Euthanasie : je veux mourir sereine comme ma chienne

Ma chienne s’est endormie pour l’éternité à 14 ans et 3 mois, un bel âge pour une labrador. Elle a été euthanasiée en toute sérénité le 7 mai 2019 vers 13:30. Le sinistre déballage autour de Vincent Lambert entre dans mon processus de deuil d’une manière inattendue.

Ma Zaza était sourde, aveugle, mi-paralysée du train arrière, parfois Alzheimer (les synapses des chiens vieillissent comme le reste), incontinente urinaire et fécale, collante, m’obligeant à l’enjamber pour circuler dans l’appartement, puante et trop lourde pour être douchée.

Elle était gloutonne, toujours fouineuse et chapardeuse

Elle avait le poil doux et  tiède

Elle manifestait son plaisir d’être massée en grognant doucement ou en me léchant les mains

Elle tournait sa gueule vers moi lorsque je lui parlais

Elle gémissait pour me prévenir qu’elle s’était lâchée sous elle

Elle participait aux conversations par sa présence bienveillante et s’installait sur les pieds des gens qu’elle aimait

Malgré ses handicaps, elle communiquait, exprimant volontés et plaisirs sans doute possible. Je ne lui attribuais pas mes fantasmes car nous échangions depuis 13 années et je connaissais la réalité de ses signaux comme elle connaissait la réalité des miens.

Je passais des heures à nettoyer pipi et KK sur elle, sur le plancher, sur mes couvertures et couvre-lit, parfois à la terrasse d’un bistrot où je sirotais un café ou même une fois dans un restau, moment à partir duquel je ne devais plus la faire entrer dans des commerces.

Parfois, elle ne pouvait plus du tout marcher et je la sortais en poussette à condition de pouvoir draguer un voisin ou un passant pour amener ses 30 kg dans la nacelle…

Quand mon ascenseur fut immobilisé pendant 10 jours, je dus payer une personne pour la monter et la descendre du 5e étage car elle ne pratiquait plus les marches.

Qui d’autre que moi aurait eu la patience, l’attention et la tendresse nécessaires à son maintien en vie ? Je suis allée jusqu’au bout du possible autant pour elle que pour moi et durant cette période difficile nous avons toujours communiqué et tant que nous communiquions normalement, j’endurais tout ce qu’il y avait à endurer. Je ne me forçais pas, je ne déléguais pas, je faisais ce qu’il y avait à faire, nécessité faisant loi.

Début mai, la condition de Zaza s’aggrava, elle peinait à marcher et je peinais à la tirer du fait de mon arthrose lombaire. Elle semblait essoufflée. Elle toussait depuis un certain temps et j’avais appris que la cause pouvait être cardiaque. Le lundi 6 mai au soir, sa toux devint plus forte pour finir en râles.  Elle ne pu même pas monter sur mon lit, sa couche préférée et ce malgré mon aide et s’aplatit sur le sol contre le sommier. Je compris qu’elle ne tiendrait pas la nuit et envoyai un message à son véto pour demander un RV le lendemain. Le matin suivant, elle respirait encore mais bougeait à peine. Elle prit quand même son petit déjeuner et nous descendîmes vers Belleville après l’avoir installée dans la poussette avec l’aide d’un garçonnet qui passait par là.

Pendant le voyage, elle se réjouissait de ce que je lui distribue des friandises. Elle semblait aussi éveillée et sociable que d’habitude. Mais, arrivées chez notre bon véto, comme dirait la comtesse de Ségur, la pauvre bête ne put même pas sortir de la poussette que je dus incliner pour la faire glisser sur le sol de la salle d’attente où elle s’aplatit presque inerte, les pattes écartées comme celles d’une grenouille. Toujours aimante, elle se tournait vers moi, sensible aux vibrations de mes paroles affectueuses, sa gueule toujours expressive, belle et touchante.

Notre bon véto la prit dans ses bras pour la déposer sur la table d’examen. Je continuais à lui parler doucement tout en lui donnant chocolat et biscuits, choses interdites en temps normal mais si délicieuses pour ma goulue de chienne. Le climat était serein. Le véto désinfecta sa patte pour lui administrer un calmant mais s’exclama “il n’y a pas de pression !”. Je ne compris pas sur le moment mais plus tard je saisis que le cœur battait si faiblement que le sang  peinait à circuler. Je continuais à caresser et entretenir de discours ma chérie, compagne drôle, attentive, aimable, et fidèle de 14 années. Elle était ma première chienne et, à mon grand étonnement, elle m’inspira de l’amour parce qu’elle acceptait mon amour et réciproquement. Nous étions dans un échange parfaitement équilibré, harmonieux.

Après quelques minutes, Zaza reçut une injection de morphine qui l’endormit au point qu’elle négligea les fragments de chocolat qui traînaient encore sous son museau. Je continuais à lui parler tout en collant ma joue contre la sienne toute tiède et douce. J’échangeais quelques anecdotes sur les chiens avec le véto qui bientôt procéda à la piqûre létale qui provoqua un léger soubresaut mécanique. L’usage du stéthoscope confirma que le cœur avait cessé de battre  Je n’avais pas cessé de la caresser et de la masser pendant tout le processus. Je l’embrassais et caressais son corps souple et tiède une dernière fois. Sortie du labo je dis au véto que j’aimerais avoir une mort aussi sereine et douce et que je ne comprenais pas que cela ne soit pas autorisé pour les humains qui le demandent. Le véto me répondit qu’en effet, Zaza n’avait pas souffert alors que pour les chiens, le décès par crise cardiaque était terriblement douloureux. J’étais heureuse de lui avoir épargné cette peine et je me demandais si les humains partant d’une crise cardiaque  étaient aussi dans une grande douleur.

J’aimerais que mon départ pour l’éternité soit aussi doux et serein que pour ma chienne. J’ai rédigé mes directives anticipées et j’espère que l’euthanasie ou le suicide assisté me seront possibles si je le souhaite.

Le départ provoqué à temps de ma chienne avait été tellement serein que je n’avais pas versé une larme, que j’étais à peine triste tant je me louais d’avoir réagi à temps en comprenant qu’elle était à bout de souffle.

Toutefois, je me doutais qu’une réaction psychosomatique me guettait au tournant et elle arriva plus tôt que prévu. En sortant de chez le véto, je m’étendis de tout mon  long sur le trottoir et, depuis, je peine à marcher, souffrant sérieusement de la jambe gauche.  En psychanalyse, on parle de déplacement du traumatisme…

Alice Braitberg

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107 Commentaires

  1. Chère Alice, ton récit m’a tiré des larmes. Tu as fait tout ce qu’il fallait, et tu ne pouvais faire plus. Tu n’a rien à te reprocher, au contraire. Zaza, t’en sera toujours reconnaissante. Moi aussi je voudrais finir comme ça, dans la dignité et la sérénité. Je partage ta douleur, que je sais immense. Quand on s’occupe d’animaux, on vit des moments très douloureux, mais c’est la vie …

  2. Je comprends votre douleur! Au mois d’août 2018, j’ai dû euthanasier ma petite bleue russed ‘un cancer généralisé. J’ai vécu des moments intenses et plein d’amour avec elle. Maintenant, ça fait 8 mois qu’elle est partie et elle me manque toujours autant. Je ne m’en remettrai pas, mais je dois apprendre à vivre avec. Les animaux nous jugent pas. Ils nous aiment tels que nous sommes. C’est un amour inconditionnel que peu d’humains peuvent vous donner.

  3. Bonjour Alice.

    Je comprends votre douleur et je compatis sincèrement. Je sais ce que cela entraîne de prendre une telle décision. Un véritable supplice. ! Mais il a fallu que je me résigne étant donné que mon pauvre chien était atteint d’un cancer à la gorge !

  4. Bref, l’euthanasie c’est génial on vous dit! Lol
    Quoique il fut une époque où le chien, on le noyait ou on lui mettait une balle…c’est moins sympa.

    • Cette époque n’est toujours pas révolue pour ta gouverne, mais je l’appliquerais bien volontiers à certains…

  5. Ce récit bouleversant est une magnifique histoire d’Amour Merci a vous❤

    • Merci Georges
      Lorsque j’ai commencé à éprouver des sentiments pour ma chienne, j’en fus la première esbaudie, puis je me mis à souffrir lorsqu’il lui arriva de souffrir, comme avec mes enfants…quand on sait qu’il y a stimulation d’ocytocine et que l’humain et le chien ont co-évolué, on comprend bien cette étroite interaction

  6. Je suis de tout cœur avec votre chagrin
    C’est toujours un moment insupportable

  7. Un témoignage très triste, je suis très touchée, j’adresse ma tendre sympathie à cette merveilleuse dame. Bon courage pour la suite.

  8. Quand on est gravement malade et que l’on souffre il est normal de pouvoir choisir sa mort si c’est ce que l’on souhaite. La sédation est préférable à l’euthanasie pure et simple. C’est une choix intime, comme la religion. Personne n’a le droit d’interférer dans un désir légitime. Le problème c’est que la religion qui nous ignore pratiquement toute notre vie se manifeste seulement pour condamner et/ou excommunier.

  9. Cet article, est malvenu : Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, on pourrait améliorer son état si on lui prodiguait les soins qu’il réclame. Mais on le maintien par force dans cet unité de soins paliatif où il n’a rien à faire. Que vous désiriez vous suicider Madame, cela vous regarde, mais que vous refusiez à un jeune homme le traitement que vous avez donnez amoureusement à une chienne pendant apparement des mois, voire des années est incompréhensible, voire choquant.

    • Vôtre commentaire copie la position idéologique des médecins de la tribune du Monde qui militent en faveur du transfert de Vincent vers une unité spécialisée en rééducation et refusent de le considérer en fin de vie alors que plusieurs collèges d’experts se sont prononcés sur son incapacité à récupérer.Ces medecins oublient à dessein que Rachel, toujours épouse de Vincent, infirmière de son état, a tout tenté pendant 3 ans avec les meilleurs spécialistes pour réveiller son époux. Les docs de cette tribune sont des commerçants qui veulent vendre à prix d’or leurs dipôme en tondant les contribuables qui ont déjà donné 250 millions d’euros pour maintenir Vincent dans le .coma Pour ses parents, Vincent vaut moins que ma chienne puisqu’ils ne s’en occupent pas eux-mêmes

    • Compte tenu de votre écrit, je suppose que vous êtes médecin et surtout pas n’importe lequel car vous semblez connaître son dossier mieux que vos confrères qui le soignent depuis 10 ans.Votre manque de chaleur humaine se traduit dans votre mail lorsque vous vous adressez à cette dame,en lui déclarant que si elle veut se suicider….Croyez moi,ce n’est pas avec des gens comme vous que les églises se rempliront à nouveau

    • Rejoindre la discussion…Pour avoir autant de certitudes en ce qui concerne l’état de santé de Vincent ,vous devez être médecin et d’un niveau bien supérieur à celui de vos confrères qui eux, le soigne depuis 10ans!Vous vous permettez de dire que cet homme est maintenu de force à l’hôpital de REIMS ,si tel est le cas, pourquoi ses parents n’ont ils pas signé une décharge afin de le faire transférer dans un établissement lui permettant de recevoir les soins correspondant à son état de santé et ce d’autant plus qu’ils l déclarent que plusieurs centres sont prêts à l’accueillir. Quant à vos conseils à l’auteur de cet article concernant “son désir de suicide” ,je les pense déplacés Je serais curieuse de savoir si un jour vous avez vécu l’agonie de quelqu’un que vous aimiez ?

    • Je vais me faire des ennemis,mais tant pis!Vincent Lambert est irréversible.Moi même,je ne voudrais pas être maintenu et potlonge dans un état végétatif,et,puisque la mort est le lot commun,autant qu’elle soit douce et rapide.Mais encore,Vincent Lambert coûte 1500euros par jour en frais d’hospitalisation.1600personnes sont dans cet état végétatif en France.Le coût de ces patients représente ,si vous faites le calcul,deux unités de soins palliatifs performantes (dont notre pays manque cruellement),que nous pourrions créer par an.Calcul sordide?Peut être,mais réaliste,et qui mérite réflexion.

  10. S’il ne s’agissait pas d’une “fable” gentillette, ce serait inquiétant.
    Votre chienne était baptisée, j’espère, amie Alice? Je plaisante!
    “Qui aime les animaux déteste les hommes” avait dit un humoriste anglais.
    Il n’avait peut-être pas tout à fait raison, mais pas tort.
    Une chienne, un chat n’ont pas d’héritier, ce qui autorise leur “mort douce” .
    Pour un mari, fils, frère ou oncle ordinaire, l’euthanasie est interdite.Car il faut des années et parfois des dizaines d’années de souffrances muettes, de tuyaux branchés dans tous les orifices et dans toutes les veines- le mot est mal choisi- pour que la “justice” suive son chemin vers la “succession” sonnante et trébuchante.
    C’est à la médecine ou au véto, pas à la justice de décider que cesse la vie.
    Comme pour votre chienne!

  11. BRAVO, si on a aime vraiment son animal, on prend sur soi pour lui éviter des souffrances inutiles. Garder un animal qui souffre n’est que pur égoïsme. Pour les personnes, il serait bon que chacun mette ses dernières volontés dans son portefeuilles afin que si malheureusement un accident arrive sur la route, à la maison, dans le jardin ou la rue, personne n’est à l’abris, les personnes de la famille ou les amis sachent quoi faire. Les dernières volontés ne font pas mourir et elles évitent bien des doutes, des acharnements et des déchirures familiales. J’ai dans ma famille des personnes qui ont remplis des papiers et en ont donné une copie à deux membres de leur famille. Il est stipulé sur cette feuille que si il leur arrive quelque chose, ils ne veulent pas d’acharnement thérapeutique !

    • rempli mes directives anticipées, nommé deux personnes de confiance et envoyé le document à l’ADMD qui l’a archive. J’ai suggéré à des personnes très âgées d’en faire autant mais elles ont ignoré l’info car elles se comportent comme si elles étaient éternelles, refusant d’envisager une fin. Je ne les approuve pas mais je comprends leur attitude face à la mort. J’ai même eu un grand-père spécialiste des affaires de partage de sucession(parfaitement donc au courant des litiges afférents) qui n’a pas fait de testament car il ne voulait/pouvait pas envisager sa mort.

  12. J’ai accompagné une tante en fin de vie et je peux vous dire que la loi Leonetti, c’est du pipeau. On n’inflige pas ça aux animaux. Elle a failli étouffer, heureusement que nous étions là avec sa fille pour alerter le corps médical….Elle a réussi à me dire “c’est horrible”. et on a rechigné à lui faire une véritable sédation. Honteux. Jusqu’au bout, alors qu’elle avait demandé à ce qu’on ne s’acharne pas! Nous avions l’impression d’être à la merci du bon vouloir du médecin de service, tout puissant, et nous spectateurs de la souffrance d’un proche. Inutile de vous dire que j’en garde des séquelles.

    • Une infirmière qui avait travaillé 20 ans dans un hôpital m’a dit après que je lui ai raconté ce qui s’était passé pour un membre de ma famille ” Dans le service de gériatrie c’est l’euthanasie passive !

    • Vous notez comme on réagit avec plus de pitié aux souffrances de Zaza qu’à celles de votre tante ? Bernanos a dit en substance : l’homme moderne a la tripe sensible, mais le coeur froid.
      Allons-y ! Euthanasions l’homme, comme on euthanasie un chien, puisque l’homme a la même valeur qu’un chien … Et Dieu sait si je l’aimais, mon chien ! Il est mort dans sa maison, sa bonne tête sur mes genoux.

      • Et à quoi mesurez vous la valeur d’un être vivant ? Nous serions curieux de le savoir. Notamment pour l’homme. Au fait qu’il serait en haut de la pyramide animale ? Qu’il serait la créature de Dieu faite à son image ? Ou tout simplement que vous apparteniez à cette espèce et que vous vous en sentiez solidaire aussi bien d’un point de vue biologique que sentimental ?
        Et pour faire le pendant à votre citation de Bernanos et indépendamment de toute prise de position politique : « vous n’avez pas le monopole du cœur »

      • Isa,faites une visite dans un service “long séjour” de l’Hôpital le plus proche.C’est l’enfer sur la terre!Des vieillards moribonds,abandonnés entassés dans des locaux puant l’urine,parmi les cris des “alzheimer “et les gémissements des agonisants.L’ENFER!Je l’ai vu de mes yeux.Qui peut vouloir cela pour ses proches et pour lui même?(l’hopital en question se trouve dans une petite ville de province où j’ai dû intervenir violemment pour exiger la “libération” de ma grand mère de 85ans,à qui,la veille de sa mort,on infligeait de douloureuses ponctions de moelle osseuse,et que l’on torturait inutilement.

      • @Isa
        Donc si je vous ai bien comprise, entre la vie d’un islamiste egorgeur ou d’un violeur d’enfants (qui sont des hommes) et celle de votre chien vous choisiriez la leur?
        Et bien moi, non, mais alors pas du tout! C’est votre choix.

    • D’accord avec vous. L’euthanasie belge est beaucoup plus humaine. Mais comme en France on n’a pas le courage de légiférer jusqu’au bout, on laisse crever le patient à petits feux.
      INDIGNE de la patrie des droits de l’homme !

  13. bravo Alice !
    bravo, et respect pour votre amour et courage à soigner et accompagner votre chien !
    Il y a quelques années, j’ai du prendre la décision d’euthanasier mon chat
    j’en ai actuellement 2, dont une chatte avec qui je suis fusionnel
    je suis pour l’euthanasie dont des cas de grande souffrances !!

  14. moi, vieux con, je refuse d’être alité sans connaissance sur un lit d’hopital pendant dix ans! (et même dix jours) qu’on me laisse partir normalement sans aucun acharnement thérapeutique

  15. Simplement j’aimerais m’appeler Mirza au moment de ma mort. Peut on imaginer ce qu’est une mort par manque d’hydratation. Un calvaire. Il ne s’agit pas de piquer la population vieillissante mais quand une mort est programmer d’éviter un supplice supplémentaire. Mais surtout PAS de loi “pour tous”, ce serait une porte dangereusement ouverte.

  16. Alice, ceux qui ont vécu intensément une relation avec un chat ou un chien et ont dû prendre cette décision si difficile en restent marqués mais en apprennent la com-passion aussi envers les humains et le refus de les laisser souffrir inutilement. Quand le bien de l’être aimé est plus important que notre désir de le garder, c’est de l’amour, pas de l’idéologie.

    • Absolument d’accord. Certes le lien avec le cas Lambert est naturel voire s’impose dans le contexte actuel. Pour ma part, je ne me suis attaché qu’à l’expérience singulière d’Alice. C’est cela qui déclenche en l’occurrence ici ma compassion. Et je partager aussi son désir à elle de mourrir sereinement. Qui ne le ferait pas ?

    • Parce que vous croyez que madame Lambert se bat pour son fils par égoïsme ???!!! Elle a dû se dire : “Tiens, pour ma retraite, ça serait bien que mon fils devienne tetraplégique”. En tant que catholique, elle doit sûrement désirer un monde meilleur pour lui. Son combat repose sur le fait que son fils n’est pas mourant, mais qu’on le traite comme tel.

      • Madame Lambert mère est une catho intégriste,membre de la congrégation Saint Pie X.Ces gens sont des fanatiques dangereux!

  17. Je pense que c’est tres bien de partir quand on l”a decide. Je vois actuellement mon beau pere, un type qui etait viril comme un Corse, devenu totalememt grabataire. Il se chie dessus. C’est intolerable meme pour lui. La vie oui quand on peut la vivre dignement.

    • viril comme un corse???!!! Celle-là je l’avais jamais entendue, décidément on en apprend tous les jours.

    • je vous comprends car lorsque mon père est devenu dépendant il réclamait un pistolet pour en finir. Il était parfaitement lucide. Hospitzlisé pour une pneumonie, il n’a pas lutté, a demandé une bière “bien fraîche” et s’est laissé mourir le lendemain de son anniversaire de 85 ans

    • Quand la vie d’un homme ne vaut pas plus que celle d’un chien, ben oui, vous voyez…

    • Je préférerais toujours un chien sympathique à un humain pourri. Si demain je dois choisir entre la mort de mon chien et celle d’une racaille islamiste, il n’y a pas photo, je pourrais même donner un coup de main.
      Je me fous de l’espèce, pour moi il y a des êtres vivants qui se comportent bien et d’autres qui ne savent faire que le mal, qu’ils soient chiens ou humains m’importe peu.

    • C’est difficile à comprendre quand on ne connait pas les chiens ce qui fut mon cas avant d’adopter Zaza mais le niveau de communication et d’échange est tellement élevé entre chien et humain qu’au bout d’un temps de vie commune, on ne fait pas la différence. Savez-vous qu’entre chien et humain il y a stimulation d’ocytocine, l’hormone de l’attachement ? Seul cas interespèce connu ???

      • Non, les chats on les mêmes capacités et j’ai même des oiseaux qui ont cette empathie qui les fait même se détacher de leurs congénères. Mais un chien et un caht le font sur des modes différents et à des moments différents

  18. Je ne lis même pas l’article, le seul titre me suffit à en déduire que c’est un salmigondi d’inepties, j’ai autre chose à faire, mais je déduis du rapprochement que l’auteur à tué son chien alors qu’il était en parfaite santé, sinon pourquoi en parler ( je sais bien que ce n’est pas le cas, c’est du 2nd degré ). Je rappelle que l’euthanasie sert à abréger les souffrances des mourants sans espoir de rémission, pas d’assassiner des jeunes gens sans aucun problème physiologique. L’inconscience n’est pas une maladie mortelle, et a priori, elle n’inflige pas de souffrance. Mais si en plus, il s’avérait que VL souffrait, a fortiori, il faudrait d’autant plus se battre pour qu’il recouvre le reste de ses capacités cérébrales car ça signifierait justement qu’il n’est pas un légume.

    • oindre la discussion…vous ne lisez pas l;article,pas de temps a perdre dites vous,pourtant vous le perdez votre temps a pondre un commentaire stupide et agressif!

      • sonya31, j’ai parfaitement justifié par le raisonnement le contenu de mon commentaire qui porte sur le titre, que j’ai lu ; de votre côté, vous n’avez même pas essayé d’expliquer vos insultes. Je n’écris pas un commentaire pour moi, mais pour les lecteurs, je n’ai donc pas perdu ce temps-là. Et je revendique parfaitement l’agressivité de mon commentaire parce que tous les gens qui ont des actions déterminantes sur la société sans avoir les moyens de réfléchir sont un boulet pour le monde et représentent un coût dramatiquement élevé pour les autres que j’en ai marre de payer. Inutile de vous préciser comme je vous trouve stupide moi-même, mais au moins, je vous ai expliqué pourquoi.

    • Si tu n’etais pas un niais tu saurais que les très graves lésions cérébrales de Vincent Lambert sont irréversibles et qu’il n’y a aucun espoir d’amélioration.

      • Paul si vous aviez un peu de culture scientifique, vous sauriez que le cerveau se régénère et qu’il y a évidemment espoir d’amélioration. Vous ne sauriez imaginer à quel point je vous considère moi-même comme un niais, et de plus imbu de sa personne.

        • Le cerveau se régénère, tu l’as rêvé cette nuit et tu nous le sors aujourd’hui?
          Tu vas bien faire rire les neurologues et les neuro-chirurgiens! Pauvre tache!

          • Paul, Mais lis un peu au lieu de sortir des âneries d’une énormité pitoyable, l’hypothalamus génère des neurones tout neufs tout au long de la vie qui migrent dans l’encéphale, contrairement à ce qu’on croyait il y a encore 25 ans, mais ce n’est pas si nouveau que ça donc. Tu me traites de tâche alors que tu n’es qu’un pauvre abruti qui se prend pour un génie, tu es vraiment pathétique. La preuve : tu n’a même pas cherché à comprendre ce que je voulais dire et d’où je tenais cette allégation, c’est typiquement l’attitude d’un sombre individu un peu limité.

    • Vous mettez un commentaire agressif sans même avoir lu l’article. Quel exemple de sagesse ?

      • Mike732, j’ai fait un commentaire qui porte sur le titre, en quoi est-ce que ça manque de sagesse ?

    • que de préjugés et d’arrogante ignorance, y compris sur lecas Vincent Lambert : le corps médical lui-même est partagé, la médecine disant d’elle-même qu’elle n’est pas une science exacte contrairement aux idéologues qui croient dur comme fer que leur idéologie est la vraie vision de la réalité

      • Alice,cinq experts médicaux se sont prononcés sur le cas de V.L.Irreversible ,selon eux.Que faut il de plus’?Combien de temps la machinerie prolongera t elle le supplice d’un grabataire qui est dans l’impossibilite de s’exprimer et de communiquer?La simple raison devrait l’emporter sur les convictions religieuses et des préceptes moraux un peu trop faciles.Cependant,il y a aussi un “business” juteux nourri de la souffrance humaine,et le serment d’Hippocrate a parfois bon dos.

        • Patapon, vous écrivez une allégation qui n’a aucun sens, si VL est un légume, il n’y a aucun supplice, si par contre il souffre, c’est que son cerveau est actif et qu’il y a de l’espoir. Nul ne peut prédire quelles révolutions la médecine nous réserve, déclarer son état comme irréversible relève de la voyance, tant que son cerveau est irrigué, et qu’on y trouve des neurones vivants, son cerveau n’est pas mort et il reste donc de l’espoir qu’on y retrouve un jour de l’activité.

          • «son cerveau n’est pas mort et il reste donc de l’espoir qu’on y retrouve un jour de l’activité.»

            Si c’est la même activité que dans le tien, je ne pense pas que ça en vaille la peine.

            • Paul, je pense en tout cas qu’il y en a sûrement déjà plus que dans le tiens. C’est pour abréger les souffrances des autres qu’il faudrait t’euthanasier.

        • Il y a aussi des gens dévoués et bons qui savent s’occuper des handicapés plutôt que de les assassiner, surtout quand ils sont jeunes et pas du tout en fin de vie !:

          • Du moins, j’espère qu’il y en a encore, car ça fait peur, c’est plutôt horrible ce qui se profile à l’horizon de notre avenir. L’humanité régresse, elle a perdu le sens de la solidarité. On ne s’occupe plus des gens qui ont de graves problèmes, on les tue (sauf les riches, sans doute).

      • alice braitberg, je me suis donné la peine de lire votre article entre temps, et je retire ce que j’ai dit, ce n’est pas un salmigondi d’inepties, c’est juste un récit personnel que je n’aurais pas publié personnellement si j’avais été responsable de la rédaction parce qu’il induit un risque de confusion par hors sujet concernant l’actualité. J’en ai été victime d’ailleurs, mais comme je partage exactement les mêmes opinions que vous sur l’euthanasie et l’étendue de la communication avec les chiens, j’ai quand même perdu 3 minutes pour rien à le lire. Concernant le cas VL, c’est précisément parce que la médecine est partagée qu’il faut le maintenir en vie, une fois mort, si les partisans du meurtre avaient tort, on n’y pourrait plus rien, tandis que vivant, il ne souffre pas. Gardons espoi

  19. Décidément, les partisans de l’euthanasie ne reculent devant rien. On joue sur l’émotion pour inciter les vieux à mourir comme leur chien. Il est vrai que l’homme moderne vit souvent comme un veau. Ou un cloporte.

    • Ton commentaire est débile et tu peux pas comprendre la douleur d’Alice pass’que t’es aussi con que les muzz qui haïssent tout ce qui est plus intelligent qu’eux et ça laisse aucune marge !

      Alice, votre texte est poignant et seuls les gens qui aiment leurs chiens ou en tout cas leurs animaux peuvent comprendre, car eux seuls savent que les animaux ne vous trahissent jamais contrairement à cette engeance humaine !

      Courage, vous avez toute ma sympathie et mes plus sincères condoléances. On ne peut pas remplacer un fidèle compagnon de si longue date, mais pensez éventuellement à adopter un petit chien qui sera plus facile pour vous et à qui vous offrirez une belle vie. Y’en a plein qui vous attendent…

      • Vous ne voyez donc pas que ce texte écrit dans la foulée de ceux publiés par les deux gauchos-républicains Laurent Droit et Anne Schubert n’est encore qu’un truc pour faire passer l’euthanasie, en mettant la vie humaine sur le même plan que celle d’un animal ?
        J’aime les animaux, j’en ai toujours eus, mais je ne mélange pas tout, et je ne suis pas con comme les muzz et surtout pas intellectuellement malhonnête comme les gauchistes !

        • Je suis favorable à l’euthanasie choisie et revendiquée comme je suis favorable à l’avortement choisi et revendiqué. Les idéologues opposés à l’euthanasie sont les mêmes qui sont opposés à l’avortement au nom d’une définition subjective de la nature de la vie. Ces fanatiques font malhônnetement croire que l’avortementest obligatoire selon la loi Veil comme ils font croire que l’euthanasie serait obligatoire sur elle était légalisée. Mensonge, fake news, manipulation, mépris pour la liberté d’une conscience qui ne leurressemble pas, totalitarisme de la pensée qu’ils attribuent aux gens libres commelefont si bien lesmuzz avec la takkiya. Ironie, l’islamisation des esprits a contaminé les cathos intégristes..

      • La soupape +1000000000
        Je préférerais toujours un chien sympathique à un humain degueulasse. Je connais beaucoup d’humains pourris mais peu de chiens mauvais.

      • Je vous remercie pourvôtre sympathie. Non je n’adopterai pas un autre chien car je suis trop âgée et la richesse de ma relation avec Zaza m’a comblée, y compris en matière de communication humaine qui aurait intérêt à s’inspirer de la subtilité et de la délicatesse de celle des chiens envers leurs congénères autant qu’avec les humains

    • Oui c’est ça. Mourir dans la dignité c’est crever comme un chien ?

      Et si on laissait la famille Lambert dans sa peine sans en faire un spectacle national, et si on les laissait prendre cette grave décision, en leur âme et conscience, entre épouse et parent (et fille, celle-là tout le monde l’oublie, heureusement pour elle, d’ailleurs) ?

      • Hello Spipou ! Plus que de dignité il s’agit de compassion pour un être sensible. Ne pas laisser ceux que l’on aime finir comme un légume, dans une lente agonie ou une irrémédiable déchéance. Certains diront : c’est le karma ou Dieu le veut ou la vie est sacrée. Moi je dis qu’il y a bien pire que la mort : la souffrance sans perspective de fin.

        Les humains sont des animaux quoiqu’on en pense. Et la vie des uns et des autres n’a qu’une valeur toute relative. Cette valeur nous ne la mesurons pas nécessairement à l’aune d’un principe sacro-saint mais plus souvent en fonction de ce que nous ressentons pour eux en réalité. C’est aussi cela être humain.

        • Les génocides ont de beaux jours devant eux avec des raisonnements pareils.

        • Oui, mais ça ne devrait pas être exposé à toute la France comme un spectacle de grand-guignol. Ca ne regarde que les proches, pas nous.

          • Absolument d’accord avec toi Spipou. Les parents de Lambert ont pris la France a témoin et maintenant le monde entier.

            • Je ne savais pas que c’était les parents. J’avais cru que c’étaient les avocats.

      • vous avez raison, on oublie la petite fille de dix ans et sa maman. On oublie aussi que ce sont les fanatiques parents et leurs fanatiques soutiens qui ont médiatisé l’affaire jusqu’à publier des photos de leur fils grabataire sans lui demander son avis ce que, selon leurs affirmations, ils serait capable de donnér…On oublie aussi que l’épouse est infirmière comme Vincent et qu’ils avaient abordé la question. On oublie que l’épouse infirmière a tout tenté pendant trois ans jusqu’à ce que les meilleurs praticiens confirment qu’ils n’y avait plus d’espoir …

      • Vous oubliez que le “spectacle” c’est la mère qui l’a voulu et déclanché !!!

    • C’est effectivement le message que veut délivrer, avec cet article ridicule, la “féministe historique” : que les humains finissent comme des vieux chiens. La “féministe historisque” (il n’y a déjà pas de quoi être fière) est aussi une idiote utile de jacques attali.

      • C’est affligeant de lire autant de conneries en si peu de mots ! En ce qui me concerne, je préférerais très largement canner comme ça et je voudrais savoir pour qui vous vous prenez tous à venir faire des comparaisons foireuses ? En quoi la vie d’un chien est-elle moins respectable que la vie des ordures à 2 pattes qui nous pourissent méticuleusement la vie tous les jours hein ?!!

        Je vous dénie le droit de décider pour les autres et si Alice choisi de partir comme sa chienne qui était sûrement bien plus intelligente que la plupart d’entre vous, qui êtes vous, de quel droit et pour qui vous prenez-vous pour contester son choix hein ?!!
        Vous êtes tellement à la ramasse que vous placez un mec dont vous vous contrefoutez comme à peu près tout le monde avant vos animaux ? Pitoyable…

      • Je n’ai retenu qu’une chose de Attali, affirmation exprimée par tous les philosphes de l’antiquité à nos jours : pour construire l’avenir, il faut connaître le passé. La fonte du permafrost en Sibérie a révélé des tombes dans lesquelles les humains étaient enterrés avec leur chien ….il y a environ 3000 ans. Mêmes trouvailles en Roumanie et ailleurs. Informez-vous monsieur l’islamisé ! (les muzz exècrent les chiens sauf le sloughi, lévrier arabe qui rapporte gros dans les paris théoriquement interdits par la charia

        • Rigoureusement exact ! On abattait le chien – ou le cheval, ou les chevaux, ou les femmes, ou les serviteurs – sans aucun état d’âme pour l’enterrer avec son maître. Le mot “maître” prenait ici tout son sens.

  20. J’ai perdu aussi ma petite Clio une superbe golden retriever à laquelle il ne manquait que la parole… et encore. Elle est partie en douceur.
    Si on m’avait dit il faut la laisser mourir de faim et
    de soif, j’aurais cogné c’est sur.
    Qu’on puisse envisager un tel traitement pour un
    homme dépasse ma compréhension. C’est la loi…

    • J’ai vécu l’euthanasie de ma brave Clio quand on le ferrailleur l’a emmenée, j’ai pleuré au gémissement de souffrance de ses roues qui m’avaient tant de fois transporté…

      RL bientôt édité chez Harlequin…

      • Et votre bêtise, elle ne vous fait pas gémir ? Si non, vous avez tort;il faut prendre çà très au
        sérieux, car vous pouvez passer pour un con
        sans vous en rendre compte.

      • Pauvre débile, tu aurais beaucoup à apprendre des chiens, ils sont surement beaucoup plus sensibles et intelligents que toi.

        • Je propose qu’on les fasse débattre sur l’euthanasie. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt !…

          • ;-))) Il s’agit moins d’intelligence ou de sensibilité en définitive que d’attachement. Eh oui certaines personnes se sentent plus attachées à des animaux qu’à des êtres humains. Que voulez vous ! Avec les animaux on peut toujours émettre des doutes sur leur sensibilité ou leur intelligence alors que pour les humains on en arrive très vite à des certitudes qui ne sont pas toujours en leur faveur malheureusement …

            • En tant qu’etres sensibles ,souffrants,et mortels,animaux et humains,je nous souhaite à tous une bonne fin.a cet effet,je milite,avec Jean Luc Romero,pour un élargissement de la loi Leonetti,et pour que chacun puisse en conscience et liberté choisir sa mort.

        • Chacun son ressenti, La Soupape. Je ne me sens pas le moins du monde abject, cette discussion sur la mort d’un chien a le mérite de me faire rigoler.

          De toutes façons, la littérature universelle est remplie de ce genre d’histoires, mais mieux écrites.

          “Le petit chat est mort”

          “Le lion est mort ce soir”

          Etc.

  21. J’ai aussi vécu l’euthanasie de mon fidèle Rox, croisé griffon, qui était atteint d’un cancer incurable….et je sais que c’est une très douloureuse épreuve.
    Courage à vous madame et dites vous que votre humanité est à la hauteur de la belle animalité de votre douce, gentille et regrettée Zaza.

    • merci Dominique. Je compatis.
      L’épreuve, ce n’est pas la mort douce par euthnasie mais la perte de l’amie attentive, fidèle, partenaire respectueuse et affectueuse

  22. J’ai des animaux. Avant d’en avoir je me moquais des gens qui s’y attachaient comme à des humains voire plus qu’à des humains. Maintenant je comprends ça. Votre témoignage me fend sincèrement le cœur. Elle était très jolie et visiblement très gentille : les labradors sont adorables et les goldens sont magnifiques. Courage Alice !

    • Merci, Denys. Avant Zaza, j’étais comme vous, je pensais que les propriétaires canins étaient engoncés dans l’anthropomorphisme. Certains traitent leur chien comme une prolongation d’eux mêmes, une partie de leur corps, ce qui stresse le toutou et l’empêche de développer son potentiel cognitif. Mais j’ai découvert que le niveau de communication avec le chien était très élevé, du niveau d’un enfant de 4 ans et capable de détour depréhension ce dont sont incapables certains gamins de 4 ans.Quant au vocabulaire, le chien comprend au minimum 300 mots, plus que certains gamins de 15 ans…

      • J’ai des chats, pots de colle et spécialistes de la ronrontherapie 😉 Je vois tout à fait ce que vous entendez par communication animale. Je n’ai jamais eu de chien. Un ami avait un labrador : une vraie crème !

  23. Merci de ce beau témoignage et respect pour votre courage.

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