Erdoğan sait que Macron est une aubaine pour les musulmans

Le dictateur turc, Recep Tayyip Erdoğan , a déclaré « qu’il espérait voir la France « se débarrasser » de Macron, le plus tôt possible ». Qu’il soit rassuré, « nous aussi » et c’est le souhait de nombreux Français ; mais lui, Erdoğan, se trompe : il n’aura jamais un Président en France autant défenseur de la religion musulmane, aussi engagé en ce sens, qu’Emmanuel Macron. 

Erdoğan sait parfaitement que quand le président de la France fait « les gros yeux » ou « hausse le ton » contre l’islamisme, « c’est du bidon ! », il en a eu la preuve récemment. 

Immédiatement Macron se reprend, et s’excuse presque, par quelques déclarations très soumises aux « musulmans de France » et, quand son ministre de l’Intérieur, sa marionnette Darmanin, « pousse le bouchon un peu trop loin » en lançant dans les médias des menaces, pourtant jamais suivies d’actions, croyant lui faire plaisir, il s’empresse de le remettre dans le droit chemin de la politique qu’il poursuit depuis son installation « au pouvoir ». 

Le président Macron est continuellement dans la repentance et la dhimmitude.  

Ses dernières déclarations en sont un exemple évident : « Que votre famille parle arabe en France, c’est une chance pour la France. Des millions de nos jeunes sont issus du continent africain et on n’a pas su leur parler. Le mal, il est en nous”. 

Je n’imaginais pas que « ne pas parler la langue du pays où vous vivez » était une chance. Je pensais plutôt qu’il s’agissait, pour le moins, d’un énorme handicap ! 

Que l’on apprenne une langue étrangère à l’école, l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou l’arabe, c’est un choix tout à fait compréhensible, à la condition que l’on sache d’abord parfaitement sa propre langue. 

« Être français ce n’est ni une couleur, ni une religion. C’est d’abord être citoyen et adhérer à des valeurs. C’est appartenir à une Histoire enrichie de toutes nos histoires ». 

Vous avez parfaitement raison, Laetitia Avia, mais c’est également, et surtout, si l’on veut réellement s’assimiler, ou s’intégrer (à vous de choisir !) et avoir les mêmes chances de réussite : « Le plus important n’est-il pas de parler la langue du pays où l’on vit, et non pas celle de son pays d’origine ? » 

Emmanuel Macron et ses proches « n’ont pas su leur parler », mais nombre d’entre eux « savent lui parler ». Ils lui parlent tous les jours : les dealers qui occupent des centaines de zones de non-droit, les délinquants, les voyous, les violeurs, les casseurs, les mineurs isolés, les agresseurs de « flics », de « pompiers », de « commissariats », de « vieilles dames et de vieux messieurs », les brûleurs de véhicules, les terroristes djihadistes, et j’en passe… 

Emmanuel Macron appelle « À identifier 300 à 500 noms de personnalités noires et arabes, afin de les honorer dans l’espace public ». 

Je trouve cette demande totalement absurde ! Les personnalités noires ou arabes « qui méritent d’être honorées » ne sont-elles pas parfaitement connues et déjà « honorées » ? 

Si vous souhaitez d’autres noms, on peut vous en proposer : par exemple Adama Traoré, Tariq Ramadan, Mohammed Merah, Amedy Coulibaly, les frères Kouachi, et quelques centaines d’autres. 

Vous vous êtes déjà prononcé au sujet de « la colonisation », souvenez-vous : « Les crimes contre l’humanité » de cette colonisation, et, aujourd’hui, vous stigmatisez « La violence qui s’est installée autour de la religion, et en particulier de l’islam ». 

Êtes-vous quotidiennement informé sur les vandalismes, les agressions contre les chrétiens et les juifs, les églises, les synagogues, les cimetières, les statues et même les assassinats (le père Hamel, Samuel Paty, etc.) ?

« La France n’a pas de problème avec l’islam, elle a même une relation de longue date ». Alors là, vous parlez bien vrai ! Les « croisades », « l’invasion des Arabes jusqu’à Poitiers » (quelle chance qu’ils aient eu, face à eux, un Charles Martel, et non pas un Emmanuel Macron !). 

« Aujourd’hui quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé. Parce qu’on est identifié “comme étant un facteur de risque, de problèmes, et c’est insoutenable” ». 

Ce qui est insoutenable, c’est de refuser de voir, de constater, que la majorité de « ces facteurs de risque, de problèmes » ont, pour le plus grand nombre de leurs auteurs, « une couleur de peau » ! 

Après ce constat rapide, et non exhaustif, souhaitez-vous toujours, Recep Tayyip Erdoğan , que Macron « débarrasse » la France ? 

Manuel Gomez