Conseil municipal : la journaliste Sariroglou me somme de me taire


A lire la lettre de la conseillère municipale d’Aix-en-Provence, Josyane Solari, certains journalistes de notre pays se croient désormais tout permis. Non contents de faire trembler les élus en les menaçant de lynchage s’ils sortent du politiquement correct, non contents de multiplier les Bobards, comme l’a montré encore, le 6 février dernier, Polémia et son président Jean-Yves Le Gallou, voilà que certains, comme la nommée Laetitia Sariroglou, s’arrogent le droit de vouloir faire taire, en conseil municipal, une élue dont les propos la dérangent ! Il est intéressant de noter que cette journaliste n’est pas n’importe qui : en 2013, elle était président de la société des journalistes de La Marseillaise ! 

LETTRE DE PROTESTATION DE JOSYANE SOLARI A CLAUDE PERRIER

Josyane SOLARI

Conseiller Municipal

Hôtel de Ville 13616 Aix-en-Provence
Aix-en-Provence, le 4 février 2017

Monsieur Claude Perrier

Président Directeur Général

Directeur de la publication

248, avenue Roger Salengro                                                                                                       13015 MARSEILLE

Objet : Sariroglou Laetitia (journaliste)

Son intervention intempestive au conseil municipal

Copie : Mme le Maire Maryse Joissains

Monsieur,

J’attire votre attention sur les agissements inqualifiables de votre journaliste lors du conseil municipal du 3 février 2017. En effet, Madame Sariroglou s’est permis d’intervenir, de m’invectiver et m’a sommée de me taire alors que je posais des questions au Conseil municipal sur un sujet de l’ordre du jour (elle est assise juste derrière moi).

Je vous rappelle qu’elle n’en a légalement pas le droit. Elle a osé me dire «ça suffit, il faut avancer» joignant le geste à la parole. C’est très déplacé dans un conseil municipal et je n’ai jamais vu cela depuis mon élection en 2014. Depuis quand les journalistes dictent-ils aux élus ce qu’ils doivent dire ou ne pas dire ?

Un journaliste doit rester à sa place et faire abstraction de ses opinions politiques dans le cadre de son travail quand il doit rendre compte d’un conseil municipal. Je lui ai répondu que les interventions du groupe socialiste qui durent quelquefois des heures ne la gênaient pas.

Je compte sur vous, Monsieur le Président  Directeur Général pour recadrer fermement votre employée et lui rappeler qu’il y a des règles déontologiques et qu’elle doit les appliquer pour que la démocratie perdure !

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président Directeur Général, mes salutations distinguées.

Josyane Solari

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18 Commentaires

  1. Ben oui… mais j’ai envie de dire : si vous voulez que ce cirque cesse, il faut se montrer forts ! C’est sûr qu’en baissant la tête en pleurnichant, l’ennemi en profite ! L’actualité nous démontre qu’il y a beau avoir des injustices et des atrocités, dans le fond le citoyen s’en fout, assis devant la télé….

  2. Bravo Josiane, d’avoir attiré l’attention de son patron. Nous en avons plus que marre d’avoir ces vendus au système déliquescent. Ils portent une lourde responsabilité quant à la décadence profonde et largement avancée du pays.

  3. Sariroglou, c’est Turc non ? Donc la dame en question applique la démocratie à la mode Erdogan.

  4. Pour l’instant, ils pense vous faire taire et plus tard, ils vous feront disparaître des photos comme le faisait leur mentor Staline.

    • Dugenou
      Ou disparaître purement et simplement, comme leur mentor Staline: prisons de la Loubianka, goulags, “île aux cannibales”, et autres joyeusetés .Pour l’instant, la vermine allogène dument importée leur sert de nervi et d’exécuteurs des basses oeuvres.

  5. Bientôt il faudra des videurs pour les conseils municipaux. Cette gratte PQ ne sait donc pas qu’il est INTERDIT de prendre la parole au publique sauf si question écrite mise à l’ordre du jour le citoyen qui a posé cette question et lui seul peut en parler avec le conseil.
    Quel manque d’instruction civique a ce gratte PQ !!

  6. Normalement en application du code électoral
    le président du conseil…donc le maire
    aurait du faire expulser cette personne par les forces de police
    pourquoi ne l’a t il pas fait

    • A Trannod
      Le Maire ne l’a pas fait car je me trouve loin d’elle (nous sommes 55 conseillers) et la salle est grande (le CM a lieu dans la salle des Etats de Provence). Tous les journalistes se trouvent derrière moi à peu près à un mètre, donc le Maire s’est rendu compte de quelque chose mais elle croyait que je m’étais levée pour parler avec le public car bien évidemment le fan-club des gauchos qui assiste au conseil était là et défendait la journaliste lorsque je lui ai dit très calmement qu’elle outrepassait ses droits.
      Après le Conseil quand j’ai dit au maire ce qui c’était passé, elle m’a dit que j’aurais dû le lui dire, elle aurait interrompu le Conseil municipal et aurait rappelé à l’ordre la journaliste.

  7. bien Josiane ,le public se tait au cours d’un conseil municipal…la règle est valable pour tous ,madame la journaliste !
    et la maire aurait du intervenir et la faire virer !

  8. J’attends avec impatience de lire la réponse du directeur de la publication, s’il y en a jamais une…

    • Je parie qu’il a approuvé la journaliste en privé ! C’est bien qu’il multiplient ce genre d’actes ostensiblement outranciers et prétentieux d’ingérence dans les affaires politiques, qu’il faut faire connaître, car de plus en plus de gens ouvriront les yeux sur la nature de la mission qu’ils se donnent et l’imposture de leur travail.

      En plus, on s’en souviendra au moment de leur présenter la note.

  9. Maryse Joissains, c’est bien la cagole qui vient d’être inculpée pour détournement de fonds public et autres joyeusetés, notamment pour avoir promu son chauffeur à un poste à 5000 euros par mois ? A Levallois, ils ont Balkany, à Aix, ils ont Joissains. Hi, hi, hi.

  10. J’aurais été à votre place, je l’aurais fait éjecter de la salle pour entrave au bon déroulement du conseil, ces ’’gens’’ sont autorisés à écouter, et l’on surtout rien à foutre de leurs avis, ils sont là en temps que simple rapporteur et pour certain, c’est déjà beaucoup leur demander.

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