Des huiles du Pentagone commencent à envisager une victoire russe en Ukraine

Depuis le début de l’opération spéciale d’éradication des nazis en Ukraine, les chaînes françaises de désinformation continue n’ont cessé de mentir. En encensant un Zygomyr aux décisions fantasques, en présentant les avancées ukrainiennes d’un kilomètre comme de grandes victoires, sans jamais parler des reculs, et en dénigrant systématiquement les forces russes. Le pragmatisme des hauts gradés américains devrait les ramener à la réalité.

L’armée russe a su s’adapter aux forces de l’OTAN

Si beaucoup de gouvernants aux USA se signalent par une inculture crasse au plan international, leurs conseillers (les têtes d’œuf comme on les appelle) et les militaires de haut rang, maintes fois échaudés, sont plus réalistes. Et comme ce pays est moins verrouillé et plus pluraliste que la France au plan des médias, les infos fuitent.

Selon un rapport des experts du Pentagone, le Kremlin a rapidement appris de ses erreurs au début de la guerre, et a modifié ses tactiques pour mener une guerre d’usure implacable contre les troupes internationales sous bannière ukrainienne… L’industrie russe s’est également renforcée pour répondre à la puissance de feu otanesque.

La Russie est redevenue la maîtresse de la guerre d’attrition. Comme au temps où elle affrontait les nazis. Une étape intermédiaire pour reconstituer ses forces, avant de relancer la guerre de mouvements.

Des généraux étasuniens ont fait un constat désabusé à des journalistes du « Wall Street Journal ». Ces hauts gradés ont observé que, sur le terrain, l’armée russe s’est constamment adaptée aux changements survenus sur les champs de bataille. Ridiculisant les prétentions du Zygomyr de récupérer les régions contestées. Et comme les décideurs lisent le « journal des élites », de plus en plus d’élus regimbent à gaspiller l’argent des contribuables US pour maintenir à flot un malfrat qui refuse de rendre compte de l’usage qu’il a fait du grisbi.

Sans le dire ouvertement, une paix reconnaissant la ligne de front actuelle permettrait de sauver les meubles. L’intransigeance du Zygomyr encouragée par le sénile de la Maison Blanche risque de conduire à l’effondrement de l’Ukraine et à sa disparition pure et simple en tant qu’État, après les élections US de 2024. Les Polaks et les Roumains revendiquent déjà en sourdine leur part du gâteau.

Le complexe militaro-industriel russe a rapidement évolué

La Russie a modifié et renforcé son complexe militaro-industriel pour décimer les troupes ukrainiennes, tout en ruinant les pays fournissant à Kiev un soutien militaire ininterrompu.

Pour préserver son armée de l’air, garante de sa supériorité aérienne, Moscou a modernisé ses bombes pour en faire des « armes ailées ». Les avions de chasse russes évoluent assez loin de la ligne de front pour tirer massivement des bombes planantes, ciblant les troupes ukrainiennes. Ces bombes volent bas pour échapper à la plupart des défenses aériennes utilisant des systèmes de radar. Et elle sont loin d’être toutes abattues comme le prétend la propagande du Zygomyr.

À cela s’ajoute un nouveau drone kamikaze russe, facile à fabriquer à un coût minime. Truffé de composants électroniques « interdits » par la coalition, mais que des pays du BRICS et d’autres continuent à fournir. Ces engins font des dégâts considérables chez les Ukronazis. Et ils contribuent à saper leur moral, déjà mis à mal par les champs de mines.

De façon tout à fait logique, la Russie a éloigné les postes de commandement et les dépôts de munitions des lignes de front, afin de les mettre hors de portée des roquettess Himars fournies par les Ricains. Corollaire de ces décisions, les Russes ont amélioré le rayon d’action et le ciblage de leurs propres missiles.

Au plan défensif, les soldats russes n’ont cessé de creuser des tranchées profondes et hautement fortifiées. Une partie de leurs chars et véhicules blindés sont cachés dans des bosquets, sous des filets de camouflage, et effectuent de courtes sorties pour allumer les Otano-Ukrainiens avant de se replier rapidement.

Une guerre de Zoulous

Des généraux étasuniens déplorent que la formation et l’entraînement de la soldatesque otanienne soient inadaptés contre l’armée russe. Espérant compenser par le nombre la puissance de tir de l’ennemi, le Zygomyr et ses stratèges mènent leur guerre à la zoulou. Sans se soucier des pertes, eux qui sont bien planqués dans leurs bunkers à l’arrière.

Comme à la bataille d’Isandhlwana, le 22 janvier 1879 en Afrique du Sud, où une alliance des tribus réunissant 40 000 guerriers affrontait 1700 Britanniques. Avec des sagaies et quelques mousquets contre des canons. Malgré l’écart technologique, les Zoulous ont remporté la bataille. En submergeant sous le nombre leurs ennemis. Tous tués. Mais en abandonnant 35 000 cadavres. Soit 20 Zoulous tués pour un Anglais. C’est à peu près le ratio des pertes ukrainiennes dans les secteurs les mieux défendus par les Russes.

Les Ricains commencent à en avoir assez du jeu de massacre

Dans le sud, pour protéger le couloir stratégique menant à la Crimée, les Russes ont intensifié la couverture du terrain par des drones explosifs téléguidés qui foncent sur les véhicules blindés ukrainiens et les transports de troupes, les mettant hors service. Le Zygomyr pleurniche et exige encore plus de matos. Et un engagement physique accru des otanesques. Comme ces Boches retrouvés rôtis dans leur char. Et ces Français ratatinés dans un poste de tir. Des actes de belligérance directe de plus en plus fréquents.

Maintenant que Moscou domine la guerre électronique, les « conseillers » de l’US Army ont constaté que les troupes ukrainiennes perdent des centaines de vecteurs, missiles et drones, chaque jour parce que les équipements de brouillage russes parviennent à les dévier, les faire tomber en rase campagne, et parfois même à les récupérer.

Selon un rapport du think tank britannique « Royal United Services Institute », les Russes abattent au minimum 10 000 drones ukrainiens par mois. Pour ces experts catastrophés, la guerre électronique est une composante essentielle des tactiques russes et contribue aux pertes stupéfiantes que subit la flotte d’appareils offensifs de Kiev.

Enfin, le complexe militaro-industriel russe s’est renforcé malgré les sanctions économiques imposées à Moscou. La Russie a doublé sa production de missiles par rapport à son niveau d’avant-guerre. Et ce sont les galonnés de Washington qui le disent, Moscou est en capacité de fabriquer deux millions d’obus d’artillerie par an. Ainsi la Russie produit désormais plus de munitions que les États-Unis et l’Europe réunis, dont les arsenaux sont en rupture de stocks.

On croyait épuiser les Russes. C’est l’inverse qui advient. Pas besoin d’être un fin stratège pour déduire que la production actuelle de munitions rendra l’Ukraine encore plus vulnérable à une intensification des attaques russes dans les mois à venir.

De l’eau dans le gaz chez les alliés

L’incompétence du Zygomyr et son obstination imbécile ont fini par inquiéter les Ricains. Ils trouvent que les militaires ukrainiens tirent au hasard des quantités phénoménales d’obus et de drones, en espérant qu’un ou deux causeront des dommages à l’ennemi. Du moment que les généreux sponsors les leur fournissent à tire-larigot.

Mais cette guerre à la zoulou a ses limites. Le Pentagone a invité les officiers ukrainiens à mieux définir leurs cibles et à concentrer leurs forces sur les points de rupture potentiels le long de la ligne de front, longue de presque 1 000 kilomètres. Mais les Ukronazis, comme leur chef, n’écoutent rien ni personne. Ils continuent à pilonner de loin les défenses russes et avancent à peine. Kiev a tiré 2 millions de munitions d’artillerie de 155 millimètres depuis le début de la guerre, épuisant presque tous les stocks occidentaux, pour des résultats dérisoires.

Par ailleurs, le Pentagone a reproché au Zygomyr de trop compter sur les drones d’observation, au lieu de s’appuyer sur des forces de reconnaissance au sol. Encore faudrait-il les trouver ! Il n’est pas évident de transformer des paysans mal dégrossis en commandos d’infiltration. D’autant que l’encadrement a souvent été promu, moins pour ses qualités militaires que pour sa dévotion au Zygomyr. On le savait depuis longtemps. Mais le fait qu’on le dise marque un changement notable.

Les « conseillers » Yankees ont aussi insisté sur la nécessité d’assouplir la rigidité de la chaîne du commandement, afin que les officiers subalternes aient plus de latitude pour exploiter les opportunités se présentant au combat. Mais comment insuffler l’esprit d’initiative à des gens craignant la balle dans la nuque s’ils commettent une erreur ? L’obéissance passive est leur meilleure assurance vie.

Christian Navis

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