Écolos gazés, racailles intouchables : vive les très courageux flics de France !

On en a de la chance de les avoir, ces vrais représentants de l’ordre, ces hommes virils qui font en sorte qu’il n’existe pas un espace, pas même un tout petit, où la loi n’est pas appliquée ! Banlieues de France réjouissez-vous, la démocratie aujourd’hui, cela veut dire bordel, cela veut dire faire ce que vous voulez : trafics de drogue, bagarres en tout genre, tournantes à n’en plus finir et que sais-je encore. Ils ne viendront pas troubler l’exercice moderne de vos libertés que vous jugez bien sûr publiques.

Ils préfèrent éborgner les Gilets jaunes, jouer du Flash-Ball et depuis peu, asperger à bout portant de gaz lacrymogène une cinquantaine ou une centaine de personnes, peu importe, et assises de surcroît, des vilaines personnes qui entravent la circulation sur un pont de Paris. Et en plus, ils s’y sont donnés à cœur joie… en s’y reprenant plusieurs fois. Cela ressemblait à la libido du violeur de femmes qui se défoule parce qu’il sait qu’il a la force pour lui et qu’il va pouvoir en prendre à son aise tout le temps qu’il voudra. Bref, la bête quoi !

Mais ce que je trouve surprenant dans cette belle aventure, c’est que lorsque nos envahisseurs, par centaines et sans complexe, (et on comprend pourquoi) font leur gymnastique en s’emparant de toute une rue, on ne voit jamais arriver, et au tout début de ce rassemblement étrange qui n’a rien à voir avec nos coutumes, un escadron de CRS asperger de gaz lacrymogène ou disperser au canon à eau tout ce petit  monde habillé de qamis et répétant à intervalles réguliers Allahu akbar. Il y a pourtant bien, à ce que je sache, en l’espèce, entrave à la circulation !!!

Pourquoi alors ce deux poids deux mesures ? Pourquoi s’en prendre à des Français ? Et pas à ces envahisseurs qui n’en ont rien à “foutre” de la France et en plus, par-dessus le marché, qui aspirent à ce qu’elle devienne ce qu’ils voudraient qu’elle soit : une terre de convertis et de dhimmis à la fois. Bref, le paradis quoi. Le nombre serait-il dissuasif et enlèverait-il tout courage aux policiers qui feraient alors (pardonnez-moi l’expression vulgaire) dans leur culotte ? Mais ne soyons pas vaches avec eux : c’est bien sûr la liberté religieuse et la liberté d’expression qu’ils protègent ; c’est “Bon Dieu, bien sûr !” comme disait l’autre. Cela relève du même esprit démocratique que la nouvelle loi très chrétienne sur les fake-news qui désire – l’évidence saute aux yeux ! – comme Jésus en son temps, combattre la haine. Mais nos hommes en képi et au brumisateur guerrier reçoivent des ordres. Ils ne sont que des petits enfants du cours élémentaire. Le problème c’est qu’ils prennent souvent plaisir à les appliquer, ces foutus ordres, comme les gosses aiment s’empiffrer de sucres d’orge. Ils ne sont donc qu’à moitié pardonnables. Mais bon, citoyens ! Dormez quand même en paix, vos flics (si français) sont là qui vous protègent.

Philippe Arnon