées, ça va encore.
      On peut s’inquiéter si on doit partager les mêmes cabines…
      Sans vouloir entrer dans les détails…

  5. Et si on refuse… on sera quoi alors ? Quelque chose en “-phobe” ?
    Scatophobe ? Urinophobe ? Voyeurophobe ?

  6. Ca c’est indéniable : il est autrement plus urgent d’apprendre à chier ensemble dans les mêmes waters que de résoudre les graves problèmes de la dette et de l’Euro.

    • Vivre ensemble c’est tenir normal que certains chient ailleurs qu’aux waters.

  7. On avait cru la Suisse pays encore conservateur, attaché à ses traditions, ses spécificités, sa culture propre. On s’imaginait la Suisse comme un petit îlot de lucidité au milieu de l’océan d’abjection bruxellois. Que nenni : la Suisse est un pays de cons comme les autres, comme tous les pays occidentaux.
    Tous ces connards qui font pipi ensemble nous ont tous mis dans le caca.

  8. je vais faire installer 4 toilettes à mon domicile.
    mon fils exige des toilettes pour jeunes masculins, ma fille la même chose pour les jeunes femmes, ma femme refusant nos toilettes communes actuelles, me fait la même demande.
    c’est une histoire de virus de jeunes, de vieux, d’hommes, de femmes…de déodorants insupportables, on ne peut plus se sentir apparemment….

  9. Vous n’avez RIEN compris! Là n’est pas la question ! La question est éthique : étant donné la désertification dans le Kalahari ou le Gobi ou au Sahel etc. POUVONS-NOUS encore GASPILLER 10 l d’eau en tirant la chasse après le pipi ? NON ! Donc il faut installer des « toilettes sèches » = un bac avec dedans de la sciure ou des feuilles mortes où vous faites vos besoins et rajoutez chaque fois une couche de sciure. Vous objecterez que dans les avions ça va prendre de la place ? Non, car vous ne devez plus prendre l’avion. Problème = pour avoir de la sciure de bois on doit couper les arbres, mais pour avoir des feuilles on ne peut pas couper les arbres. La solution : comme j’ai vu en Inde : vous descendez du trottoir et faites vos besoins dans la rigole.

  10. Désolé mais la poupée non genrée a une tête de lesbienne qui se prend pour un mec ; comme certaines que j’ai rencontré dans la vraie vie ; donc en fait , elle est genrée…toutes ces tares apparaissant depuis quelques années ; est ce parce qu’on laisse les fous en liberté ou est une quête de sens dû à la déchristianisation ?

    • Les tarés ne demandent qu’une seule et même chose : exprimer et répandre leur tare, par tous les moyens QUE NOUS laissons à leur disposition. Une société “normale” s’est toujours construite sur le contraire de cela.

  11. dans les avions il faudrait multiplier les toilettes par huit si j’ai bien compté les :
    homme, femme, bi, l’homo homme, la homo femme , il m’en manque trois sortes!!!

    • C’est parce qu’il commence à y avoir trop de genres (trans opéré, trans non opérée, gouine trisomique, …) qu’ils ont décrété que le genre n’existait pas.

  12. gros problème que ces histoires de latrines :
    siège à la turque : pas de contact, mais éclaboussures
    sièges à l’anglaise : confortable, mais contact, et plus
    siège plat : fumet durant toute l’opération
    alors, vous voulez avoir les fesses au vent et les genoux sollicités, ou le trempage dans la pisse du précédent ?

    • Pas facile de chier “écolo” de nos jours ! Quelle est loin la cabane au fond du jardin…..comme dirait Cabrel.

  13. Il faudra expliquer à ce Mr Jäggy, que la dictature des genres n’a jamais existé que dans sa tête. Mais que c’est lui qui veut nous imposer celle des non genrés et autres paumés du chromosome. Et au final, cet article nous démontre que la pensée et la morale de ces fanatiques stagnent au niveau des chiottes.

      • Maujo, merci pour ce lien intéressant! Suite à cette lecture j’ai vu qu’il y avait eu des articles dans les journaux à ce sujet: figaro etc…
        J’ai vu quelque part le cas de David Reimer (alias Bruce, puis Brenda): malheureux bébé qu’on a voulu opérer d’un phymosis, ce qui s’est terminé par une ablation du pénis. Son frère jumeau n’a, du coup, pas été opéré du tout. Vers 2 ans les parents consultent 1 psy qui leur conseille de le faire “devenir” une fille. On lui retire les testicules, puis hormones à l’adolescence… il/elle se révolte…veut être un homme. Son jumeau ne s’y retrouve plus, son frère était une soeur puis de nouveau un frère. Je vous passe les sordides et très tristes péripéties. Les 2 se sont suicidés.

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