Egorgement, mutilation, écoulement sanguin : ça c’est de l’islam, ça c’est de la fête !

Un précédent article rappelait que l’islam était la dernière religion, dont les hiérarques ne demandaient pas l’abolition de l’égorgement sacrificiel d’animaux lors de fêtes religieuses. Tout au mieux, certains, minoritaires, suggéraient de le remplacer par un don. Mais pas question de l’abolir, puisque cela reste une « recommandation » mahométane, à défaut d’une « obligation ». Alors évidemment, pour la plupart des musulmans, si c’est recommandé par Mahomet, il faut le faire.

Il est indigne qu’une société, s’affirmant moderne, se rende complice de pratiques sacrificielles. Il est indigne que des musulmans refusent obscurément de recourir à des méthodes d’abattage par électronarcose, occasionnant moins de souffrances. Il est tout aussi indigne que cette boucherie soit vécue comme une fête ainsi que l’a encore observé à Marseille un journaliste du quotidien La Provence. Un abattoir temporaire agréé par la préfecture s’est transformé en « petit parc d’attraction » ; ce sacrifice « a véritablement pris des airs de fête avec un stand de rafraîchissements (café gratuit), des jeux pour enfants ». Ailleurs, comme dans le XV° arrondissement, l’abattoir fut plus sauvage : « certains moutons étaient décapités, les têtes roulant dans une rivière de sang, pour se retrouver entre des mains… d’enfants. »

Et que ça coupe, et que ça saigne !
Et que ça coupe, et que ça saigne !

Dans le Gard, en 2012, un autre observateur avait décrit un abattoir agréé : « Dans cette même zone, le corps d’un agneau, décapité, est appuyé contre un homme. La tête se trouve au sol, au milieu des excréments. Un autre, tout juste (mal) égorgé, se relève et cherche à fuir. […] Dans cette même zone, les enfants jouent avec les tripes. »

L’exaltation et l’ivresse de cette atmosphère contribuent indéniablement à la banalisation de l’égorgement et de la décapitation. On ne peut s’empêcher d’ailleurs de se demander si cette propension à égorger, d’autant plus aisément que recommandée par Allah, ne facilite pas le passage à l’acte des islamistes dont l’égorgement d’êtres humains est l’acte martial privilégié, quand ce n’est pas la décapitation.

C’est ce que suggère Abdelwahab Meddeb, qui enfant, « voyait le sang fumant de la bête se déverser jusqu’à la dernière goutte » : « Je ne pus m’empêcher de penser à cette commémoration du geste abrahamique lorsque nous parvinrent d’Algérie les scènes d’égorgement de familles entières, oeuvre du GIA. » (1)

Outre l’égorgement, on en parle moins mais le principe de la mutilation reste prisé dans les fêtes musulmanes, à travers la circoncision. Après qu’une résolution récente et opportune de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ait enfin proclamé la circoncision des garçons comme une « violation de l’intégrité physique » au même titre que l’excision des filles, le CFCM (Conseil français du culte musulman), avec l’aide du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a rappelé que « la circoncision est donc un acte d’obéissance divine s’imposant à toutes les familles musulmanes ».

Pourtant comme dans le cas du sacrifice d’animaux, la circoncision ne serait pas une obligation ; elle n’est pas mentionnée dans le coran, mais est seulement une tradition prophétique (sunna), consistant à imiter Ibrahim, décidément bien déséquilibré, qui outre sa servilité lors de sa tentative d’offrir son fils en sacrifice à Dieu, se serait automutilé avec un caillou tranchant. En conséquence de ce flou théologique, les 4 écoles de jurisprudence sunnites sont divisées sur la question : le hanafisme et le malékisme n’y voient qu’une recommandation, alors que le chaféisme ainsi que le hanbalisme y perçoivent une obligation.

Si des musulmans commencent à refuser la pratique de la circoncision, n’y voyant ni une recommandation ni une obligation (2), si une majorité croissante des musulmans en France recourent à une intervention chirurgicale avec anesthésie locale ou générale, beaucoup trop d’enfants de musulmans dans le monde subissent encore la pratique d’un barbier, à un âge trop avancé de 4 à 13 ans selon les cultures. Au mieux, ils arrivent à opérer un refoulement qui ne sera pas toujours définitif, au pire le traumatisme psychologique sera considérable.

Tenue de fête de rigueur
Tenue de fête, de rigueur

Encore une fois, ces mutilations opérées ne tiennent pas compte des souffrances occasionnées. Puisque l’objectif premier est de contraindre. Le philosophe juif Maïmonide y réfléchissant conclut : « Le véritable but, c’est la douleur corporelle à infliger à ce membre …. Car, si, dès la naissance on fait saigner ce membre en lui ôtant sa couverture, il sera indubitablement affaibli. » (Guide des Égarés – Volume III Chapitre 39) Cela rejoint les obsessions des hygiénistes américains qui recommandaient la circoncision, pensant ainsi dissuader les pulsions masturbatoires.

Par ailleurs, on prêtait à la circoncision la capacité de mettre fin à la fusion charnelle mère-enfant ; ainsi le lien de confiance envers la mère se distendrait, l’enfant se sentant en cette occasion trahi par sa mère, qui toute inquiète qu’elle soit, doit s’abstenir de jouer un rôle dans cette mise en scène toute masculine et observer une passivité complice.

La circoncision est aussi l’occasion d’affirmer la puissance paternelle sur l’enfant, en l’imprimant de façon définitive sur le corps du fils. Même si officiellement on affirmera que l’objectif est de sacrifier une partie de son corps pour le dieu-père Allah.

Cette fête initiatique est-elle analogue à l’engouement coranique de la mutilation pour des délits plutôt mineurs ? « Au voleur et à la voleuse, coupez la main en punition de leurs forfaits. Telle est la sanction dissuasive prescrite par Dieu, et Dieu est Puissant et Sage » (sourate V, verset 38). Cette mutilation, à l’image de la circoncision étant un marqueur perpétuel de la toute-puissance de la justice divine sur le corps du mutilé.

Ces égorgements et ces mutilations prépucielles, occasionnés lors de fêtes musulmanes, s’accompagnent, de fait, d’hémorragies plus ou moins importantes. Cette propension à une obligation d’écoulement sanguin se retrouve à travers une manifestation de voyeurisme collectif, à l’occasion d’autres fêtes, les mariages, particulièrement en Afrique du Nord.  Lors de la nuit du mariage, la mariée doit montrer aux convives en attente, le “drap” taché de sang prouvant sa virginité. Encore une vision de sang, même en quantité modeste.

Décidément, ces fêtes musulmanes ne peuvent se passer de pratiques qui, exercées dans un autre contexte, relèveraient de troubles psychiatriques. Car que penser de joies exprimées par la médiation d’égorgements, d’amputations ou de visions d’écoulements sanguins ? Cette propension morbide à l’action ou au voyeurisme de mutilations et à l’hémorragophilie sont psychopathogènes.

Les pétales rouges écrasés imiteront-ils le sang ?
Les pétales rouges écrasés imiteront-ils le sang ?

Certes, certains atténueront la culpabilité islamique de cette tradition du drap en affirmant qu’elle n’est pas demandée par la doctrine islamique, et qu’elle est loin d’être pratiquée unanimement. Effectivement le Comité des Grands oulémas d’Arabie saoudite rappelle que cette comédie est interdite, nulle et infondée dans l’Islam (3). Néanmoins, il est indéniable qu’elle ne peut s’expliquer que par l’importance irrationnelle attribuée à la virginité dans l’islam. La pensée musulmane est donc encore fortement marquée par des obsessions et appréhensions sexuelles propres aux sociétés bédouines du Moyen-Age (4). Aussi comme les esprits simples sont à la recherche effrénée d’une assurance de virginité, cette cérémonie nuptiale en fut une sorte de garantie sociétale symbolique.

Il faut dire que la vision mahométane de la sexualité hors mariage est diabolique au sens propre : « Quand un homme et une femme s’isolent, ils sont rejoints par un troisième compagnon, Shaytan [Satan], qui leur chuchote des suggestions malveillantes. » Il est donc indispensable à un croyant musulman d’éviter de telles situations. (5)

A l’heure où un débat a été lancé dans l’opinion publique au sujet des méfaits de la fessée, il est stupéfiant de constater qu’aucune amorce d’interrogation n’a débuté sur la compatibilité de ces égorgements, mutilations et écoulements sanguins « festifs » avec les valeurs républicaines. Les protestations isolées des Bardot et de quelques associations de défense des animaux et des droits de l’enfance ne sont pas audibles dans les médias ou traitées par un mépris lié à des suspicions injustes de racisme.

On peut se demander si, au contraire, le racisme ne résiderait pas dans l’indifférence vis-à-vis des populations éduquées dans ces pratiques musulmanes et qui n’ont pas de possibilité de critiquer ou d’échapper aux aspects violents de ces fêtes, sans risquer de passer pour mécréantes, avec tous les risques afférents d’exclusion affective, familiale, sociale ou d’atteintes physiques ?

Combien d’enfants à l’image d’A. Meddeb ont été révulsés de ces visions d’animaux égorgés et décapités ? Combien de mères et de sœurs ont été effondrées à la vision du petit garçon de la famille soumis à la mutilation de son prépuce ? Combien de ces petits ont été traumatisés à l’instant du tranchage de leur sexe, car en ce moment de frayeur, peu distinguent le prépuce de leur pénis ? Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la mutilation s’effectue souvent par surprise, avec la complicité de deux adultes, un étant là pour maintenir l’enfant, l’autre pour couper. Combien de couples dont la nuit de noces a été gâchée par la perspective de devoir exhiber le fameux drap ?

Il est plus que temps, que tous, nous dénoncions ces pratiques d’un autre âge, au lieu de nous murer dans un silence lâche et complice.

Jean Pavée

(1) http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN10104pourqnoitat0/

« Dans la première moitié du siècle dernier, certains mouvements de libération nationale, notamment le FLN algérien, ont eu recours à la décapitation pour terroriser les occupants français. Plus proches de nous, les membres des Groupes islamiques armés (GIA), qui ont engagé le combat contre le régime algérien à partir de 1991, ont assassiné, souvent par décapitation, des dizaines de milliers de personnes. »

(2) http://www.droitaucorps.com/circoncision-musulmans-islam-pourquoi

Les musulmans s’opposant à la circoncision expliquent que ces pratiques sont contraires à la philosophie du Coran car il est bien dit dans plusieurs versets que la création de Dieu est parfaite :

– Oui, nous avons créé l’homme dans la forme la plus parfaite (95:4)

– Il vous a modelés selon une forme harmonieuse (40:64)

Il n’y a pas de changement dans la création de Dieu (30:30)

Face à cette thèse, les partisans de la circoncision avancent qu’ Abou Houraira a rapporté : « Le Prophète Muhammad a aussi dit : ” Cinq choses font partie de ce que l’homme fait naturellement (fitra): la circoncision, le fait de se raser la pilosité (présente sur le pubis), de se tailler la moustache, de se tailler les ongles et de s’épiler la pilosité présente sous les aisselles.” »

(3) http://www.alifta.com/Fatawa/FatawaChapters.aspx?languagename=fr&View=Page&PageID=7256&PageNo=1&BookID=9

« Ce que le frère a dit au sujet de ce qui a lieu à l’occasion du mariage dans certains pays comme cérémonies de réjouissance et propagation de bonne nouvelle quand une pièce d’étoffe sort de chez les époux étant mouillée de sang, la tristesse et la grande déception quand la pièce d’étoffe ne sort pas, le fait d’attribuer cela à la sorcellerie et œuvrer à conjurer l’envoûtement chez un charlatan, tout cela est interdit, nul et infondé dans l’Islam. »

(4) Les versets coraniques prêchant la virginité sont multiples. Entre autres :

24, 33. Et que ceux qui n’ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse par Sa grâce.

55, 56. Ils y trouveront [les houris] aux regards chastes, qu’avant eux aucun homme ou djinn n’aura déflorées.

24, 31. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines.

33, 35. Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.

70, 31. mais ceux qui cherchent [leur plaisir] en dehors de cela, sont des transgresseurs ;

(5) http://www.sunnisme.com/article-epouser-une-femme-qui-a-perdu-sa-virginite-par-ahmad-kutty-38227439.html

Le Prophète a dit : ” Quand un homme et une femme s’isolent, ils sont rejoints par un troisième compagnon, Shaytan qui leur chuchote des suggestions malveillantes.”  Il est donc indispensable à un croyant d’éviter de telles situations.

Allah nous a prescrit, non seulement de complètement nous abstenir de la fornication, mais aussi de rester loin d’elle autant que faire se peut. C’est parce que la nature humaine est perfide, car le mal est pétri avec elle de telle façon que seul celui qui est aidé par Allah peut être protégé contre les chuchotements néfastes de l’âme charnelle

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