Mais jusqu’où iront-ils ? Jusqu’où allons-nous choir ?
Est-ce la fin d’un monde, seulement les prémices ?
En quarante ans d’imprécations incantatoires,
Nous ne sommes plus au bord du gouffre mais des abysses.
A voir ce pays s’effondrer, se déliter,
Lui qui était le phare de toute l’humanité,
Depuis des siècles, de par le monde, référencé,
On est en droit de s’inquiéter, s’interroger.
Est-ce une déliquescence voulue, organisée
Par des lobbies dont on ne sait les intérêts
Ou juste une conséquence de la médiocrité
Qui dans tous les domaines a été imposée ?
Car s’il est bien une chose qu’il nous faut constater
C’est le vide, le néant, qui, le quotidien fait.
La déculturation et l’endoctrinement
Sont les nouvelles normes du terreau, du ferment
D’une société perdue, en manque de repères
Qui a vu s’effondrer le socle séculaire.
Finie la religion, laïcité oblige,
Et sa morale vouée aux pires anathèmes ;
Effacée la Famille, l’égalité s’érige
Comme une norme absolue, sur la nature même ;
Oubliée la saveur du travail accompli,
Ce mot tant exécré par cette socialie ;
L’ordre, l’autorité plus que jamais honnis,
Sans parler de l’évocation à la patrie.
Depuis l’avènement de la gauche aux manettes,
Des valeurs millénaires jetées aux oubliettes,
Au nom du progrès, d’une égalité suspecte,
Ce pays a plongé dans une fange infecte.
L’instruction dite publique devint l’éducation
Le « savoir lire, écrire, compter » une fiction,
Le maître disparut, symbole des sanctions,
Au profit du professeur, ce n’est anodin,
Comme le dit Brighelli « La fabrique des…crétins »
La rime, c’est vrai, pouvait prêter à confusion !
Depuis quarante années, s’instaure la décadence,
Le lavage de cerveaux où culture, connaissance
Sont reléguées dans les plus bas-fonds des audiences,
Fin de soirée, voire sur des chaines, l’inexistence.
Entre séries et films qui font l’apologie
Du conformisme ambiant correct politiquement,
Qui ne laisse aucun doute quant à la tyrannie
Médiatique dénoncée par un vilain pensant,
Et jeux télévisés aux concepts indigents,
Où la « diversitude » vaut caution de gagnant,
On peut se demander si cet abrutissement
N’est pas la condition organisée sciemment,
Pour empêcher toute réflexion ou questionnement
Sur des sujets sensibles tus volontairement…
C’est ainsi que dans les années 2000 surgirent
Une flopée d’émissions où l’inconnu fut sire,
Proclamé roi par les bien-disants du spectacle
Mis en lumière par de douteux, pervers oracles.
Le quart d’heure de gloire accordé aux moins que rien
Loana, Nabilla, « telle est réalité »
Saint audimat créa les idoles de demain,
Icônes d’une civilisation décérébrée.
« Une idole se meurt, une autre prend sa place »
Les idoles d’aujourd’hui s’en vont, s’en viennent et passent.
Tout n’est qu’audience, retour d’image, part de marché
Tant pis, si sur la route, gisent quelques suicidés.
Depuis quarante années où insidieusement
La gauche s’est emparée du quatrième pouvoir
Ces messieurs et ces dames font la pluie, le beau temps
En fonction de leurs désirs, de leur bon-vouloir.
De gauche et d’extrême gauche, leur parole est sacrée,
Ils ont la science infuse et le savoir inné
Quant à ce qui est bon et ce qui est mauvais,
On ne peut les accuser d’impartialité…
Obama est gentil, Poutine est le méchant,
Sur toutes les chaines comme un leitmotiv lénifiant,
A force d’asséner, ça finit par rentrer,
C’est qu’ils s’en donnent du mal à nous rééduquer !
Sans déconner, mordre la main qui les nourrit,
Ce serait contraire à la déontologie !
Ainsi l’on voit fleurir à longueur de paroles
Des Fourest, des Askolovitch et des Cayrol
Certifiés, qualifiés, vérifiés socialos,
Authentifiés comme ultime défense aux fachos.
C’est qu’on ne plaisante pas avec ces choses Mossieur !!!!!
Les zeures les plus sombres, le bruit des bottes odieux,
Car ce n’est plus la menace crainte d’une extrême droite
Mais d’une ultra, Beauvau, Matignon restent coites.
Car s’il est une constante et même une évidence
C’est que la gauche n’apprécie pas la « dissidence »
Quarante ans à nous dire ce qui est bien et bon
A nous endoctriner, formater les esprits
Au mépris des espoirs, des rêves et des envies
De ceux qui pensent autrement et font sécession.
La gauche a réinventé le carcan moral
Où tout ce qui est hors sujet est amoral
Interdiction de dire ou même de penser !
Mais ce n’est pas une dictature, vous plaisantez,
On n’en est pas au même niveau que la Corée !
Menfin au pays des droits de l’homme avérés
Le comble serait de ne pouvoir manifester
Ou d’être menacé pour des mots publiés
De subir des pressions, suivant comme vous votez,
D’avoir la horde d’associations es dignité
A vos trousses, toute prête à vos euros tirer,
Avec des magistrats enclins à les aider.
La France n’est pas une nation dictatoriale,
Flingue sur la tempe, n’en déplaise au Front national !
Oréliane
http://la-dissidence.org/2014/02/17/la-cas-socialisation-de-la-france/