Différences entre les manifestations en Israël et en France

D’une courte tête, les brailleurs de rue israéliens, ont devancé les Français. Les Français, pas les brailleurs de rue français. Car les situations de départ sont radicalement différentes, en Israël et en France.

En Israël, après plus de trois ans d’errance électorale, les Israéliens ont finalement donné une majorité à la droite patriotique. Il faut dire qu’il était difficile de faire pire que la dernière clique de dégénérés : elle a fait entrer des nazislamistes au gouvernement. L’administration et le milieu politique, ce qu’on appelle “deep state” étant aussi pourri, voire plus, en Israël que dans la plupart des pays de l’UE et des USA, les merdias locaux ont immédiatement relayé les appels à l’insurrection de toute la vermine woke infestant le pays. En France le CEMA de VILLIERS “a été démissionné”, pour moins du dixième des propos tenus par quantité d’ex chefs d’état-major, et autres officiers supérieurs. Vu l’état du monde occidental, le premier ministre israélien est sommé, par la pourriture au pouvoir dans ces pays, de faire ce que demande les déjections hurlant à la mort, tous les samedi soir à Tel-Aviv.

Sauf que, la réforme judiciaire en cours qui désespère les occupants arabo-musulmans et les déchets anti-juifs du monde entier, cette réforme n’a pour but que de mettre fin aux nuisances des rats de palais de la cour dite suprême, afin qu’ils redeviennent des juges, avec seulement leurs prérogatives de juges. Car ces sales bêtes, qui se cooptent entre elles, ont la mauvaise habitude de déclarer illégale, la moindre décision qui leurs déplaît. Ce qui est déjà très abusif. Mais en plus, véritable monstruosité juridique, des saletés à liquider d’urgence, se permettent depuis des décennies d’invalider toutes les lois selon le seul critère de leur idéologie “woko-mondialiste”.

Ces pourritures n’ont qu’un seul objectif : “couper tout lien entre le pays Israël et le judaïsme”. Donc, il y a plus de trente ans, ils ont commencé par interdire le parti patriotique sans compromis, fondé par le regretté Meir KAHANE H.Y.d. Sans le moindre argument factuel, ces rats de palais ont déclaré qu’il s’agissait d’un parti “extrémiste, raciste et xénophobe”. Comme les Français à propos du FN, les Israéliens ont gobé ça sans réaction à la hauteur. Leur coup d’essai ayant marché, ces saletés se sont enhardies. Elles ont décidé d’interdire les candidats patriotes. Et en même temps, malgré les empêchements votés au Parlement, ces ordures valident systématiquement les candidatures des déchets nazislamistes. C’est contre cet indispensable réajustement, que l’usurpateur des USA, le successeur d’Hitler en Allemagne, et plein de vermines ici et là, vitupèrent. Plus concrètement, ces vermines financent les brailleurs de rue israéliens.

Les lecteurs de RL le comprennent, il s’agit bien d’une divergence identitaire existentielle.

Sans surprise, la majorité des Israéliens préfèrent rester juifs. Or pour les déjections mondialistes, locales et des restes du monde, le judaïsme doit montrer l’exemple en disparaissant. Mon jeune ami Pierre LURÇAT, qui fut fondateur de la LDJ en France, est juriste et essayiste à Jérusalem. Il analyse finement les raisons de la présente agitation. Or il existe plus qu’une analogie entre ce qui se passe en Israël, sous prétexte de “réforme judiciaire” et les délires et dérives suicidaires dans la plupart des pays occidentaux.

Coïncidence, mais ce n’en est pas une, aujourd’hui 23 avril, la police a recensé près d’un million cent mille manifestants dans toute le France, dont près de cent vingt mille à Paris. Avec la grâce et l’aménité que nous lui connaissons, notre très “particulière” macronette des merdias, a lâché sa bave hier, à la télévision : “la foule ne représente pas le peuple, seuls les élus le représentent”. C’est le contraire de ce qu’elle demande au Premier ministre israélien. Or, regardant exceptionnellement la TV, je suis tombé sur la brillante analyse de Mathieu BOCK-COTÉ. Interrogé par la gracieuse et excellente Christine KELLY, à propos de la durée des protestations contre la réforme des retraites, BOCK-COTÉ voit dans la persistance et même l’amplification des manifestations, une protestation dépassant désormais la simple question, importante certes, de la réforme. Selon son analyse, depuis l’ère mythe errant, en France, les présidents et majorités sont élus, non par choix, mais par défaut. Car la vermine au pouvoir et ses merdias ont réussi à persuader une majorité de Français, de l’illégitimité de la véritable opposition. Seuls les quelque vingt pour cent d’électeurs du 1^er tour se retrouvent dans le pouvoir. Ainsi donc, les manifestants français manifestent contre le système, même s’ils l’ont élu, pas seulement contre la réforme des retraites.

C’est bien ce que pensent, du moins c’est mon opinion, la majorité des lecteurs de RL.

Et donc pour reprendre le parallèle :

– en Israël, il existe une vraie majorité, jusqu’à présent silencieuse, qui est dans le pays pour vivre comme elle l’entend, sa judéité et une minorité qui manifeste contre un pays juif, dont elle ne veut pas du tout.

– alors qu’en France, comme cela parait dans certains papiers et dans les commentaires, nous sommes nombreux à apprécier les coups portés au pouvoir par les manifestants, même si pour le moment, nous n’y participons pas encore activement. Il n’existe pas vraiment de majorité qui se retrouve dans les nombreux délires de la vermine au pouvoir. De l’abandon du nucléaire, en passant par le mariage pour tous, l’importation massive d’envahisseurs, l’injection à répétition de produits douteux, du harcèlement des automobilistes, des criminels en liberté, etc. Après tout, ils l’ont élu, qu’ils nous en débarrassent !

Charles DALGER, le 23 mars 2023