Décodage : article malhonnête de Carole Collinet-Appéré, journaliste à FR3

Dans un article publié le 08 février 2023, dont l’auteur est Mme Carole Collinet-Appéré, est dénoncée une menace de mort adressée au rédacteur en chef du journal Le Poher.

Dans le paragraphe intitulé « Le Poher, cible de l’extrême droite » cette journaliste commence par indiquer que le 5 novembre 2022, lors de la manifestation des opposants au projet Horizon de Callac, M. Chartier aurait été « pris à parti » par les opposants.

Qu’est-ce à dire ?

M. Chartier a-t-il reçu des coups ? A-t-il été blessé ? A-t-il porté plainte et désigné ses « agresseurs » ?

Nullement  !

Alors quel est l’objet de ces mots « pris à parti » sinon de faire croire aux lecteurs qu’il y a eu des violences contre M. Chartier, ce qui est parfaitement faux.

Les accusations de cette journaliste sont donc sans fondement.

Dans le paragraphe suivant, la journaliste écrit : « Quelques semaines avant cette manifestation, un article mis en ligne par le site d’extrême droite Résistance Républicaine et signé de Bernard Germain, candidat aux législatives de 2022 du parti Reconquête à Lannion-Paimpol, ciblait déjà Le Poher ».

Ce « déjà » est lourd de sous-entendus quasi explicites.

Par ailleurs, il établit un lien évident entre les imaginaires « violences » du 5 novembre, mais surtout avec la phrase suivante de l’article : « Erwan Chartier entend demeurer “digne et calme” face aux menaces de mort dont il est destinataire. » ce qui met en cause de manière sous-entendue M. Bernard GERMAIN.

En effet, le « déjà » suivi de cette phrase sur la menace de mort permet aisément aux lecteurs de comprendre que ces différents éléments sont liés et comme mon nom est cité, on tombe dans la diffamation pure et simple.

Je me réserve d’ailleurs le droit de porter plainte pour ces écrits.

Pour conclure, j’observe que cette journaliste qui condamne la « violence » n’a pas commis d’article, sauf erreur de ma part, pour condamner les violences – bien réelles celles-là – des antifas qui ont attaqué nos rassemblements des 17 septembre et 5 novembre à Callac, agressant à cette occasion les gendarmes qui protégeaient nos deux rassemblements. Ces deux « contre-manifestations » des antifas n’étaient pas déclarées, mais étaient soutenues par les élus de gauche, notamment ceux de Callac.

Cette journaliste, sauf erreur de ma part, n’a pas non plus condamné l’agression – bien réelle celle-là – contre la présidente de l’association « les Amis de Callac et ses environs », le 28 janvier 2023 à Callac lors des vœux du maire. Pas plus qu’elle n’a dénoncé l’agression dont ont été victimes les gendarmes présents ce jour devant la mairie. Un gendarme a été blessé, comme l’a rapporté le « Télégramme de Brest ».

Cette journaliste a donc des condamnations à « géométrie variable ». Elle condamne des faits “imaginaires” mais ne condamne pas des violences réelles et constatées. Ce faisant, elle quitte la noble fonction du journaliste qui informe honnêtement ses lecteurs pour tomber dans un rôle de propagandiste.

Quant à Reconquête et tous ceux qui ont participé à la mobilisation contre le projet Horizon, nous tenons à rappeler que nous avons combattu à visage découvert et « à la loyale » sans aucun recours à la violence ou à des méthodes illégales ou douteuses.

Enfin, s’agissant de la menace de mort reçue par M. Chartier, je condamne totalement le fait et ce genre d’actions.

Il serait temps que la presse « bien-pensante » arrête ses campagnes mensongères contre les prétendues violences d’extrême droite et regarde la réalité en face.

Les seules violences commises et constatées dans le combat à Callac ont été le fait de l’extrême gauche.

Le 9 février 2023

Bernard GERMAIN