Dupont-Aignan relaxé : on a le droit de parler de “l’invasion migratoire”
Vous allez pouvoir librement et sans risque parler “d’invasion migratoire” !
Ainsi en a décidé la justice. Quoi que vous puissiez en penser, c’est une excellente nouvelle.
Pendant la campagne présidentielle de 2017, Nicolas Dupont-Aignan avait dénoncé une “invasion migratoire”. Les organisations anti-racistes ont bondi. Elles bondissent d’ailleurs tout le temps, à croire que bondir est chez elle un phénomène compulsif.
Elles pourraient pourtant s’occuper des vrais racistes, car il y en a en France. Mais le patron de Debout La France était pour elles une proie bien plus désirable. Elles ont donc porté plainte contre lui pour incitation à la haine. En première instance, elles ont été déboutées. Et Nicolas Dupont-Aignan a été relaxé. Mais les organisations antiracistes ne baissent pas si facilement la tête. Elles ont fait appel de ce jugement.
Une deuxième instance vient de confirmer le verdict de la première. Les juges ont estimé que de parler “d’invasion migratoire” n’était pas une “incitation à la haine”.
Naturellement, Nicolas Dupont-Aignan s’en félicite. Et il a eu beau jeu de rappeler qu’à la même époque, Gérard Collomb, membre du gouvernement, avait lui parlé de “submersion migratoire“. Sans être aucunement poursuivi. En effet, on ne voit pas pourquoi des organisations antiracistes de gauche s’en prendraient à un ministre de gauche.
Ce qui nous permet d’ouvrir une amusante querelle sémantique. Vaut-il mieux être noyé sous le flot des migrants qui nous submergeraient, ou est-il préférable d’être foulé au pied par les envahisseurs que redoute Nicolas Dupont-Aignan ?
Nous ne nous faisons aucun souci pour ce dernier. Un homme politique est fait pour prendre des coups. Mais force nous est de déplorer la lente et inexorable agonie des organisations antiracistes. À force de crier au loup, elles sont à bout de souffle…
Benoit Rayski