Flashmob !
Danser et chanter contre la dictature sanitaire !
En 1830 les Bruxellois sont à l’opéra de La Monnaie pour écouter « La muette de Portici » et quand les chanteurs entament l’air « Amour sacré de la patrie » ils crient « aux armes » et font la révolution.
Microsoft Word – MUETTE DE PORTICI.doc (vagnethierry.fr)
L’émotion du public devient palpable à l’écoute du duo de l’Amour sacré de la Patrie chanté par Masaniello et Pietro, dans le deuxième acte : « Mieux vaut mourir que rester misérable ! Pour un esclave est-il quelque danger ? Tombe le joug qui nous accable Et sous nos coups périsse l’étranger ! Amour sacré de la patrie, Rends nous l’audace et la fierté ; À mon pays je dois la vie ; Il me devra sa liberté. Dans les travées, l’émotion atteint son paroxysme lorsque, au troisième acte, les pêcheurs et les paysans napolitains désarment la soldatesque espagnole et se rebellent ouvertement : Courons à la vengeance ! Des armes, des flambeaux ! Et que notre vaillance Mette un terme à nos maux ! À l’issue de la représentation, l’auditoire est littéralement transporté. Ne tenant plus en place, des spectateurs galvanisés se lèvent en s’écriant : « Aux armes, aux armes ! ».
Mais il y a aussi le fameux air « Va pensiero » du chœur des esclaves dans le Nabucco de Verdi
4° – Nabucco choeur des Esclaves – YouTube
Va, pensiero (Giuseppe Verdi) cantato da 4600 coristi all’Arena di Verona – YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=DEKVG_RX7TI
et la scène mythique dans le film Sissi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Va,_pensiero
Texte italien | Traduction |
Va, pensiero, sull’ali dorate; Va, ti posa sui clivi, sui colli, Ove olezzano tepide e molli L’aure dolci del suolo natal!Del Giordano le rive saluta, Di Sionne le torri atterrate… Oh mia patria sì bella e perduta! Oh membranza sì cara e fatal!Arpa d’or dei fatidici vati, Perché muta dal salice pendi? Le memorie nel petto riaccendi, Ci favella del tempo che fu! O simile di Solima ai fati | Va, pensée, sur tes ailes dorées ; Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines, Où embaument, tièdes et suaves, Les douces brises du sol natal !Salue les rives du Jourdain, Les tours abattues de Sion … Oh ma patrie si belle et perdue ! Ô souvenir si cher et funeste !Harpe d’or des devins fatidiques, Pourquoi, muette, pends-tu au saule ? Rallume les souvenirs dans le cœur, Parle-nous du temps passé ! Semblable au destin de Solime3
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Mais La Marseillaise, c’est pas piqué des vers non plus « Aux armes, citoyens »…
Et si les Français « improvisaient » des flashmobs un peu partout en chantant
Allons enfants de la Patrie | |
Le jour de gloire est arrivé ! | |
Contre nous de la tyrannie, | |
L’étendard sanglant est levé (bis) | |
Entendez-vous dans les campagnes | |
Mugir ces féroces soldats ? | |
Ils viennent jusque dans nos (vos) bras | |
Égorger nos (vos) fils, nos (vos) compagnes ! | |
Aux armes, citoyens | |
Formez vos bataillons, | |
Marchons, marchons ! (Marchez, marchez !) | |
Qu’un sang impur | |
Abreuve nos sillons ! |
Ça ne serait pas mal non plus… au moins, là, tout le monde connaît l’air et les paroles – même le Premier ministre belge le chantait au lieu de la Brabançonne…
https://www.youtube.com/watch?v=cG5x30_pYME
et encore une petite Sardou pour la route :
https://www.youtube.com/watch?v=5BoK5QBMLX4
Sursum corda les amis, Haut les cœurs !
https://www.youtube.com/watch?v=T5ZNbPpTpWA
chantons, dansons,
buvons un coup, buvons en deux
à la santé des amoureux,
à la santé de la vraie France
et merde pour les gestes barrières
qui nous ont déclaré la guerre !
Anne Lauwaert
le terme vaut bien le poltron d’ankara, non?
Merci, très bien le petit couplet de fin..