De tous les défis qu’affronte le pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile

“De tous les défis qu’affronte le pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile”

Dans un long discours à l’Amicale gaulliste du Sénat, Pierre Brochand, ex-patron de la DGSE et ancien ambassadeur, a livré une analyse exceptionnelle sur l’immigration qui disloque la nation. Vous pourrez lire l’intégralité de son intervention dans le lien ci-dessous.

https://www.tribunejuive.info/2022/12/07/pierre-brochand-ex-dgse-pourquoi-limmigration-est-lenjeu-central-de-notre-vie-publique/

Un discours de vérité, sans langue de bois, sur ce défi existentiel que les gouvernements successifs refusent de relever depuis quarante ans. D’ailleurs, la prochaine loi en préparation, voulue par le patronat, va aggraver la fracture identitaire du pays et le ruiner un peu plus.

Voici l’essentiel :

L’immigration incontrôlée est devenue un enjeu central pour le pays

  • elle menace la paix civile
  • son impact sur la vie collective est globalement négatif, conduisant à une tiers-mondisation de la société française et  à sa régression continue dans des domaines-clés, tels que l’éducation, la productivité, les services publics, la sécurité, la civilité, etc.

Si l’immigration n’est pas un mal en soi, c’est  une immigration très particulière que nous subissons depuis 50 ans. Les sociétés “multi” sont toutes vouées à se déchirer. Nous ne sommes pas plus “malins” que les Libanais ou les Yougoslaves, pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas.

Les chiffres : Avec près d’un demi-million d’entrées annuelles et un taux de 40 % d’enfants de 0 à 4 ans d’origine immigrée, la cause me paraît entendue sur ce plan.

1) D’où venons-nous ?

Non, la France n’a pas toujours été une terre d’immigration. Pendant 1000 ans, de Charlemagne à Napoléon, il ne s’est rien produit. Mais depuis 1850 la France a connu trois vagues d’immigration :

  • la première a duré un siècle. D’origine euro-chrétienne, travailleuse et reconnaissante, elle est un modèle d’assimilation réussie ;
  • la seconde a démarré en 1970, exact contraire de la première vague. Une immigration de peuplement venue du tiers-monde, de pays hautement défaillants, à majorité musulmane. C’est un écart identitaire sans précédent et la plupart de nos immigrés se disent “racisés”. Nous sommes submergés par des flux “en roue libre”, sans que le peuple natif ait eu son mot à dire ;
  • la troisième lame est consécutive au “Printemps arabe”, avec détournement du droit d’asile et du droit des mineurs.

2) Où en sommes-nous ?

On n’a pas compris grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle. Nous avons été assez fous pour réinjecter chez nous les ingrédients des trois tragédies qui ont causé nos pires malheurs dans le passé :

  • La discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905
  • L’antagonisme colonial, en principe clos en 1962
  • Le fléau du racialisme, dont nous pensions être libérés depuis 1945.

S’agissant du religieux, on ne peut considérer l’islam comme étant l’homologue du christianisme, enraciné chez nous il y a quinze siècles et depuis longtemps domestiqué par une laïcité taillée à sa mesure.

D’une part, en tant que croyance, l’islam est une religion “à l’ancienne”, un bloc d’hétéronomie, un code englobant de pratiques ostensibles, un pavé de certitudes communautaires, brutalement tombé du ciel dans la mare d’une société post-moderne, qui ne croyant plus à rien, est complètement prise à contre-pied par cette effraction foudroyante (il y a aujourd’hui, en France, 25 fois plus de musulmans que dans les années 1960).

D’autre part, en tant que civilisation totale, fière, guerrière, offensive, militante, l’Islam a très mal vécu son humiliation par l’Occident depuis deux siècles. Dès que la globalisation lui en a offert l’opportunité, il s’est réveillé tel un volcan.

De cette éruption, nous connaissons les manifestations : djihadisme, salafisme, islamisme, réislamisation culturelle. Tous symptômes désormais présents sur notre sol, montrant le caractère hégémonique de l’islam et signes d’une résurgence de la rivalité millénaire entre musulmans et Européens.

De plus, après le divorce des peuples d’Outre-mer en 1960, nous n’avons rien trouvé de mieux que de reconstituer le même face-à-face en métropole ! Erreur fatale. Le passé ne passe pas et nous sommes les éternels redevables.

Quant au clivage racial, il se manifeste de plus en plus comme en Amérique, avec l’hystérie wokiste, laissant penser que nos immigrés d’Europe sont eux aussi des descendants d’esclaves.

Mais, non contents d’avoir ranimé ces trois incendies mal éteints (religieux, colonial, racial), nous avons réussi l’exploit d’en allumer trois nouveaux, inconnus de notre histoire récente :

  • Le premier tient à l’intrusion incongrue de mœurs communautaires d’un autre temps, héritées des pays d’origine et perpendiculaires à notre mode de vie : contrôle des femmes, justice privée, loi du talion, omerta, polygamie, excision, voire sorcellerie, etc. 
  • Autre dissension inouïe : l’alter nationalisme des arrivants, qui à la différence de leurs prédécesseurs, entendent conserver la nationalité juridique et affective de la patrie d’origine. Souvenons-nous, tous les jours, du coup de tonnerre fondateur que fut le match de football France/Algérie en 2001, tristement révélateur de l’émergence surréaliste de “français anti-français”
  • Enfin, “cerise sur le gâteau”, ces communautés venues d’ailleurs n’ont pas seulement des contentieux avec la France, mais aussi entre elles : Maghrébins/Sub- Sahariens ; Algériens/Marocains ; Turcs/Kurdes et Arméniens ; Afghans, Tchétchènes, Soudanais, Érythréens, Somaliens, Pakistanais, prêts à en découdre, chacun de leur côté ; Roms rejetés par tous. Sans omettre l’effrayant parachutage d’un antisémitisme de type oriental. Ainsi, sorte de “cadeau bonus”, nous assistons au spectacle peu commun d’un territoire transformé en champ clos de toutes les querelles de la planète, qui ne nous concernent pas.

Les flux annuels s’ajoutant au stock, qui lui-même génère des naissances, la situation ne peut que s’aggraver.

En pratique, il s’avère que le plus gros des efforts est à la charge du groupe qui reçoit – c’est-à-dire nous -, aussi bien en termes financiers (politique de la ville, protection sociale), que de dérogations à nos principes (discrimination positive, mixité imposée, quotas).

Nos immigrés gardant un pied dedans, un pied dehors et l’intégration étant en échec, la partition reste l’option la plus probable, surtout si nous approchons le basculement démographique 50/50.  Car, au fond, le scénario sécessionniste est la pente la plus naturelle d’une société “multi”. On assiste à une réislamisation des jeunes, avec des pans entiers du territoire qui créent  une espèce de contre-colonisation, par le bas, qui ne dit pas son nom.

D’où, en fin de compte, deux évolutions effarantes, là encore, jamais observées :

  • Une immigration qui diverge au fil des générations
  • Une immigration qui s’autoproduit en boule de neige

Or, face à ces micro-contre-sociétés, nous sommes comme tétanisés. Nous y repérons, non sans raison, autant de cocottes-minute, dont nous redoutons avant tout qu’elles n’explosent en même temps. Et pour l’éviter, nous sommes prêts à passer du compromis aux compromissions, en surenchérissant sur les concessions déjà consenties pour promouvoir l’intégration. C’est ce que l’on appelle, par antiphrase, les “accommodements raisonnables”, lesquels ne sont rien d’autre que des reniements en matière de liberté d’expression, de justice pénale, d’ordre public, de fraude sociale et de laïcité ou sous forme de clientélisme subventionné.

Ces renoncements permanents et la démission généralisée ne peuvent que mener à l’affrontement. Incivilités, puis sur-délinquance, puis manifestations et vandalisme. Viennent ensuite les agressions et les émeutes.

Avec comme point culminant de ce continuum le terrorisme djihadiste, dont notre pays est la principale cible en Europe. Si nous restons les bras ballants, nous courons vers des lendemains tragiques.

3) Où allons-nous ?

Pour agir, deux conditions préalables : transparence statistique et refus du discours intimidant.

Place aux statistiques ethniques et assez de discours humanistes et culpabilisateurs qui paralysent toute action.

Stop au chantage au racisme, qui, à coups de fatwas, promet la mort sociale à tous ceux qui s’aviseraient de sortir la tête de la tranchée. Face à ce terrorisme intellectuel, le choix est simple :

  • Soit on laisse tout filer et on roule vers l’abîme, en appuyant sur l’accélérateur,
  • Soit on légifère régulièrement a minima pour parer au plus pressé. C’est reculer pour mieux sauter,
  • Soit on réussit à se dépêtrer de notre camisole et à reprendre, en faisant enfin preuve de volonté politique, le volant du camion fou qui roule tout seul depuis 50 ans.

Les solutions

On ne peut empêcher les migrants de quitter leur pays. Mais nous pouvons décourager leur arrivée.

D’où 6 grands axes :

  • Envoyer, urbi et orbi, le message que le vent a tourné à 180°, en s’attaquant bille en tête à l’immigration légale, qu’il convient de diviser au moins par 10
  • Trancher à la même hauteur l’accès à la nationalité, qui doit cesser d’être automatique
  • Contenir l’immigration irrégulière, en divisant par 20 ou 30 les visas, y compris étudiants, accordés aux pays à risques, en n’acceptant plus aucune demande d’asile sur notre territoire, en abolissant toutes les récompenses à la tricherie (aide médicale d’État, hébergement, régularisations, débarquement de navires “sauveteurs”
  • Atténuer l’attractivité sociale de la France, en supprimant toutes les prestations non contributives aux étrangers, HLM compris, et en limitant à 3 enfants, par famille française, des allocations familiales, revalorisées sans conditions de revenus
  • Dégonfler les diasporas, en réduisant les types, durées et nombres de titres de séjour et en excluant les renouvellements quasi automatiques
  • Muscler notre laïcité “chrétienne” pour l’adapter au défi très différent de l’islam, en ne neutralisant plus seulement l’État et l’école, mais aussi l’espace public, les universités et le monde de l’entreprise.

Il faudra éventuellement légiférer en conséquence.

Si nous persistons dans notre aveuglement, nous allons vers un pays, où, a minima et par implosion lente, la vie ne vaudra plus la peine d’être vécue, ou, a maxima, vers un pays, où, à force d’explosions, on ne pourra plus vivre du tout.

Agissons pour nos enfants et petits-enfants auxquels notre devoir élémentaire est de ne pas léguer un pays chaotique, alors que nous l’avons reçu de nos aînés comme un cadeau magnifique.

(extraits du discours de Pierre Brochant)

Jacques Guillemain

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15 Commentaires

  1. ce chaos n’est destiné qu’à l’Europe et les Etats Unis. un grand merci au crif et à l’adl pour la stratégie de leur super opération militaire parce qu’ils ont enfin mis la main sur Vincent Reynouard tout en laissant libre cours à l’ukronazisme en Ukraine.

  2. Entre le lèche kippa et les lèches babouches mon cœur de balance pas. Moi je suis pour le béret et les charentaises.

    • En théorie oui, mais ce n’est plus le moment des élections, ou autres bulletins magouillés, mais, à la force ! Si ceci n’est pas compris, par soumission, lâcheté, ce sera la fin !

    • Souhaiter la remigration, tout en restant dans l’UE? Lacombe ta réflexion m’étonne.

  3. D’ accord bien sûr avec les 6 axes que vous proposez mais de cela 3sub horribile imperio macrondelli3 , il ne sera point question vu que l’ objectif de ce scélérat est la destruction de l’ homogénéité et de l’ économie du pays ?
    Les évènements violents à venir nous feront prendre les armes , massacrer les crapules immigrationnistes (leur liste est longue) , gagner la bataille et imposer un régime non parlementariste (menant toujours à la démocrassouille et à la décadence) militaire

  4. et exigeons que tout ceux qu’on voit sur les écrans qu’ils soient rasés de frais et non de 3 jours comme le font tous les arabes .Tous les Français qui ont une barbe mal rasée peuvent être complaisants à cette invasion .

  5. —-Bonne analyse mais il est trop tard si l’on veut sauver ce qui reste de ce pays faudra prendre les armes, les blablas ne suffiront pas surtout face à une religion conquérante et belliqueuse qui ne plie que face à la violence et la brutalité.——
    —-Sans oublier bien sûr tout ces politiques et élites qui par cupidité, lâcheté, idéologie, ont participé à cette invasion!—-

  6. Certains reprochent à Zemmour son obsession de l’immigration mais TOUT est là!!
    Même nos finances sont impactées par cette vague migratoire, cela coûte un pognon de dingue et la maintenance de la France ( bâtiments, églises, réseaux) n’est plus correctement assurée. Nous pourrions avoir beaucoup plus de choses pour les jeunes dans nos villages. Nous devons PERSISTER dans notre résistance.

    • Exact : c’est le poids des aides sociales accordées aux immigrés ( plusieurs centaines de milliards d’euros chaque année ) qui fait que l’on ne restaure plus les monuments, et que certains maires font même raser des églises faute d’argent et de financement pour les entretenir !

  7. J’approuve 100% ce que dit Pierre Brochand. Le seul problème, c’est que ceux qui ont le pouvoir réel disent et font exactement l’inverse.
    Va falloir élire quelqu’un qui fasse tout ce qu’il dit rapidement… Merde ! les élections, ça foire tout le temps… et ceux qui pourraient faire quelque chose préfèrent jouer la grande muette… qui est sourde et a de la merde dans les yeux en plus.
    Quant aux millions de veaux… tout juste bon à faire des merguez pour les bouffeurs de couscous.

  8. Autour de moi, ceux qui ont un peu d’argent, quittent le pays…
    A ceux qui sont et qui ont été Responsables de la gouvernance successive de notre pays, de notre Patrie, de la terre de nos Ancêtres (7 morts pour la France dans ma Famille Gaulliste et Résistants) sont des criminels !!

  9. une tres belle et juste argumentation mais qui le saura ? qui connaitra vos arguments objectifs ? PERSONNE A PART NOUS !nous sommes paralyses par une info qui n est pas objective et qui depend de 6 milliardaires qui defendent LEURS INTERETS et pas ceux du PEUPLE FRANCAIS .la pandemie a permis a ces putois d augmenter leurs richesses de 20 A 30 % . PLUS BELLE LA VIE il faut DESTITUER MACRON ….. en dehors de cela , point d espoir ni de reactivite ; point d avenir !

  10. L’immigration est le véritable fléau qui ravagera la société française par son bras armé islamique, et ça les enflures qui ont submergé la France catho-monarchique de mes illustres ancêtres bâtisseurs de ma Nation le savent bien. J’ai hâte qu’ils en crèvent !

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