Duflot et Besancenot : parfaites illustrations de l'indigence culturelle de la gauche de la gauche

Cécile Duflot est secrétaire nationale d’Europe Écologie – Les Verts. C’est donc un personnage politique qu’on écoute, qu’on interviewe, et qui devrait avoir quelques connaissances fondamentales, surtout en écologie.
Alors suite à la catastrophe dans une centrale atomique à Fukushima au Japon, les journalistes interrogent tout naturellement l’écologiste autoproclamée Cécile Duflot. C’est le cas de Ruth Elkrief sur BFMTV (1) qui lui demande si nous pourrions subir en France « des radiations venant de cet accident nucléaire ».
Et là, Cécile Duflot sort une énormité : « A priori, la probabilité en France métropolitaine est faible. Mais on ne peut jamais savoir avec certitude. La météorologie fait que cet accident ayant survenu dans l’hémisphère sud, a priori le système de vents reste dans l’hémisphère sud. »
Notons tout d’abord que Cécile Duflot parle français comme une vache l’espagnol : « ayant survenu ». « Survenir » utilise le verbe « être » et non le verbe « avoir » dans ses temps composés, tout comme « venir ». On apprend ça à l’école primaire.
Mais la bourde énorme, c’est évidemment de placer le Japon dans l’hémisphère sud. Fukushima est situé à 37,8° de latitude nord ! Soit aussi au nord que la Sicile ou Athènes. Et la pointe extrême sud de l’archipel nippon est à 31° nord.
On pourrait excuser cette ignorance crasse si elle provenait d’une autodidacte. Sauf que Cécile Duflot est diplômée de l’ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales) et titulaire… d’un DEA de géographie (2) ! Cela donne une idée soit de l’inefficacité de notre système d’enseignement supérieur, soit de la nullité de la patronne des Verts et des doutes qu’on peut avoir sur sa réussite scolaire.
(Notons en passant que Ruth Elkrief ne relève pas la bourde de Cécile Duflot, ce qui en dit également long sur le niveau intellectuel et culturel de la caste journalistique…)
Cécile Duflot est donc totalement discréditée pour parler écologie. Tout comme Dominique Voynet qui était avant elle à la tête du mouvement pseudo-écologique. Je me souviens d’une conversation avec un ami chasseur du Jura, pays de naissance et de résidence de Dominique Voynet avant qu’elle soit parachutée en région parisienne. La chef des Verts faisait alors une visite controversée de terrain dans le Haut-Doubs avec des chasseurs, et ils rencontrèrent un très jeune faon sauvage sur une colline près de Pontarlier. Dominique Voynet s’empressa de caresser l’animal et de le prendre longuement dans ses bras devant les caméras de télévision. Mon ami lui dit : « vous venez de le condamner à mort. » Tout simplement parce la mère biche, à l’odorat très fin, allait rejeter son enfant portant une odeur étrangère à son espèce.
Dominique Voynet n’est certes pas vétérinaire, mais elle est médecin et anesthésiste. Du moins de diplômes, parce qu’à part quelques stages et remplacements, elle n’a jamais exercé ces professions, mais est rentrée dans la « carrière politique » immédiatement après ses études. Et comme « écolo », elle ne connaît même pas l’écosystème et la faune de sa propre région.
Ces « écolos » sont donc des incompétents notoires, politiquement mais aussi écologiquement. Ce sont des purs produits du carriérisme politicien, sans aucune prise avec la réalité des Français dans leurs conditions de vie et de travail, ni avec leur milieu écologique.
Un autre rejeton de la politique spectacle, c’est Olivier Besancenot. De profession, il est facteur à La Poste, et les caméras de télévisions se plaisent à le filmer avec son vélo et son uniforme bleu et jaune de fonctionnaire à Neuilly-sur-Seine.
Le mythe du facteur qui travaillerait à temps partiel et qui ne gagnerait que 1000 euros par mois a du plomb dans l’aile. Tout comme pour les revenus de Jean-Luc Mélenchon, il faut se méfier des rumeurs courant sur internet, mais on imagine mal qu’Olivier Besancenot travaille encore à 80% pour le service public (8) quand on mesure son agenda politique et médiatique.
Olivier Besancenot est titulaire d’une licence d’histoire de l’université Paris X. Donc un bac + 2. Mais quand Jean-Jacques Bourdin lui demande « combien font 9 x 8 », le patron du NPA reconnaît qu’il est « nul » et qu’il ne connaît pas la réponse (5).
Olivier Besancenot n’a donc même pas le niveau du défunt certificat d’étude, qui ouvrait la porte à de nombreux Français modeste à des carrières publiques… comme celle de facteur aux PTT.
Dès lors, quel crédit accorder à cet ignare quand il nous sort de grands chiffres sur tel ou tel aspect de l’économie française ? Quelle compétence a Olivier Besancenot pour proposer aux Français des solutions politiques à leurs problèmes ?
On peut reprocher à l’UMPS leur système désastreux de caste déconnectée du peuple, produit de l’ENA et dont 30 ans de gouvernance ont montré l’incompétence et la catastrophe que nous payons chaque jour de notre vie. Mais à la gauche de la gauche, c’est la même chose : nous ne voyons à sa tête que des carriéristes encore plus incultes et encore plus dangereux, qui ne possèdent même pas la culture marxiste et idéologique de leurs aînés.
On comprend par contre que Cécile Duflot et Olivier Besancenot caressent dans le sens du poil les barbus et les voilées de l’islam politique. Quand on est nul en géographie et en calcul, on doit l’être aussi en histoire et en religion. Un idiot utile est d’autant plus efficace qu’il est idiot tout court.
Roger Heurtebise
(1) http://www.fdesouche.com/189911-cecile-duflot-ecologiste-et-accessoirement-meteorologue-geographe
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_Duflot
(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Voynet
(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Besancenot
(5) http://www.dailymotion.com/video/xgtr23_olivier-besancenot-combien-font-9-fois-8-y_news

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