Défendre la pensée juste et ne pas subir le politiquement correct

Nos lecteurs connaissent la plume de Maurice Vidal, auteur du livre, édité par Riposte Laïque “La colère d’un Français”. Dans cette interview de 15 minutes, ils découvriront son visage, et son accent montpelliérain. Il répond aux questions de Jean Robin, animateur du site “Enquête et Débat” sur Riposte Laïque, les reculs de la République, le cancer islamiste, Eric Zemmour et sa liberté de parole, Caroline Fourest et son carcan bien-pensant…
http://www.enquete-debat.fr/archives/maurice-vidal-la-republique-francaise-recule-devant-lavancee-de-lislam/
Infatigable, notre professeur de philosophie nous a proposé, avant de goûter à quelques vacances, un dernier article, intitulé “Les violences urbaines, essentiellement communautaristes, préfigurent la guerre civile”. Il se lance, dans cet article, à une longue énumération de violences urbaines, ces dix dernières années – qu’il reconnaît bien incomplètes, de ce fléau qui ronge notre pays.
Il ne fait que rejoindre le premier texte écrit par Riposte Laïque, “La France est en situation de guerre civile, c’est un fait”, publié dans un édito, au lendemain de violences gravissimes commises sur le territoire français, souvent par des voyous racistes, issus de l’immigration post-coloniale.
Face à des faits aussi graves, que fait la police, se demande le citoyen lambda ? Nous savons que nous sommes un pays où les “flics”, appelés les “pandores”, les “poulagas”, les “keufs” aujourd’hui, ne sont pas très populaires. Il y a souvent chez les Français, contrairement aux anglo-saxons, une culture de l’irrespect contre l’ordre établi. “Mort aux vaches”, est un mot d’ordre très populaire. Pourtant, dans la France de 2010, où policiers et enseignants sont souvent les deux derniers remparts d’une République vacillante, cette coupure entre la police et le peuple ne nous paraît pas une bonne chose. Il faut reconnaître que les policiers mettent parfois du leur pour alimenter ce sentiment. Comment les Français pourraient-ils supporter de les voir, jumelles aux yeux, les verbaliser parce qu’ils roulent à 52 km/h, à l’entrée d’une ville où on limite la vitesse à 50 km/heure, sur une deux voies, à deux kilomètres du début de la commune… quand ces mêmes agents ont l’ordre, pour éviter l’émeute, de ne pas poursuivre des délinquants autrement plus dangereux ?

On aurait pu penser, après les incidents du week-end précédent, à Grenoble, et à Saint-Aignan, qu’un ministre de l’Intérieur digne de ce nom aurait pris toute la mesure de la gravité de la situation. On aurait pu attendre, surtout, qu’il propose des orientations permettant que plus jamais des violences aussi graves ne puissent se reproduire avec une telle impunité de la part des coupables. On aurait pu espérer que, conscient de l’attente de la population, il aurait tenu un discours expliquant aux citoyens de ce pays que la police va mettre toutes ses forces au service de la sécurité de tous, et de la préservation du bien commun. On attendait un discours ferme, donnant des ordres clairs aux forces de l’ordre : “Quand vous vous sentez menacés, ou si on vous tire dessus, vous avez l’ordre de tirer pour vous défendre, protéger votre commissariat ou votre gendarmerie, et les biens des habitants.”
En effet, il n’y a qu’en France que les racailles tirent à l’arme à feu sur les policiers, depuis plusieurs années, sans le moindre risque de riposte policière. Il n’y a qu’en France que, à l’instar du gendarme de Saint-Aignan, un homme qui tire, et tue, un automobiliste qui force un barrage, est montré du doigt par la presse, et par sa hiérarchie. On prèfère le gendarme – entre la vie et la mort – qui, dans le Pas-de-Calais, se fait percuter à 144 km/h ! Pas d’émeutes ! Il n’y a qu’en France que le nombre de voitures brûlées (48.000 en 2009 !) progresse tous les ans. Il n’y a qu’en France que la police, présente lorsque des supporters algériens retirent le drapeau français, y mettent le feu, et le remplacent, sur le Capitole de Toulouse, par le drapeau algérien, a les ordres de ne pas réagir. Un de nos lecteurs, Jean-Michel Weissgerber, nous explique comment cela se passe, en Algérie, quand des manifestants réclament des logements sociaux en se contentant de brandir le drapeau français, sans même incendier le drapeau algérien. Bref, il n’y a qu’en France que les forces de l’ordre ont l’ordre de se coucher, depuis trente ans, par peur de l’émeute. Résultat, il y a de plus en plus d’émeutes !
Mais Hortefeux reste Hortefeux, c’est-à-dire le ministre d’un gouvernement qui cause, de manière inefficace, depuis plusieurs années, parce qu’il a peur de l’émeute et de faire des morts. Pire, la hiérarchie policière est capable de donner des ordres qui sont, dans ce contexte, vécus comme de véritable provocations par les citoyens. Ainsi, la semaine dernière, nous avions vu nos braves pandores niçois – aux abonnés absents quand les racailles saccagent la ville, après des manifestations de soutien à Gaza – agresser les pompiers, qui avaient eu le tort de manifester pour défendre leur retraite !

Nous apprenons, dans la foulée, que notre ministre de l’Intérieur a décidé de renforcer notre sécurité… et de faire rentrer notre argent dans les caisses de l’Etat, en installant 530 nouveaux radars en 2010 ! Là encore, peu importe à notre incapable de ministre que la France soit médaille d’or de la répression routière, alors que Jeanne Bourdillon, commentant le livre de Jean-Luc Nobleaux, “Radars, le grand mensonge”, nous démontrait en deux coups de cuillère à pot l’imposture du discours officiel sur cette question.
http://radars-mensonge.blogspot.com/2009/11/1ere-revue-de-presse.html
Mais le pompon, au niveau de la hiérarchie policière – que nous prenons bien soin de séparer d’une base souvent abandonnée – sera cette incroyable mise en garde à vue de Marie-Neige Sardin. Riposte Laïque a été le premier journal à relayer l’incroyable quotidien subi par la libraire du Bourget, en novembre 2008.
http://www.ripostelaique.com/Je-suis-libraire-au-Bourget-93-et.html
Au niveau de la grande presse, c’est le silence absolu, à l’exception de quelques articles courageux d’Ivan Rioufol. Un autre journaliste, Jean Robin, sur le site “Enquête et Débat”, essaie, lui aussi, de briser le mur du silence. L’interview qu’il publie de Marie-Neige est proprement incroyable. Si les faits sont avérés – et si la libraire ment, il faut que la police nous donne sa version, au plus vite – ils sont accablants. Elle aurait été mise en garde à vue pour propos racistes, ayant dit, au bout de trois jours et trois nuits de fêtes bruyantes, à sa voisine du dessus “d’arrêter sa bamboula !”.
http://www.enquete-debat.fr/archives/marie-neige-sardin-mise-en-garde-a-vue-que-fait-la-police/
Qui a donné ces consignes aux policiers ? Si réellement il n’y a que cela dans le dossier, et qu’une femme maltraitée et régulièrement agressée – ce qui est le cas – se retrouve menottée pour si peu, les sommets de la honte et du déshonneur sont atteints par les forces de l’ordre, à cause d’une hiérarchie et d’un ministre qui leur demandent d’être impitoyables avec les faibles qui ont le malheur d’être honnêtes, et prudents (pour ne pas dire impuissants) devant les déllinquants qui les canardent à balles réelles.
Ce gouvernement est de plus en plus impopulaire. Les espoirs suscités par les discours de Sarkozy – écrits par Guaino – reviennent en pleine figure du président de la République. L’effet boomerang est terrible. Le pire est que lui et ses ministres ne comprennent pas les raisons pour lesquelles ils sont en train de se casser la figure. Comment Woerth, dans la tourmente Bettencourt, a-t-il pu s’exiber sur le Tour de France ? Ils sont incapables de comprendre pourquoi le peuple de France, qui souffre, leur tourne le dos. Ce désamour ne profite pas pour autant à une gauche qui, sur la question de la guerre civile qui s’annonce, n’a rien d’autre à dire que d’évoquer l’excuse sociale et de demander un Grenelle de la Sécurité, tout en refusant de voter la loi sur la burqa !
Nous en avons assez, comme le montre Mattheus, dans un texte repris par notre journal, de ce discours culpabilisant, et des arguments classiques qui vont avec : “On a fait venir les immigrés pour faire les boulots que les Français ne voulaient pas” ; “On les a parqués dans des ghettos” ; “La cause des émeutes, c’est le chômage et la pauvreté” ; “Il faut leur donner du travail, comme ça il cesseront de tout casser” “Nous ne faisons pas assez d’enfants, ils paieront nos retraites.” Ce discours de catholique repentant et de gauchiste compassionnel est d’abord faux, et ensuite il ne passe plus dans l’opinion.
Faut-il rappeler à ces lâches et à ces incapables ce que disait Platon : “Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, Le début de la tyrannie.”

La tyrannie, c’est également quand la liberté d’expression n’est plus possible. C’est quand on ne peut plus parler sécurité, immigration, islam, sans être qualifié d’extrême droite. A Riposte Laïque, nous défendons les personnes qui, symboliquement, sont victimes de ces lynchages, ou de la censure médiatique. Nous n’avons aucun regret d’avoir défendu Fanny Truchelut, ni d’avoir soutenu le film Fitna, de Geert Wilders. Nous osons dire que Marine Le Pen ne parle pas le langage habituel de l’extrême droite, et qu’elle n’incarne absolument pas un quelconque danger fasciste, comme le disent les gauchistes. Le danger fasciste, nous le voyons dans la France halal et dans la France racaille. Nous aimons bien Gerin et Myard, pourtant détestés par les leurs. Nous apprécions le courage de Xavier Lemoine, premier élu à parler vrai sur la réalité de l’islam. Nous reconnaissons le droit à Israël de se défendre, contre le Hamas de Gaza, ou contre une flottille islamisée. Nous osons même – crime de lèse anti-SOS Racisme – contester le racisme supposée d’une affiche du FN qui s’inquiète de l’islamisation de la France, parce que nous ne voyons pas où est le racisme dans cette angoisse légitime, même quand elle vient d’un Le Pen qui n’est pas notre tasse de thé. Nous buvons le champagne quand les Suisses font un pied de nez à Fourest, grande prêtresse du laïquement correct qui laisse la voie libre à l’offensive de l’islam. Nous aggravons notre cas en défendant Eric Zemmour, face au lynchage médiatique dont il a été l’objet. Nous savourons notre saucisson-pinard du 18 juin, populaire auprès d’une majorité de nos concitoyens, mais forcément “raciste, populiste, islamophobe et fasciste” pour les disciples du Nouvel Obs et de Libé. Comment ne pas être aux côtés de Marie-Neige Sardin et de ceux qui la défendent, aujourd’hui ?
Il va sans dire que, comme l’affirme si bien Anne Zelensky, nous ne nous sentons pas obligés d’adhérer à l’ensemble de leur action pour les défendre. Ecoutons-la : “Que leurs interdits (aux gens de gauche) sautent, et les voilà foutus. Et les voilà qui prennent pour le retour de la Bête immonde leur propre décapilotade. Mais c’est bien leur fin, et uniquement elle, qui s’annonce dans ce « mouvement » hétéroclite sur lequel ils sont même incapables de plaquer le moindre semblant de cohérence. Car ils partent d’une vieille pensée de l’homogène, mais cet homogène n’existe plus, même chez ceux qu’ils ont constitués en ennemis, et ils sont alors obligés de réunir artificiellement des éclats disparates, des singularités, des individualités. (…) J’adhère totalement à certaines des analyses de Muray, j’admire son style et sa vigueur de ton, mais je ne partage pas ses points de vue sur la fin de l’histoire et le féminisme. Vais je me priver du plaisir de le lire et de lui emprunter certaines de ses hilarantes critiques , sous prétexte qu’il ne pense pas tout comme moi ? Par contre, je note que les ténors du respect de la différence, sont incapables d’admettre la contradiction, c’est à dire l’existence d’une différence”.
Toute la différence entre Riposte Laïque et les petits policiers du politiquement correct est dans ces quelques lignes d’Anne Zelensky.
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