Delation… ou va-t-on ? (sur l’air de Vladimir Illich, de Sardou)

Un vent de délation souffle sur notre France
La justice est lynchée puisqu’elle n’est plus rendue
On sent comme une odeur de vieux souvenirs rances
Que devient donc l’honneur quand nous l’avons perdu ?
Derrière leurs grands principes on voit poindre la haine
Leurs jugements biaisés nous font devenir fous
Toi épeire délétère au centre de la toile
Mandibules acérées, tu traques le bourdon
Ce satyre prédateur regardant sous tes voiles
Devra être châtré, voila ton oraison
Tu n’as pas porté plainte devant la loi des hommes
Car tu es plus à l’aise cachée derrière l’écran
Tu reproches à ta mère d’avoir croqué la pomme
Symbole de pureté, tu penses avoir du cran !!
Tu trouves délicieux ce judicieux hashtag
Aux relents de poubelle qui donnent la nausée
On va voir ces salauds parqués dans des stalags
Tuer ce vieux male blanc pour votre liberté
Tu ne dis rien sur les viols de Cologne
Contre tous ceux qui au nom de leur foi
Ont sur les femmes tous les droits et s’ils cognent
C’est parce qu’elles ne sont rien sous leur loi
Toi, tu fermes les yeux car tu n’es pas raciste
Si un hom’ de couleur outrage ton corps blanc
Mais tu rougis de honte au nom des pacifistes
Si tu ne comprends pas que lui est innocent
Ton cerveau formaté te conduit à l’admettre
C’est devenu tendance de vouloir dénoncer
Ou est donc la morale enseignée par nos maitres
Que pour punir un crime, il faudra le prouver….

Daniel Praeger