Expulsion de Zemmour à Marseille ou lâéternelle soumission âkabyleâ

Rien à faire ! Le fait dâinterdire à Zemmour une prestation dans un endroit quâil a pourtant réservé et ce sous un prétexte fallacieux (car lorsque lâon loue lâon a le droit de faire ce que lâon veut, a fortiori filmer, à moins que cela soit interdit dans le contrat de location) symbolise bien la soumission séculaire des âBerbèresâ aux arabo-musulmans y compris contre leurs propres intérêts comme je lâai expliqué, en long et en large (entre autres) dans Le monde arabe existe-il ? Histoire paradoxale des Berbères.
Il existe une sorte de fatalité chez eux comme dans tous ces peuples au fond bien plus passeurs que créateurs (les Kurdes donnèrent à lâIslam Saladin, les Maures-Amazigh, Averroès, Les Perses Avicenne, les Berbères-Numides donnèrent Septime Sévère à Rome, St Augustin à lâEgliseâ¦) ces divers peuples nâayant sans doute pas réussi à affermir le stade monarchique par hérédité directe (et non pas agnatique) qui empêche, pour une part, la dispersion (comme il a été bien vu en France) avant dâaboutir au creuset national républicain au sens grec âPoliteiaâ (comprenant la monarchie parlementaire) transcendant les origines ethniques et sociales (voir ici Liah Greenfeld) comme le connurent Rome et Athènes à vrai dire, par exemple cette grande lettrée que fut Aspasie, mais ce jusquâà un certain point (ainsi Sparte fit alliance avec les Perses contre Athènes lors de la guerre du Péloponnèse).
Cela sâenvenima par la suite y compris lorsque la Numidie devint chrétienne puisque un schisme profond (le donatisme) déchira lâéglise chrétienne ossature spirituelle des nombreuses villes structurant ce âgrenier de Romeâ, ce qui fragilisa lâensemble lorsque par la suite les tribus semi-nomades à la lisière de ces villes et en contact avec les arabo-musulmans tout en étant sous la pression de lâarianisme (le Christ nâest quâun prophète) crurent également que lâislam nâétait quâune version plus simplifiée du christianisme (sa 101 ème hérésie selon la classification de Jean Damascène) les transformant alors (suite à lâopposition séculaire villes/nomades) en guerriers pilleurs (bien raconté par Ibn Khaldoun) à la solde de lâislam, Tariq conquérant lâEspagne, (les chrétiens Amazigh fuyant vers lâItalie) puis les Sarrasins dâorigine Maure donc Amazigh en furent les épées intrépides jusquâà leur défaite devant Charles Martel, enfin les Ottomans, et, pour la partie Est du territoire Amazigh lâarrivée de la France ayant en face dâelle une ribambelle de tribus se combattant en permanence, enfin le retour dans les années 1920 du nationalisme arabe via le nassérisme et le baathisme qui luttèrent contre le âberbérismeâ et les francophones chrétiens (Jean Amrouche).
Les âBerbèresâ oscillèrent au fond et sans cesse entre un retour à leurs origines spirituelles animistes, judéo-chrétiennes et latines, et une islamophilie imitatrice globale (ainsi Fès côté Maroc) qui fit dâeux et à nouveau, côté Est de la âBerbérieâ, le fer de lance de lâinsurrection nassérienne de 1954 contre la Métropole française (aux dirigeants islamophiles depuis Napoléon III en réalité) avant de se soumettre (à nouveau) aux émules racialistes du FLN (évinçant y compris par le massacre de type génocidaire tout ce qui nâest pas classé âsocialiste arabeâ) conduits par Ben Bella et Boumedienne, les âKabylesâ rendant les armes en 1963 sous le prétexte fallacieux de défendre le pays contreâ¦le Maroc autre contrée berbère pourtantâ¦
Par la suite et après lâexil en France de nombre de âKabylesâ dégoûtés par la faillite de âlâAlgérie plurielleâ promise par les nassériens les baathistes du FLN et leurs soutiens français (les âporteurs de valiseâ) certains dâentre-eux se sont assimilés (devenant même préfets dâoù lâidiotie dâun Sarkozy appelant à des préfets musulmans) tandis que dâautres se sont réfugiés dans une islamité imaginaire qui a la suite de lâénième échec dudit âprintemps berbèreâ des années 80 a fait dans les années 90 le gras du FIS et des groupes djihadistes (combien de berbères en particulier marocains se firent sauter au nom de leur dieu, chair à canon rêvée) soumission véhémente toujours entretenue par un Mélenchon dont le trotskisme soutint le FLN de Ben Bella une soumission que les adeptes de Zidane défendent donc encore aujourdâhui en interdisant à Zemmour, pourtant lâun des leurs, le droit de jouer, en France, au football, dans un endroit quâil a pourtant loué conformément au droit français.
Lâinfamie, la soumission, en continu donc, et toute honte bue (voir mon livre, supra, et autres écrits).
Lucien Samir Oulahbib