Elle poursuit les pandores avec un couteau : ils avaient arrêté son fils !
Un fait divers tellement banal et tellement emblématique de ce qui nous ronge, parmi tant de faits divers si nombreux qu’ils sont devenus des faits de société, m’a inspiré ces quelques vers :
La daronne en furie
Pour sauver la racaille,
Fruit vénéneux sorti
Tout droit de ses entrailles,
Saisit le coutelas,
Poursuivit les pandores,
Maints objets leur jeta,
Les insultant encor !
Et ainsi en va-t-il
En notre douce France
Quand les ventres fertiles
Dénués de sapience,
Envahissent nos villes,
Imposent leurs coutumes,
Promeuvent le plus vil,
Nient tout ce que nous fûmes !
Et s’ils parviennent ainsi
à imposer leur crasse
Partout, le jour, la nuit,
Ne cherchez pas, c’est grâce,
A l’élu stipendié,
Petit maire, sénateur,
Ministre ou député,
Qui la main sur le cœur,
Vous vantent les délices
Utopiques et pervers,
Des maux et des sévices
Imposés par leurs pairs,
Et eux, bien à l’abri
De leurs châteaux d’ivoire,
Loin du sang et du bruit,
Se préservant d’y croire,
Hypocrites et menteurs,
Jouissent de voir mourir,
Notre pays violé,
Renié, voué au pire,
Bafoué, insulté !
L’amour de la patrie,
C’est bon pour les fachos,
Les sans-dents, les petits,
Inutiles prolos,
Interchangeables en tout,
Coupables de ne pas
Accepter que des fous,
Ivres d’hubris, là-bas,
Décident de nos vies,
De nos cœurs, de nos âmes,
Distillant ce qui nuit
Et promouvant l’infâme !
Ô pays bien-aimé,
J’ai si mal et je pleure !
Quand allons-nous trouver
Un signe, une lueur
D’espoir, une étincelle,
Pour te sauver, te regagner,
Ma France qui fut si belle,
A jamais mon aimée !
Danielle Moulins