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Démographiquement, le peuple allemand est condamné à disparaître

Dans son livre « De la vie avant toute chose » paru en 1979 et retiré du marché 6 mois plus tard, le docteur Pierre Simon, ancien conseiller de Simone Veil, écrivait : « la vie est un matériau qui se gère ».
Manifestement, Pierre Simon n’a pas su gérer son propre matériau puisqu‘il est décédé en 2008.
La vie ne peut donc être matériau qui se gère puisque nous n’avons aucun contrôle dessus. La mort est le destin inéluctable de toute forme de vie, qu’elle soit végétale ou animale.
Puisque nous mourrons tous un jour, il faut donc au minimum 1 individu pour nous remplacer. Les hommes ne pouvant enfanter, les femmes ont donc le lourd fardeau de devoir donner naissance (en moyenne) à 2 individus pour maintenir une population stable, non vieillissante. Or il se trouve que sur 100 naissances, il y a statistiquement 48 filles et 52 garçons, ce qui ramène le taux de natalité minimal, celui qui garantit le simple renouvellement des générations, à 2.08.
La conclusion qui s’impose est évidente comme le nez au milieu de la face : un peuple qui ne se reproduit pas en nombre suffisant est condamné à disparaître rapidement. Il verra sa population vieillir et diminuer de génération en génération.
«Disparaître rapidement », parce qu’il suffit de quelques connaissances élémentaires en mathématiques pour comprendre que la démographie n’obéit pas à une progression arithmétique, mais géométrique, c’est-à-dire exponentielle.
C’est le cas du peuple Allemand. Thilo Sarrazin y a consacré un livre de 500 pages : « L’Allemagne disparaît ». Je vais faire beaucoup plus court : la démonstration irréfutable qui suit ne prend que quelques lignes.
Car les statistiques démographiques sont sans appel : la natalité en Allemagne commence à s’effondrer dès 1966, comme l’illustre le graphique suivant :
Nataliteallemagne
En 1970, le taux de natalité à 2.03 est déjà sous le seuil du simple renouvellement des générations. Mais le pire est à venir : à partir de 1975, il est sous 1.5 et ne remontera jamais. Depuis 1973, le taux moyen de natalité en Allemagne est de 1.37.
Bien entendu, ces statistiques concernent tous les habitants de l’Allemagne. Si le taux de natalité des immigrés outre Rhin est semblable à celui de la France, cela en dit long sur la disparition des Allemands de souche.
Pour avoir une idée précise du phénomène qui touche l’Allemagne, plaçons-nous en 2015 dans un pays imaginaire qui ne compterait aucun immigré et dont la population en âge de procréer serait de 1 000 individus, avec un taux de natalité de 1.4.
Sur ces 1 000 individus, il y a 480 femmes qui donneront naissance non pas à 1 000 enfants (ce qui assurerait le simple remplacement de la population autochtone sans l’augmenter), mais à 672, parmi lesquels il y aura 323 filles soit 48%.
A la seconde génération (environ 25 ans plus tard…), ces 323 filles donneront naissance à 452 enfants, parmi lesquels il y aura 217 filles.
Voici la projection démographique sur 75 ans (3 générations).
Nataliteallemagne2
On s’aperçoit qu’au bout de 3 générations la population a été divisée par un facteur 5, soit une réduction de 80% : il n’y a plus que 204 naissances en 2090.
Si ce pays imaginaire voulait maintenir sa population stable, il devrait accepter 80% d’immigrés après seulement 75 ans.
On constate donc qu’un peuple qui a un taux de natalité insuffisant est condamné à pratiquement disparaître en moins d’un siècle, ou à tout le moins de devenir fortement minoritaire dans son propre pays.
Dans l’hypothèse où ce pays imaginaire accueillerait 80% d’immigrés musulmans pour compenser sa dénatalité, alors il ne resterait vraisemblablement plus qu’à le proclamer République Islamique.
En Allemagne, la disparition des Allemands de souche est masquée temporairement par l’allongement de l’espérance de vie, qui compense la dénatalité et donne ainsi l’impression aux crétins que la population de souche n’est pas en train d’être remplacée à vitesse V.
Mais qu’est-ce que l’Allemagne ou la France au fait ? De simples régions géographiques délimitées par des frontières arbitraires ?
Si ça se résume uniquement à cela, ces pays ne disparaîtront jamais.
Et qu’est-ce que le Japon ? Une simple archipel, et rien d’autre ?
Donc à supposer qu’on pourrait, par magie, éliminer instantanément tous les Japonais et les remplacer par 120 millions de Mexicains en ponchos et sombreros, sirotant une tequila tout en mangeant des tacos, c’est donc dire que le Japon serait toujours le Japon ?
Autrement dit, le Japon sans les Japonais serait-il toujours le Japon ?
Le Premier Ministre a affirmé récemment que la France sans les Juifs ne serait plus la France.
Pourtant, on s’acharne depuis 40 ans à vouloir nous faire croire que la France sans les Français serait toujours la France.
Pierre Tremblay