Dior à Dubaï : La haute couture française soumissionnaire à l’islam !

Magazine Gala du 4 avril 2019, photo étalée sur 2 pages ( 50 et 51) :

Vision quasi cauchemardesque de 7 mannequins en tenues sombres photographiées lors du défilé Dior à Dubaï du 18 mars précédent, petites soldates en service spécial. Elles entouraient la créatrice de la collection de 15 modèles intitulée “capsule”, Maria Grazia Chiuri. Une collection vraiment particulière puisqu’elle ne pouvait s’avérer qu’au service de la femme musulmane. Une première dans les annales de la haute couture et tout à fait inattendue quand on songe que Christian Dior de son vivant avait donné aux femmes l’envie de plaire à soi et aux autres.

Un recul supplémentaire au service de l’avancée de l’islam.

Quelques extraits de l’article de Gala intitulé: DIOR À DUBAÏ, les coulisses d’une parade de rêve :

Le 18 mars Dior présentait sa collection haute couture printemps-été.

2019 et 15 créations inédites dans la ville émirat. Du jamais vu au Moyen-Orient… 200 clientes haute couture dans le monde et les nouvelles acheteuses viennent majoritairement d’Asie, de Russie et des Émirats arabes unis… Dior n’a investi qu’assez récemment avec l’ouverture d’une 1ère boutique – à Dubaï, justement – en 1994… En 2019, les voyages ne sont plus immobiles. Dior va au-devant de sa clientèle, fait le choix d’habiller toutes les femmes… Une Libanaise invitée au défilé (car 300 000 abonnés sur Instagram) :  “Ce que j’aime dans les créations de Maria Grazia Chiuri, c’est qu’elles nous donnent l’impression d’être fortes, conquérantes”… Ses 15 looks inédits font le pari de la couleur, du détail qui scintille… collection capsule du prêt-porter disponible à Dubaï à partir du 18 avril…

Conclusion du journaliste Thomas Durand : “La maison Dior a réalisé une véritable performance : converser avec le monde”.

Quelques médias qui traiteront l’événement seront tous très admiratifs également.

-Tapis rouge tendu à l’islam pour se faire du fric ?

La France est de plus en plus pauvre, les dollars, même s’ils sentent le pétrole, ne sont pas à négliger. On peut lire dans Capital : « À Dubaï, la France courtise les investisseurs en vantant sa “transformation”(sic)… »

Alors pour Dior, il y a des sous à se faire ! Pas étonnant que Bernard Arnault, propriétaire de la marque Dior, songe à y augmenter son immense fortune : déjà 1re fortune en France, 3e fortune mondiale, peut-être déjà 2e, il se verrait bien sûrement à la 1re place. Et c’est le bon moment pour lui qui a “bien” voté en 2017, puisqu’il a soutenu Emmanuel Macron qui ne manquera pas, on l’imagine, de le soutenir. Je te sers…

Tu me sers… Nous nous servons… Et… qui trinquera ?

-Tapis rouge tendu à l’islam pour une islamisation universelle ?

Les propos de Lana El Sahely, influenceuse libanaise de 29 ans que Gala cite parle de “femmes fortes et conquérantes”, et ces femmes fortes et conquérantes à qui s’adresse la “capsule” de Dior applaudiront cette mode spéciale femme musulmane. On en connaît déjà des femmes fortes françaises qui ont pris les armes à l’étranger contre notre civilisation et qui à leur retour pour certaines ne manqueront pas de continuer à endosser leur rôle de conquérante chez nous.

Des propos de Maria Grazia Chiuri repris dans certains autres médias (tous aussi laudatifs que Gala) vont bien dans un sens précis qu’on devine facilement : “J’ai couvert les cheveux parce que j’aimerais que les gens se concentrent sur les vêtements”… “Plus je fais le tour du monde, plus je pense que les femmes sont les mêmes”…

Elle explique qu’elle serait dans la continuité de la maison de couture avec  “des motifs popularisés par Christian Dior et redéfinis pour s’adapter à la femme contemporaine : bottes à gros talons… étoile… un clin d’œil à l’arabesque du monde arabe”…

Christian Dior a été le grand couturier de l’après-guerre 39-45. Son goût incontestable de l’art et son talent de dessinateur se reflèteront dans son œuvre de haute couture qui aura un immense succès dans les années 50 en France et à l’étranger. Jusqu’en 1996 ses successeurs puiseront dans ses idées et sauront conserver la classe qui imprégnait toutes ses réalisations. Pour les suivants, nombreux, ce sera de mal en pis. Depuis 2016, c’est Maria Grazia Chiuri qui continue le massacre.

Pour la première femme à sa tête, la maison a fait fort avec elle ! “Dior doit participer à l’émancipation de la femme”. Les 15 modèles de la cuvée spéciale Dubaï viennent plutôt contredire ces propos.

N’empêche, il semble que la styliste italienne ait bien servi la France du régime Macron et compagnie puisque fin juin, on lui a remis la légion d’honneur “parce qu’elle représente un fervent engagement  féministe”(sic).

Personnellement, je n’avais guère apprécié sa collection présentée en France en mars, celle remballée et trimballée ensuite à Dubaï, qui avait pour thème le cirque. Je n’avais pas trop compris les bonnets de bain noirs sur la tête, les voilettes emprisonnant le visage etc… Je ne savais pas alors que c’était une transition pour faire accepter les 15 attributs vestimentaires inédits que porteraient les mannequins sous le chapiteau du désert et qui les faisaient ressembler à des clowns tristes : du marine et du noir surtout, que ne parvenaient pas égayer les quelques broderies de confetti de couleurs vives et de petites étoiles dorées. Et les tenues jusqu’aux pieds : des maxi-robes surtout, mais aussi des “combishorts” (nom officiel !) aux manches bouffantes et longues, des jambes recouvertes d’épais collants couleur chair ou noir et aux pieds des espèces de godillots montants.

J’avoue que cette sorte de combishort m’a bluffée ! Pour moi, ça ressemblait à un justaucorps ras-le-cul  ; avec en complément le bonnet de bain noir et le collant, et c’est l’image du burkini que j’avais presque sous les yeux ! Ça ressemblait aussi à la tenue de déguisement de page du Moyen Âge qu’on peut trouver pour pas trop cher sur internet ; bien sûr il faut en changer la coiffure et prévoir donc le coût du bonnet bain noir attaché sous le cou, 14,99 euros chez Arena et le celui minime du voile pour le visage : ça peut donc s’adapter sans problème à la bourse de la femme contemporaine à émanciper !

Plus sérieusement, j’ai une pensée pour certaines femmes qui voudraient s’émanciper, iraniennes par exemple, obligées de se déguiser en parfaite musulmane puisque pour elles c’est carnaval obligatoire chaque jour au nom d’Allah !

Françoise Lerat

PS : Là où j’ai vu des bonnets de bain noirs si tristes, le magazine Marie-Claire a vu de façon plus gaie des “cagoules façon Pierrot Gourmand” et… “une collection mettant en lumière la femme effrontée et insoumise” !