Demain, une certaine jeunesse va se prendre un taureau islamique

En France, le défilé des militants de l’extrême droite aura choqué bien plus que les destructions de l’extrême gauche avec ses ressemblances aux SA (Sections d’Assauts) des années trente, sous la responsabilité de Röhm.

On sait comment ce serviteur homosexuel, au demeurant, a été liquidé par Hitler, non pas parce qu’il était homosexuel, mais parce qu’il posait de sérieux soucis de crédibilité auprès des responsables financiers et entrepreneurs allemands et étrangers. Ceux-ci voulaient le régime national-socialiste, mais pas ses dérives et violences urbaines trop voyantes.

Aujourd’hui, l’homosexualité est quasi entrée dans les mœurs.

Tout le monde se fiche bien qu’untel ou untel autre passe ces nuits à pénétrer les interdits passés, ou à se dilater l’oignon la nuit venue. Curieusement, l’homosexualité féminine n’a jamais vraiment posé de soucis. De mon temps, les filles se tenaient la main, riaient, se faisaient la bise. Pas nous « les hommes ». Pas nous, « les mâles », on se serrait la main, mais on matait en douce les filles. Pour ceux qui avaient une sœur, il y avait moyen d’avoir de l’info. Bref, nous étions sages finalement.

Plus tardivement, et sans doute, certains d’entre nous rêvaient secrètement, ou fantasmaient quelque peu, de vivre une aventure avec deux femmes ! A chacun son délire finalement.

À titre personnel, avec une seule à satisfaire pleinement, il y avait déjà fort à faire ! Depuis, avec l’âge, les raideurs se déplaçant, c’est le genre de délire qu’il faut vite oublier.

Aujourd’hui, plus de secrets, plus de fantasmes, plus d’interdits. N’importe quel gamin sur son téléphone peut mater un film porno, un sado-maso, et mal découvrir la beauté de la femme pour se finir dans les toilettes.

Aujourd’hui, des transsexuels viennent dans les classes d’enfants pour leur expliquer que s’ils ont cru qu’ils étaient des garçons ou des filles, eh bien « ce n’était pas sûr du tout ».

Aujourd’hui, des adultes mettent dans la tête d’une petite fille qu’elle peut, si elle le veut, avoir un zizi à la place de sa zézette, avec la bénédiction du ministre de la « destruction nationale ».

Aujourd’hui, où l’enfant s’intéresse plus à jouer au foot ou à la balle au mur qu’à la sexualité, il y a des adultes, en classe, qui leur expliquent tranquillement que sucer ce n’est pas fauter ! Que tripoter et faire plaisir à son copain de table en classe c’est plutôt sympathique.

Tout cela sans que les parents soient parfaitement au courant. À quoi bon, puisqu’il y a de fortes chances qu’ils ne soient pas d’accord et qu’ils s’interposent sur ces « leçons de vie ».

Alors, on ne sait plus trop comment faire pour préserver l’enfant. Préserver son innocence, sa tendresse, son ingénuité, ses rêves d’enfant et sa simple envie de jouer avec les copains et les copines de l’école.

Chaque période de l’enfance doit se dérouler dans la tranquillité.

Nous savons bien que si le Père Noël n’existe pas, sa magie, elle, opère. Pourquoi mettre ce Père Noël à poil et dire à l’enfant qu’il fait pipi comme tout le monde.

Après l’enfance, l’adolescence qui est et sera toujours une période difficile pour les parents et pour eux.

Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans nos sociétés.

Un cadre social a disparu. Des règles non écrites n’existent plus. Hier, il y avait un surmoi composé d’interdits silencieux. Tout le monde savait que l’on ne bousculait pas un ancien, qu’il « n’était pas bien » de mal parler à grand-père ou grand-mère. Pas besoin de le crier. Nous le savions tous sans même savoir d’où venaient ces interdits. De temps en temps, une engueulade, un coup de pied au cul, une gifle vous le rappelaient. Pas question de s’en plaindre aux parents, ils vous en mettaient une autre.

Aujourd’hui, nous avons une jeunesse complètement à la ramasse. Inculte, ne sachant pas s’exprimer, ne sachant pas lire et écrire et compter en sixième. Elle se croit investie, intelligente, mais avec un smartphone à la main, incapable d’expliquer de manière cohérente ses désirs (parfois contrariés), ses frustrations (légitimes ou non) et refusant, surtout, toute autorité. C’est cette jeunesse qui, en principe, sera aux commandes dans les quinze ans qui viennent. Ô misère.

Cette jeunesse a le mot solidaire en permanence, le mot citoyen à répétition, ceux de droit et de justice, sans même avoir compris le sens de ces mots. Par contre, elle connaît tout sur le sexe, et dans tous les sens, mais n’a rien compris au romantisme.

L’Occident se meurt. Je comprends la Russie qui veut préserver sa culture, ses us et coutumes.

Cependant, je n’irai pas jusqu’à comprendre ces pays où être homosexuel est passible de la peine de mort. Certes, ils défendent leurs cultures, me diriez-vous, et leur civilisation islamique. Mais ce sera sans moi.

Pourtant, si j’en juge la démographie, c’est bien à ce genre de société que notre jeunesse va être confrontée. J’ai une pensée triste pour nos petits-enfants.

Gérard Brazon