De l’efficacité de la propagande

S’il fallait une preuve de l’effroyable durée de la propagande assurée par les lobbies mondialistes, infligée par les autorités à leur service et répandue par les médias achetés, cette preuve on la trouverait aisément dans les relations humaines courantes.
Assurez, par exemple, de bonne foi et en connaissance de cause, votre entourage que la pandémie de Covid ne fut qu’une épidémie préparée en laboratoire dans un but bien précis, que l’interdiction gouvernementale de soigner enjointe aux médecins fut sciemment criminelle, que le vaccin, quel que fût le laboratoire qui le produisit, était en phase expérimentale lorsqu’il fut imposé, que tous les ARN messagers appliqués depuis vingt ans à quelque maladie que ce soit furent inefficaces, que celui que l’on obligea sous menaces diverses l’ensemble de l’humanité à subir était lourd d’effets secondaires, à plus ou moins long terme, particulièrement dangereux, les cas se faisant de plus en plus nombreux à mesure que le temps s’écoulait. Citez des noms prestigieux, des études, des témoignages sérieux, des références agréées, et vous verrez – ou vous avez vu – une majorité de gens s’enferrer dans leur confiance en des autorités politiques et scientifiques pourtant convaincues de mensonges, de faux, de corruption.

Il m’est arrivé récemment de m’en ouvrir à des collègues dont l’intelligence, la compétence et la droiture ne sont pas douteuses. Apprenant que je n’étais pas vacciné, ils levèrent les bras au ciel, reculèrent leur chaise, tendirent vers moi des mains tremblantes afin d’éloigner d’eux la menace que j’étais censé représenter à leurs yeux. J’eus beau faire état de travaux rigoureux, d’expériences avérées de la part de scientifiques aussi respectés et récompensés que feu le professeur Montagnier, prix Nobel, que le professeur Christian Perronne, récemment blanchi par la Chambre disciplinaire d’Île-de-France de l’Ordre des médecins, que l’éminente généticienne Alexandra Henrion-Caude, dont le livre intitulé “Les apprentis sorciers” établit sans l’ombre d’un doute la dangerosité du pseudo-vaccin, lequel, entre autres, détruit progressivement l’immunité naturelle, rien n’y fit.

Plus je conseillais des lectures indiscutables, des rapports consciencieusement établis, plus je soulignais le caractère corrompu des divers « scientifiques de plateaux » prisonniers consentants des lobbyistes, plus les mouvements de bras se faisaient violents, tournant plus vite que les pales inefficaces des éoliennes inutiles et pollueuses que l’on nous impose, bras qui m’eussent volontiers frappé, n’était que j’avais affaire à des gens de bonne compagnie mais que j’avais connus mieux inspirés. Le peuple suisse, d’ailleurs, n’a-t-il pas donné la preuve de sa soumission à la propagande officielle, lui qui vient de redonner à des autorités politiques prises pourtant en flagrant délit de mensonge un blanc-seing absolu quant à de nouvelles mesures coercitives prévues en cas de nouvelle « pandémie », laquelle, évidemment, adviendra lorsqu’il faudra aux lobbies une nouvelle phase moutonnière pour le peuple des gueux.

La même attitude caractérise ceux – ce sont souvent les mêmes – à qui l’on démontre que dans la guerre d’Ukraine actuelle, ce sont les États-Unis qui sont les boutefeu, les criminels, les assoiffés de sang, l’Ukraine étant la victime que ses propres autorités envoient à l’abattoir. La Russie, pour sa part, non seulement défend son intégrité et son existence même, mais défend aussi la civilisation européenne et ses idéaux nobles et éternels : la famille, noyau essentiel de la société, constitué d’un père et d’une mère, c’est-à-dire un homme et une femme ; l’autorité du père, de l’enseignant, du gendarme, de tous ceux qui permettent à la société d’être vivable ; le respect des anciens, des femmes, des enfants ; la grandeur d’une littérature consacrée par le temps, ce qui vaut aussi pour la musique, la peinture, la sculpture, etc.

Et pourtant, tentez d’expliquer les origines du conflit entre la Russie et l’Ukraine, en réalité entre l’Occident pourri, décadent, en perdition, mais arrogant et dangereux car de plus en plus acculé, et le reste du monde où résident du bon sens et de l’humain, et vous vous heurterez à un mur plus solide que celui de Berlin.

On est dès lors en droit de se poser la question : pourquoi tant d’aveuglement de la part de gens qui, à priori, devraient être dotés, de par leurs études, d’un solide sens critique ? L’une des réponses, mais je la juge essentielle, est que pour la grande majorité des citoyens, l’État représente une figure paternelle. Qu’attend-on d’un père, sinon qu’il nous dise toujours la vérité, qu’il nous protège, qu’il n’ait en point de mire que notre bien. Or, c’est là précisément que se situe le nœud du problème. L’État, aujourd’hui, détourné de son devoir par les lobbies mondialistes qui font et défont les présidents, Premiers ministres, ministres, députés, est devenu le pire ennemi des citoyens ordinaires. Il n’a plus comme objectif le « bien commun » mais de répondre aux exigences des milieux mondialistes.

Ce n’est nullement un hasard que tant de chefs d’État, de Conseillers fédéraux et de parlementaires sont invités aux réunions de cénacles mondialistes tels que le Bilderberg ou Davos. Là les attendent les décideurs de qui leur propre sort dépend, leurs donneurs d’ordre, leurs pourvoyeurs d’avantages matériels et sociaux. En leur intimant de soutenir les mensonges qui servent les intérêts des ploutocraties globales, détentrices, de surcroît, des organes médiatiques les plus importants, les décideurs s’assurent que la voie vers le pouvoir mondial totalitaire et tyrannique qu’ils bâtissent connaîtra sa consécration.

Michel Bugnon-Mordant