Dans la France de Macron, seules les racailles ont le droit d’être armés

Quatre individus pénètrent par effraction dans une ferme pour dépouiller un agriculteur, âgé de 35 ans, seul avec sa fillette de trois ans. Il tire, pour se défendre, et tue l’un de ces voyous, les autres trois s’enfuient. Fallait-il qu’il se fasse agresser, rouer de coups, assassiner, que l’on viole sa fillette, qu’on la tue ensuite ?

Nous sommes dans un pays, la France, « ou le seul droit est de se faire voler, violer, tuer, tout sauf pouvoir se défendre ! »

L’agriculteur de Longré a été mis en examen « pour meurtre ». J’ai honte pour « mon pays » !

En déplacement électoral dans le département de la Charente maritime, où s’est produit ce drame, le président Emmanuel Macron a fait la déclaration suivante :

“Je ne veux pas d’un pays où l’on considère que c’est aux citoyens de se défendre”

“Nous sommes dans un Etat de droit. Chacun doit avoir la sécurité et c’est le devoir de la puissance publique de l’assurer, mais, je suis opposé à la légitime défense. Donc ça, c’est très clair et c’est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West. Et je ne veux pas d’un pays où prolifèrent les armes et où l’on considère que c’est aux citoyens de se défendre”. Le président de la République veut que les Français comptent sur la police et la gendarmerie pour assurer leur sécurité.

Nous l’avons compris : « Il veut un pays où le citoyen n’a que le devoir de se faire assassiner. »

Je me souviens : il y a plusieurs années, une jeune femme, policière, s’était fait violée dans le métro par un groupe de voyous et sous la menace de couteaux, devant une dizaine de témoins qui n’étaient pas intervenus. La réflexion de l’un de ces témoins, âgé d’une cinquantaine d’années, m’avait fortement interpellé : « J’ai honte et cette honte me poursuit depuis. Je ne peux pas me regarder à un miroir sans avoir honte de ma lâcheté, car j’ai eu peur devant ces voyous armés. Si j’avais eu une arme j’aurais sans hésiter sauver cette jeune femme ! »

Je comprenais cette honte car qu’aurais-je fait moi-même, dans une telle situation, non armé ?

Seuls les délinquants, les malfaiteurs, les voyous, les dealers, ont des armes : Kalachnikov, pistolets, revolvers, couteaux, machettes, etc. Seuls eux s’en servent quotidiennement.

De nombreux citoyens ont également des armes, en toute légalité, et ils ne s’en servent pas, ils ne tirent pas : des policiers, des chasseurs, des fermiers, des bijoutiers, des commerçants, etc. et même quelques particuliers.

Si tous ces citoyens honnêtes, respectueux des lois et des devoirs, avaient le droit de se défendre légitimement, quand ils étaient agressés physiquement et que leur vie était en danger ou celle de leur famille, la peur serait également du côté des malfaiteurs, des délinquants et sans aucun doute seraient-ils moins courageux devant le risque de se faire trouer la peau !

Je ne sais pas si la peine de mort est dissuasive ou non, mais ce que je sais, c’est que nombreux seraient ceux qui hésiteraient à la subir !

Manuel Gomez