En France on construit des mosquées et on rase des églises

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Eglises démolies, laissées à l’abandon, voire transformées en hôtel, en centre culturel, ou en maison d’habitation. L’état affligeant de notre patrimoine religieux en dit long sur la vacuité de notre époque.

Le constat est inquiétant. Selon un rapport de la mission d’information du Sénat sur l’état du patrimoine religieux, de 2 500 à 5 000 églises devraient disparaître d’ici à 2030. Des édifices religieux, dont certains vieux de plusieurs siècles, sont ainsi condamnés à être livrés aux pelleteuses et aux bulldozers. A chaque démolition c’est un peu de l’âme de la France et de la mémoire du village que les démolisseurs emportent dans une indifférence quasi-générale.

Récemment, dans une lettre ouverte au Président de la République, 131 parlementaires de la droite et du centre se sont émus de cette situation : « Nos églises ont un passé, nous voulons aussi qu’elles aient un avenir » expliquent ces élus qui appellent Macron à agir pour préserver cet « héritage pluri-millénaire. » Ils soulignent que « nos églises ne sont pas de simples bâtiments, elles sont un patrimoine partagé et vivant ». Leurs pierres portent en elles le souvenir des moments de joie ou de tristesse des familles du village. Elles ont accompagné les baptêmes, les mariages et les enterrements au fil des siècles ! Certaines témoignent aussi des blessures de la guerre.

Cet appel est aussi l’occasion pour les élus de rappeler au chef de l’État que l’entretien des églises est une charge pour les communes aujourd’hui « asphyxiées, étouffées par la prolifération des normes et des dépenses obligatoires » et qu’elles n’ont pas les moyens de rénover ces édifices dont certains nécessitent de gros travaux de réparation. Des dépenses qui pèsent de plus en plus lourd sur les finances des municipalités dont les ressources ont beaucoup diminué, notamment depuis la suppression de la taxe d’habitation. On peut comprendre l’inquiétude des élus ruraux face à des dépenses dont le montant est souvent hors de proportion avec le budget de la commune.

Fille aînée de l’Église

Mais au-delà du côté patrimonial se pose l’aspect religieux. Les églises et les chapelles sont avant tout des lieux dédiés au culte. A quoi bon entretenir ces édifices s’ils ne sont plus fréquentés, s’il n’y a plus de communauté chrétienne pour les faire vivre, s’il n’y a plus de prêtre pour y célébrer la messe ? Car la pratique de la religion a dramatiquement chuté depuis un demi-siècle. Les fidèles se sont fait plus rares dans les églises à l’heure de la messe dominicale. D’année en année on a observé une diminution du nombre de baptêmes, de mariages et d’enterrements religieux. Dans le même temps le nombre de prêtres formés dans les séminaires s’est réduit. Alors qu’on comptait un millier d’ordinations dans les années 1950, seulement 122 prêtres ont été ordonnés en France en 2022. Insuffisant pour remplacer les départs en retraite.

Ainsi la France tourne-t-elle aujourd’hui le dos à son passé. Celle qui s’enorgueillissait d’être appelée « la fille aînée de l’Église » depuis le baptême de Clovis, en 496, a renié l’héritage que nos aïeux se transmettaient de génération en génération. La religion chrétienne, ciment de notre identité, est trop souvent attaquée, méprisée, tournée en dérision. Les exemples ne manquent pas. A Ploërmel (Morbihan) la présence d’une statue de Jean-Paul II surmontée d’une croix a scandalisé les militants de la libre pensée qui, en 2017, se sont tournés vers les tribunaux pour réclamer sa disparition de la place publique où elle était installée. Plus récemment c’est à l’archange  saint Michel aux Sables-d’Olonne que s’en sont pris les sourcilleux laïcards qui ont obtenu de la Justice que la statue soit déboulonnée malgré l’opposition de la mairie soutenue par la population. « A l’origine, le principe de laïcité avait pour objectif de promouvoir la tolérance. Il ne doit pas servir d’alibi à l’intolérance et au mépris », s’indigne dans Le Figaro (20.09.22) l’historien Maxime Tandonnet.

A ces manifestations d’hostilité s’ajoutent les dégradations et incendies criminels qui se produisent quotidiennement dans nos églises à travers tout le pays.

« Si vous chassez le christianisme vous aurez l’islam », a prévenu Chateaubriand. C’est au tout début du XIXe siècle que l’écrivain faisait cette étonnante déclaration qui se révéla prophétique. L’homme ne vit pas seulement de pain. Il est aussi en quête de spiritualité, de valeurs qui vont au-delà de la simple satisfaction des besoins naturels et matériels que lui offre la société de consommation. Comme la nature à horreur du vide, l’islam conquérant s’est engouffré dans l’espace spirituel laissé inoccupé par un christianisme en friche. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Alors que la France ne comptait qu’une centaine de lieux de culte musulmans en 1970, leur nombre a explosé depuis avec la construction de mosquées un peu partout en France. En 2022 on en comptait environ 2 600. Et certains voudraient nous faire croire que le grand remplacement est un fantasme !

Alain Marsauguy

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12 Commentaires

  1. Jésus a souffert à cause de vos péchés pour qu’en lui, vous aurez la vie éternelle. Nul ne peut aller au père sans passer par le fils. Crois et tu seras sauvé. L’islam est la religion du diable. Les gens n’ont pas le courage de défendre la France, la religion et les femmes. Vous faites de la peine à Jésus. Le Christ revient bientôt et il sera en colère contre les musulmans.

  2. le pape suicide le catholicisme, alors les zéminences se foutent pas mal des églises

  3. Quel est l’entreprise ayant accepté le chantier ? Mohamed Mosky ?
    Qui est le conducteur de la pelle ? Probablement un Muz détestant le catéchisme
    Ou est Stéphane ; Monsieur Patrimoine ?

  4. ça bonne idée les mochkés ! après on en fera des parkings ou des abattoirs pour porcs.

  5. Par contre, Notre-Dame, qui est extrêmement profitable commercialement, est refaite à neuf. Le “en même temps”, quoi.

  6. Je suis pour que l’on préserve le patrimoine religieux de la France existant avant la separation de l’eglise et de l’état, son entretien et rénovation est à la charge de ce même état par contre, je m’oppose à la construction de quelques édifices religieux que se soit, peu importe la religion, ceci afin de respecter la démocratie, car, 80% des Français ne sont pas pratiquants. Il faut exiger que l’état se soumet à ses obligations.

  7. je constate que les “cathos français” ont voté très largement Macron, que leur Pape est immigrationniste et islamophile, que leur conférence épiscopale est pire en ces domaines et que l’archevêque de Marseille fait actuellement sa tournée pour convaincre ses ouailles d’êtres accueillantes et ouvertes aux migrants de toutes sortes…Alors, s’ils ne veulent pas défendre leurs églises….

    • @ be cool : Ces mêmes “cathos français” qui approuvent à 90% l’avortement ! Ces gens-là ne sont “catholiques” que de nom, formatés qu’ils sont par soixante années de propagande maçonnico-humaniste. Les vrais catholiques, eux, ne votent pas Macron, ne suivent pas François dans ses délires, n’écoutent pas les évêques progressistes et refusent que la France devienne mahométane. Et, au passage, ils n’approuvent pas non plus l’avortement.

  8. Le pape est responsable de la destruction de son église ! Je trouve qu’il n’y a pas assez de mosquée car à chaque construction il y a une église invisible qui se construit ! Tout ce qui est construit dans le temps peut être détruit rapidement quand on se rappelle l’attentat de Notre dame ! Le vote est le seul mur à monter contre le minaret ! 😇

  9. Les mosquées sont des rassemblements de rats d’égouts qui viennent prier un diable cruel et abject. L’islamophobie est un devoir patriotique.

  10. Et les ripoublico-gauchiasses athées et laïques nous expliqueront qu’ils ne sont aucunement responsable de la décrépitude de la France fille aînée de l’Eglise catholique et Romaine se vautrant dans le mahométanisme de masse en Terre sacrée de France !!
    Seuls les monarchistes représentent vraiment l’âme de la France.
    Vive la France et la Navarre !!

    • “qu’ils ne sont aucunement responsable de la décrépitude de la France fille”….ben c’est quand même pas la faute des athées et laïques si plus grand monde ne croit à ces fadaises moyen-orientales, faut être sérieux quand même…………….mdr

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