L’unité d’élite des forces spéciales de la marine turque Underwater Offense (Su Altı Taarruz, ou SAT), similaire aux US Navy Seals, lors d’un exercice militaire en Méditerranée, juillet 2020.
Middle East Forum informe encore (traduction web) :
Scoop : la Turquie prévoit de provoquer la Grèce en utilisant des opérations clandestines.
Il s’agit d’une version abrégée d’un article publié à l’origine sous le titre « Une unité de renseignement secrète turque prête à mener une opération clandestine en Grèce ».
Le Président turc qui, ces derniers mois, a menacé à plusieurs reprises d’envahir les îles grecques de la mer Égée, prévoit de déployer une unité secrète spécialement formée attachée à l’agence de renseignement MIT pour intensifier les tensions avec la Grèce, alliée et voisine de l’OTAN.
L’unité du MIT, dont l’existence n’a jamais été publiquement admise, est un outil relativement nouveau dans l’arsenal de l’agence de renseignement turque et sera utilisée pour la première fois dans la mise en place d’une opération clandestine de type militaire contre un pays occidental .
L’intrigue comprend plusieurs options, allant du sabotage dans les îles grecques proches du continent turc à la levée d’un drapeau turc sur un ou plusieurs îlots et formations rocheuses inhabités, ainsi qu’à la conduite d’une opération sous fausse bannière pour justifier une réponse turque. Le Président turc Recep Tayyip Erdoğan réfléchit toujours aux alternatives que lui soumet son confident, Hakan Fidan, le patron du MIT, et n’a pas encore décidé quelle ligne de conduite il souhaite adopter.
Selon des informations obtenues par Nordic Monitor auprès de sources proches du complot, il appartiendra à cette unité spéciale créée au sein de l’agence de renseignement de mener l’opération en mer Égée avec le soutien logistique des moyens aériens et navals de l’armée turque. Le complot, gardé strictement confidentiel sur la base du besoin d’en connaître au sein du cercle étroit d’Erdoğan et de Fidan, sera mis en branle à l’approche des élections générales de 2023 pour rallier la nation derrière Erdoğan et apporter un vote exceptionnel pour sa décision. Justice et développement parti (AKP) et ses alliés nationalistes.
Pendant des décennies, le MIT n’avait aucune capacité opérationnelle de type militaire et son mandat se limitait principalement à des opérations de collecte d’informations visant à fournir les meilleurs renseignements aux décideurs politiques en Turquie.
Cela a commencé à changer lorsque Fidan, un islamiste pro-Iran pur et dur qui n’avait aucune expérience dans le renseignement, a été nommé à la tête de l’agence en mai 2010. Fidan a entrepris de transformer l’agence conformément aux instructions de son patron, transférant de nouvelles personnes d’autres agences gouvernementales et en recrutant parfois de l’extérieur, en particulier des groupes islamistes.
Fidan, qui admire le régime des mollahs iraniens et a été formé dans les cercles d’études chiites lorsqu’il était jeune sous-officier à Ankara, voulait créer une version turque de la Force Qods au sein de l’agence. Il a demandé à son personnel nouvellement recruté de faire en sorte que cela se produise.
L’un des principaux recrutements effectués par Fidan, une fois qu’il a pris les rênes du MIT, a été le transfert de l’ancien soldat Kemal Eskintan, 57 ans, qui avait une certaine expérience du renseignement. Eskintan a été officier de projet lorsqu’il était major entre juillet 2006 et juin 2007 à la direction générale de l’état-major du contre-espionnage et de la sécurité.
Lorsque la Turquie s’est impliquée en Libye et a envoyé des djihadistes syriens pour y combattre, c’est Eskintan qui avait mené l’opération clandestine pour le compte de l’agence de renseignement. Il a fait des voyages répétés là-bas pour superviser les opérations.
Depuis 2016, Eskintan a également été impliqué dans des opérations transfrontalières d’enlèvement de critiques et d’opposants à Erdoğan en Turquie et parmi des groupes de la diaspora afin d’entretenir un climat de peur, et dans l’intimidation de journalistes critiques qui continuent de dénoncer les méfaits du gouvernement Erdoğan. dans des circonstances difficiles d’exil.
Il est désormais en charge de l’opération sous fausse bannière contre la Grèce pour attiser délibérément les tensions afin de servir son patron. Il s’appuiera sur cette unité secrète formée au sein de l’agence de renseignement sous sa direction pour y parvenir une fois que le feu vert final aura été donné par le Président Erdoğan.
Maintenant, le MIT est prêt à frapper les actifs grecs, non pas pour faire avancer les objectifs stratégiques de la Turquie ou répondre aux problèmes urgents de sécurité nationale, mais plutôt pour promouvoir un Erdoğan assiégé avant les élections générales au milieu des difficultés financières croissantes auxquelles les électeurs sont confrontés dans leur vie quotidienne. Si et quand cela se produira, le débat public ira au-delà des débats de pain et de beurre pour entrer en conflit avec la Grèce, et Erdoğan espère surmonter les élections critiques dans une euphorie nationaliste accrue.
Abdullah Bozkurt, membre du Middle East Forum Writing Fellow, est un journaliste d’investigation et analyste basé en Suède qui dirige le Nordic Research and Monitoring Network et est président du Stockholm Centre for Freedom.
Jean-Paul Saint-Marc
ben ça a marché à chypre, pourquoi s’arrêterait il?
Et pendant ce temps, le paltoquet de l’Elysée au lieu d’aider les Grecs, envoie de nouvelles armes avec leurs servants mercenaires en Ukraine, violant une fois de plus l’art 35 de la constitution qui oblige à demander l’accord du parlement pour tout engagement de nos forces armées à l’étranger au delà de 4 mois.
Israël aurait fourni des moyens électroniques de parasitage des drones, et de défense très sophistiqués à la Grèce qui ne les a pas allumé pour ne pas les signaler, mais les turcs risquent d avoir une grosse surprise.
@Yalla
C’est fichu pour l’effet de surprise, il ne fallait pas en parler.
n’oubliez pas qu’israel (de nétanyahou) a vendu des drones à l’azerbaidjan pour qu’ils continuent le génocide des arméniens
Il y a deux cent ans, toute l’Europe, consciente de son Histoire, de sa culture et de sa civilisation, s’était levée pour aider les Grecs contre l’oppresseur ottoman…
Comme c’est loin tout ça !
la Grèce est dans l’Union Européenne et si l’Union Européenne laisse faire erdogan c’est que l’Union Européenne est du côté islamique turc contre la Grèce Chrétienne Orthodoxe….vous me suivez ? Poutine-Grèce Chrétienne Orthodoxe mme combat.
Et n’oubliez pas que Grèce et Turquie sont membres à part entière de l’OTAN.
Ça va être très drôle.
20 juillet 1974, invasion de Chypre par les forces turques ; tout le monde a regardé ailleurs pour voir s’il n’y avait pas un joint qui se baladait.
Comme prévu erdogland
va poser problème.
J’ai evoqué récemment
le possible traffic d’armes ”ukrainiennes” turques
via la lybie regardez sur le net.
J’ai proposé une réponse
marine asymétrique qui peut marcher pour le pacifique mais pas seulement.
Le problème: l’exécutif continue de discutailler comme si on était toujours en paix et passer commande doit se faire au plus vite à cause du temps pour fabriquer l’outil sous le seuil du conflit ouvert.
⏰🇲🇫.
Si au grand dame cela se passait ainsi , les états européens et l’UE ne bougeront pas un cil , à part protester bla bla bla , ils ne feront rien contre les Turcs , nous avons déjà eu la preuve quand la frégate Courbet à été illuminée comme un sapin de Noël par des frégates turques sans réponse de la Royale .Les Grecs vont se retrouvés bien seul !