Didier Pleux, L’éducation bienveillante, ça suffit !

Il fut un temps où l’éducation avait des allures de dressage : tu n’obéis pas ? Tu ramasses une gifle, une fessée, une punition! Didier Pleux a connu cette époque, s’en est bien sorti, comprend l’attitude actuelle, gentille, empathique, permissive, mais cette compréhension ne l’empêche pas de voir à quel point gentillesse et compréhension peuvent être nocives pour un jeune humain qui doit devenir adulte, qui doit pouvoir vivre dans un monde nécessairement plein de frustrations, un monde où il devra se faire une place, un monde où il ne connaîtra que très peu d’empathie….

             À l’heure actuelle, on est vraiment passé d’un  extrême à l’autre et l’auteur nous montre que l’extrême actuel n’est guère plus intéressant pour l’enfant que le précédent : l’enfant se croit le centre du monde, a des exigences, se révolte si elles ne sont pas satisfaites…. est malheureux. Il rend les autres malheureux, finit par se sentir bien seul et ne  se prépare en rien à une vie digne d’adulte !

Seuls des enfants hyper sensibles et gentils par nature peuvent bénéficier d’une éducation bienveillante. Les « forts » de l’ancien temps, ceux qui arrivaient à devenir encore plus forts dans un environnement peu compréhensif et se préparaient ainsi à la lutte pour un avenir intéressant, s’imposent maintenant pour attirer l’attention, pour se rendre « intéressants »… se sentent dans un vide épouvantable. Ces « forts » étaient nombreux.  Ils faisaient la fierté de la famille, de la société… son progrès. Actuellement, nous n’observons que trop d’exigences, trop peu de dignité, si peu de résistance à la frustration présente dans la vraie vie.

Ce livre indispensable tente de montrer, de démontrer, aux parents aimant leurs enfants, que l’éducation est indispensable, que les frustrations en font nécessairement partie et que les humains les plus heureux sont ceux qui ont été préparés à la vie, non ceux à qui la vraie vie a été épargnée jusqu’à l’âge adulte.

Terminons par un petit extrait :

La conclusion des théoriciens de l’éducation positive ou bienveillante coule de source : il faut éviter les conflits, ne pas provoquer de colères chez le tout-petit au risque de provoquer des dommages neuronaux irréversibles. Et on peut ajouter comme argument corollaire : l’éducation ne doit se  faire que dans un climat sans stress, chaleureux, sécurisant, empathique. Or, selon moi, c’est absolument antinomique, car tout apprentissage réel, quel qu’il soit, n’est pas toujours voulu, « désiré » ou « aimé » par l’enfant ! (p.69)

Et insistons : aucun apprentissage – non, aucun ! – ne  peut se faire sans stress mais la réussite après les efforts, le stress, donne une fierté aussi agréable qu’encourageante pour l’avenir. Et je vois autour de moi tant et tant de jeunes déprimés, sans but, sans enthousiasme, sans courage… que je comprends la réaction de Didier Pleux, espère qu’il  sera compris et suivi.

Mia Vossen

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4 Commentaires

  1. Un gosse qui ne connait pas la” pied au cul thérapie “, à qui l’on cède sur tout, que l’on auréole de toutes les qualités , tellement casse burnes que l’on préfère confier son éducation à mamie, qui à 14 ans se saute une enseignant(e ), à qui on épargne toutes les contraintes , qui “sait ce qu’est la pzauvreté pour avoir vécu avec 1000euros mensuels “, qui ne supporte pas la contradiction , et croit qu’il a
    raison sur tout …..un type qui à 40 ans est diagnostiqué comme psychopate et dangereux pour tous : c’est MACRON !

  2. Exact !! Un enfant ne sait rien , à besoin que son parcours vers l’âge adulte soit canalisé entre ce qu’il ne faut pas faire et le reste. Il a besoin de ces limites ,et ce n’est pas toujours par la douceur qu’elles doivent lui être montrées.

  3. Tout à fait d’accord. Le “dressage” d’avant n’était pas bien. Mais l’extrême permissivité présente est tout aussi néfaste. Mais cet excès est voulu par ceux qui veulent en tirer profit car le sage équilibre ne leur rapporte rien.

  4. pendant 2000 ans “tu fais chier, tiens une claque dans la gueule” et on a monté une Civilisation tellement brillante qu’ils en ont fait flipper ceux qui Nous gouvernent aujourd’hui au point où, en imitant les manouches et les reubeux, ils utilisent leurs propres gosses comme boucliers humains afin de faire avancer point par point leur présence d’invasion non seulement territoriale mais psychologique, culturelle, artistique, industrielle et politique par le biais de la terreur économique. faut s’approcher des écoles publiques en cour de récré vous pouvez entendre leurs cris libres de toute entrave à 1km à la ronde. (je ne sais pas comment se démerdent les instits, ils doivent être complètement trépanisés).

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