Depuis 40 ans, on balance des milliards dans les cités : pour rien !

La pandémie que nous vivons et le confinement absolument obligatoire qui est imposé, puisque nous ne disposons pas du matériel sanitaire qui aurait pu l’alléger (masques et tests) et qui est pratiqué par une majorité des Français, prouve la volonté de se protéger et de protéger les autres, mais ce n’est pas le cas sur tout le territoire.

Les images télé, les témoignages du Samu, et surtout la situation dramatique des hôpitaux et cliniques privées, du personnel soignant, des policiers, ambulanciers, pompiers, nous informent sur le non-respect des ordres du gouvernement, du ministre de l’Intérieur et des préfets, dans de nombreuses banlieues de la périphérie parisienne et dans certains arrondissements du nord de la capitale, les 18,19 et 20, mais également dans de nombreuses zones de non-droit partout en France.

Il n’y a plus de place en réanimation, il n’y a plus de lits et d’appareils respiratoires de disponibles, en Île-de-France, malgré les évacuations difficiles vers d’autres régions de l’Ouest.

Et cela risque de s’amplifier à cause du prochain « Ramadan ».

Il faut que cela se sache. Il faut que cela soit dit : « réparer et redynamiser les quartiers oubliés de la République » n’aura été qu’un échec total.

1977 – Réhabilitation de 53 cités HLM dégradées. Le ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, annonce la création d’une police de proximité pour « contrer les violences urbaines ».

1981 – Création de ZEP (Zones d’éducation prioritaires) pour lutter contre l’échec scolaire. Plusieurs millions alloués aux établissements.

1983 – Lancement du plan « Banlieue 89 », par l’architecte socialiste Roland Castro. Objectif : désenclaver les banlieues et redonner une « couleur » aux cités (voir 1977).

1996 – Mise en place de 30 ZFU (Zones franches urbaines) par Alain Juppé : avantages fiscaux aux entreprises qui s’y installeront afin de favoriser l’emploi au sein des quartiers minés par le chômage.

1999 – Programme de rénovation urbaine et de solidarité : 20 milliards investis sur 6 ans pour éviter les « ghettos ». Après ce premier programme, mis en place par Lionel Jospin, second plan de 5,4 milliards supplémentaires sur 5 années.

2005 – Jean-Louis Borloo, lance un programme national de rénovation urbaine (PNRU). But : Refonder le parc de logement locatif social, destruction des logements vétustes et construction de nouveaux bâtiments : coût 46,5 milliards en 10 ans.

2008 – Plan « Espoir banlieues » par Fadila Amara, chargée de la politique de la ville : un milliard investi dans 215 quartiers. 4 000 policiers affectés dans les quartiers sensibles.

2013 – Le gouvernement Ayrault se concentre sur la politique de la ville et plus précisément sur 1 300 quartiers prioritaires (500 millions par an). Mise en place d’un dispositif d’emplois francs qui alloue 5 000 euros à chaque nouvelle embauche d’un jeune, non diplômé, issu de ces quartiers.

2015 – Manuel Valls condamne « l’apartheid » (déjà) présent dans certains quartiers et demande la construction de logements sociaux dans toutes les communes qui n’atteignent pas le quota de 25 %.

Où en sommes-nous, en 2020, après plus de 43 années de « Plan pour les banlieues » ? Bien pire qu’en 1977, vraiment bien pire.

Des milliards de francs, puis d’euros, gaspillés en pure perte et pas la moindre amélioration, bien au contraire. De 53 quartiers dégradés, en 1977, nous sommes passés à plusieurs centaines sous contrôle des dealers délinquants qui, malgré le confinement, poursuivent leurs trafics et leurs livraisons.

Si le ministre de l’Intérieur, ou, à défaut puisqu’il ne se prononce pas, les préfets, n’appliquent pas un « couvre-feu », assorti des ordres nécessaires aux forces de l’ordre, et si elles sont impuissantes, à l’armée, alors faudra-t-il envisager la « loi martiale », avec l’appui des « bérets verts » ?

Pourquoi ne pas avoir écouté Malek Boutih par exemple, cet ancien élu PS et président de SOS Racisme : « La priorité des priorités est de rétablir l’ordre républicain dans tous les territoires qui vivent en marge de la République. Aucun plan ne peut s’appliquer, aucun résultat ne peut être espérer, si la situation reste à l’identique, bien au contraire, la fracture, déjà terrible, va continuer à s’aggraver. »

Malek Boutih ne s’est pas trompé : « la situation s’est aggravée, jusqu’à devenir incontrôlable ».

Ces quartiers n’ont plus aucune espérance. Ils sont « gangrenés » par la violence.

Les habitants de ces quartiers ne croient plus à l’État, ne croient plus à la justice, ne croient plus à la police.

Ce n’est qu’à l’instant où l’ordre républicain sera rétabli qu’il sera possible d’envisager des mesures, mais aujourd’hui cela est inimaginable.

Le diagnostic est pourtant simpliste : nettoyage (pas au karcher, comme cela avait été promis par Sarkozy, une de ses promesses non tenues !) par les forces de l’ordre, par les gendarmes et même par l’armée, si nécessaire (comme réclamé par Samia Ghali, à Marseille) de toutes les zones de  non-droit. Interpellations, arrestations et condamnations de tous les dealers et leurs équipes de surveillants, tous ceux qui narguent la police, et placement en détention puis expulsion immédiate des étrangers. Retrait de la nationalité française à tous les condamnés, puis expulsion à l’issue de leur peine.

Ce sera seulement quand ces quartiers, ces zones, seront « nettoyés », ce sera seulement quand les « juifs », les « chrétiens » et les Français de quelque origine qu’ils soient, pourront y revenir, quand les enfants pourront rejouer dans les parcs et les femmes circuler en toute sécurité, qu’il pourra être envisagé d’investir quelques milliards dans la rénovation et la construction de tout ce qui a été dévasté par la « racaille ».

Manuel Gomez 

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32 Commentaires

  1. Nous ne voulons plus d’Africains musulmans et de Nord-Africains musulmans en France. Ce ne SONT PAS des Européens. Ils sont DIFFÉRENTS de NOUS occidentaux. Ils ne peuvent vivre qu’avec leurs semblables, leurs frères, là-bas de l’autre côté de la Méditerranée, partageant leur langue, leurs coutumes, leur propre législation, leur médecine, leur ramadan, leur rythme de travail (vendredi férié), leur façon de s’habiller, leur feignardise, etc… Nous n’avons RIEN en COMMUN avec ces gens là. On leur a donné leur chance, ils n’ont pas voulu la saisir, ÇA SUFFIT. Il faudra bien un jour réagir et les expulser. DEHORS.

  2. mais au moins nous avons la satisfaction de savoir que notre argent se retrouve au bled et construit des résidences secondaires de luxe pour notre lumpen électorat

  3. Merci Monsieur..je suggère un retour d’ascenseur..”La valise ou le cercueil”..tous les jours dans nos boîtes aux lettre à une certaine époque..il m’en reste encore..

  4. La seule solution c’est comme en 1962, retour au bled point barre, aucune autre solution ! chacun chez soi !!!!!! les gnoules en Gnoulerie et les gaulois en Gaule

    • Brenneke ATS 12/70. Plus rapide et moins cher et surtout, définitif! Y reviennent plus…

  5. Un détail: en 1977, ce n’était pas Chevènement le ministre de l’Intérieur mais Christian Bonnet

  6. On nous dit qu’ils ne peuvent pas rester confinés parce que leurs logements sont trop petits.
    Et si on en profitait pour compter combien il y a d’habitants dans chacun d’eux .
    On n’entend plus parler de recensements.

  7. De Zola on connait surtout Germinal, mais La Joie de Vivre est très intéressant. Pour résumer sans trop gâcher, je dirais simplement: Nourrir la VERMINE alimente la misère, vouloir rendre tout le monde heureux fait surtout des malheureux.
    Dans ce cas, c’est encore pire, parce que le personnage principal du roman le fait sur son argent. Là il s’agit d’argent littéralement volé!!

    • Mon roman de Zola préféré, une sorte de père Goriot au féminin, la jouissance dans le sacrifice consenti très chrétien,malgre tout je l ai ressenti comme positif

  8. Vous savez bien Manuel que ce n’est pas pour rien !
    Les politocards savent bien ce qu’ils achètent avec l’argent des contribuables.

  9. Bravo Manuel ! Tout est dit . Et , pour l’instant , nous n’avons , comme seule arme , que notre bulletin de vote pour virer légalement les incompétents (euphémisme ) qui nous gouvernent . Français , NE VOUS TROMPEZ PLUS !!!!!!!!!

  10. Plus d’un milliard par an englouti pour les banlieues. Les Echos du 31/10/2002 (Dominique Chapuis).

    • Et toujours le même slogan « Toute la lumière sera faite sur cet acte odieux qui vient endeuiller notre pays »

      «Le seul slogan qui vaille est simple.

      MUSULMANS HORS DE FRANCE.

  11. Oui, des milliards depuis des années ! Pour des grosses merdes !!!

    • et d’aprés tv liberte on apprend que l’OFII l’office francais de l’integration imigration veut donner 2500 euros pour faire repartir ces immigrés plus le prix de l’avion plus une prime pour qu’ils s’installent bien chez eux !!! incroyable !!! Es ce vrai ???? TVL difuserait donc des fakesnews ou bien ce sont nos merdias qui oublient de communiquer !!!!! a suivre

    • leurs zélites qu’ils ont mis au pouvoir en toute connaissance de cause !!!! faut rermonter la chaine des responsabilités !! aucun de ces français ne peut dire qu’il ne savait pas !! nous sommes des veaux des autruches des moutons lol mdr

  12. Rectification de la petite erreur constatée: en 1977, Christian Bonnet est ministre des gouvernements Barre II et suivants jusqu’ en mai 1981, auparavant c’ était Michel Poniatowski dans les gouvernements Chirac et Barre jusqu’ en 1976. Chevènement ne fut ministre de l’ intérieur que de juin 97 à septembre 1998 alors remplacé par Jean-Jack Queyranne pour raison de santé puis de fin 98 à août 2000 dans le gouvernement Jospin.

    • Chevenement le ministre de l’intérieur qui voulait désarmer les flics face aux petits souvageons . Il fera sa petite crise de nerf et démissionnera ,ce qui ne fut pas une grosse perte .

  13. fallait utiliser ces milliards pour les emmurer comme a Alésia en 52 , les romains aurait eu vite fait eux , et ensuite y taper le coronavirus

  14. Bonjour, il y a une erreur : JP Chevenement n’était pas ministre de l’intérieur en 1977, dans le gouvernement Barre, avec Giscard comme président. Par ailleurs, citer Malek Boutih comme référence de la catastrophe annoncée, alors que lui-même en tant qu’élu socialo de l’Essonne et surtout président de SOS racisme a été l’un des principaux artisans de la situation actuelle des banlieues, est totalement déplacé. A rapprocher de la déclaration de G.Colomb sur le cote à cote qui va devenir un face à face : quand on a encouragé, promu et financé le multiculturalisme (avec les fonds publics), on n’est pas crédible pour en constater l’échec quand on n’a rien fait pour corriger le tir. Un pyromane ne peut s’autoproclamer pompier. Cdt

    • Rejoindre la discussion…Romans sur Isère théoriquement ville paisible capitale de la chaussure, cette ville qui ne trouve plus chaussure a son pied, car délocalisation des entreprises vers les pays avec une main d oeuvre moins chère, donc licenciement, échec des politiques locaux, notamment cet ex Maire socialiste Henri Bertholet qui a fait monter l immigration dans le quartier de la Monnaie a Romans très dangereux, vivier des salafistes islamistes extrémisme et trafic de drogue dans toute les rues, ce Maire a payer des voyages aux musulmans pour qu ils aillent en vacances dans leur bled, et oui cela existe, payé par les subventions de cette municipalité, j habite dans la Drôme et croyez moi la vérité est réelle. Le terrorisme existe partout même dans les lieux paisibles.

    • Pour ce qui concerne M. BOUTIH, je suis entièrement d’accord avec vous ! Je n’ai jamais entendu une personne de SOS RACISME s’offusquer des attentats meurtriers commis en France au non de l’islam…. Pas plus que les autres assos et groupes d’influence d’envahisseurs d’ailleurs…..

    • La ” fameuse Marche des Beurs ” reste dans les consciences des politiques : ils ont peur de ces quartiers , et ils le montrent , honteusement , puisque le confinement ne vaut pas pour les cités !On a tous vu la video de Francs Moisins , l ‘autre soir ; keufs allumés au mortier et bombes agricoles , du haut des fenêtres des barres HLM !!!!Ediffiant de voir les flics se barrer , la queue entre les pattes !Et après , ils ne sont pas revenus ! Donc , territoires à part , ces cités ;tant que le shit donnera du blé , que les parents de racailles seront souples , que l ‘armée ne rentrera pas dans ces quartiers : rien n’y fera et la fracture s’aggrandira , c’est certain !
      Et la peur étant côtés flics et politicards = résultat 00000000000 !!!!!!!!

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