Emmanuel Macron, l’arnaqueur errant…

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Ses dents raclent le parquet, son sourire carnassier frise la provocation, sa morgue est incommensurable… et le mépris qu’il a des citoyens (ceux que le scootériste libidineux de l’Elysée appelle les “sans dents”) ne se mesure qu’à l’aune d’une ambition démesurée qui rappelle le Rastignac de Balzac ou le Georges Duroy “(“Bel Ami” pour les initiés) de Maupassant…

Notre XXIème siècle semble produire le même marigot politico-finacier que celui qui a constitué les cabinets des banques naissantes et des ministères du XIXème où la corruption, la soif de l’or, l’utilisation des structures politiques à des fins personnelles, l’exploitation du travail du “peuple”, alimentaient ces strates de financiers, de “chevaliers d’industrie”, de politiciens véreux (pléonasme…) dont notre littérature a fait ses choux gras.

C’est que le Macron, derrière sa posture “moderniste” et ses discours d’autant plus creux qu’il n’a rien à dire de nouveau… ou de vrai, n’est qu’un pantin de la “globalisation” internationale apatride, qu’un européiste de nature, qu’un immigrationniste patenté, qu’un islamophile communautariste et multiculturaliste, prêt à soumettre notre pays à la loi d’airain des féodalités financières apatrides et atlantistes.

On peut voir deux aspects, complémentaires d’ailleurs, dans sa démarche “d’autonomie” feinte , simple posture pour essayer de masquer sa soumission au système établi (et sans se couper des structures politiciennes qu’il sait utiles) tout en se présentant comme un “homme neuf”, lui qui pue le rance politicien jusqu’au bout de ses ongles manucurées… (tiens, aurait-il un “embellisseur” de chevelure et d’apparence comme le libidineux pestilentiel de l’Elysée dont on se dit qu’il a dû rémunérer son pilote de scooter autant que son coiffeur… juste pour aller à ses  galipettes intimes ?)

Il peut, tout d’abord, être “en cheville” avec le squatteur de l’Elysée, au plus bas dans les sondages, mais qui rêve de se succéder à lui-même : à voir ses privilèges plus qu’exorbitants, on comprend le bougre… et tenter de rassembler l’aile droite du PS (l’islamophile et antilaïque Collomb, sénateur-maire de Lyon , est son premier soutien), le centre immigrationniste, européiste, atlantiste (en empêchant une candidature de type “Bayrou”) et une partie de la droite dite, par antiphrase, républicaine au cas où Juppé ne serait pas choisi comme candidat…

Ses soutiens (voir en 1) montrent bien sa proximité avec le MEDEF et tout ce que la France compte de nantis…

Et cela permettrait à l’élyséen en place de compenser la perte que va lui infliger Mélenchon qui aura du mal, au second tour, à jouer les rabatteurs pour notre scootériste libidineux, d’autant que la “loi travail” va laisser des ruptures profondes et que “Méluche” pense fort à 2022… et de s’étendre vers un espace socialo-écolo-centriste-républicains mondialo-immigrationnistes  pour essayer d’être présent au second tour.

Candidat ou pas, le Macron serait ici utile pour le manoeuvrier élyséen…

Mais il peut aussi, et ce n’est pas incompatible, jouer sa partition en se disant que, la cote du sortant continuant à se dégrader et le refus des citoyens français à se renforcer devant la nouvelle candidature de ce menteur et profiteur patenté,  il se doit , lui, d’être présent sur le champ de bataille politique et électoral, afin de prendre un temps d’avance sur le Valls, le Montebourg… ou sur tout autre prétendant, aujourd’hui dans l’ombre, mais prêt à surgir après la défaite du PS pour reprendre le flambeau en vue de 2022 .

Ce modèle de l’arriviste creux habité par le seul souci de sa réussite et formé à faire prendre aux citoyens des “vessies pour des lanternes” (ça, au moins, il l’a appris du libidineux bien coiffé de l’Elysée…) n’a rien d’autre à nous proposer que ce qui est déjà en cours depuis le bipolarisme PS -UMP (LR aujourd’hui) et la soumission de notre pays à l’Europe de Maastricht (et autres traités).

Sa mission ? Tenter de faire oublier qui il est, d’où il vient, ce qu’il veut vraiment, et d’effacer l’image déplorable de la présidence de la République que donne le scootériste casqué ( ah, mais il va se décoiffer, le bougre…!) de l’Elysée et continuer à nous vendre du vent dans ses discours et ses postures d’histrion de basse fosse, pour mieux nous faire accepter notre propre disparition en tant que peuple, que nation, qu’identité hisotrique, que valeurs laïques et démocratiques.

A nous de ne pas nous laisser circonvenir… et de nous unir, dès le premier tour, par delà les candidatures de division ou de diversion, sur le nom de la seule candidate et du seul projet porteurs d’espoir et de rupture d’avec le “système”.

Robert Albarèdes

1- http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2016/07/11/25003-20160711ARTFIG00295-parlementaires-intellectuels-chefs-d-entreprises-la-selection-macron.php