Face à l'islam, infidèles de tous les pays, unissez-vous !

Ah ! Si l’islam pouvait être une religion… J’ai suffisamment démontré dans un article précédent (du moins, j’ai la vanité de le croire autant que puissent le permettre les modestes lumières d’un philosophe de formation qui n’est aucunement islamologue) que l’islam n’était aucunement une religion, mais bel et bien un régime, et un régime atypique. Je l’avais considéré comme une pantromie (installation du tout-terreur et de la terreur partout) à la fois géocratique (puisque l’islam vise à installer l’oumma comme État-mondial) et théocratique (puisqu’Allah, la transcendance absolue, reste la seule et unique source possible du droit). Une « pantromie géothéocratique », les amateurs de jargon apprécieront, je n’ai rien trouvé de mieux… En tout cas, il s’agit clairement d’un régime (c’est-à-dire d’un principe d’administration politique et judiciaire) unique en son genre, totalitaire en intensité comme en extension, qui ne ressemble à rien de connu, et qui nous est, à nous les infidèles, totalement étrange et étranger, et dont les seuls totalitarismes nazi et stalinien pourraient donner une vague idée, par quelques ressemblances. De surcroît, il n’existe point de « fascislamisme », l’idée d’un nationalisme ou patriotisme musulman étant, in fine, contradictoire avec elle-même. Les vrais nationalistes ou patriotes arabes ne sont déjà plus musulmans ; en islam, on est musulman avant que d’être tunisien, marocain, algérien, ou persan ; une citation célèbre de Khomeiny avait révélé l’entier mépris de ce dignitaire fanatique pour la nation iranienne, le peuple iranien et la terre iranienne. Cela n’empêche pas toutefois l’expansionnisme islamique de s’avancer provisoirement sous le masque de la défense du pays, comme nous l’avons douloureusement expérimenté lors de la décolonisation algérienne.
Cela étant su, quand allez-vous, braves infidèles, cesser une bonne fois pour toutes de considérer l’islam comme une religion ? Si seulement l’islam était une religion ! Ou comme le disent les Espagnols dans leur inimitable latin d’Église mâtiné d’arabe ¡Ojalá fuera el islam una religión !, littéralement, Inch Allah fût l’islam une religion ! Mais ce que vous n’avez pas compris, vous les infidèles, qui vous croyez définitivement préservés, alors que vous vivez dans la maison-de-la-guerre, c’est que l’islam est un régime, un régime, nous le martelons, un régime, carrez-vous le dans le crâne une bonne fois pour toutes, comme le seraient la monarchie absolue ou le communisme. Vous écrivez souvent la stupidité suivante : « les musulmans ne demandent pas mieux qu’à pratiquer leur culte dans le respect des valeurs de la république et des principes de la laïcité. » Remplacez seulement, dans la phrase qui précède, « musulmans » par « royalistes » ou « communistes », éventuellement par « absolutistes » ou « staliniens » et vous aurez une vague idée de l’énormité du propos, de votre propos. Les soviétiques ne demandent pas mieux qu’à pratiquer leur culte dans le respect, etc. Quelle plaisanterie ! Mais ce qui vous a berné, vous les infidèles, c’est que l’islam est un régime qui intègre une religion, ce qui n’est pas le cas du communisme. Si l’islam était une religion, vous auriez quelques mosquées ça et là, des musulmans que rien ne distinguerait dans la rue, des prières, certes, mais discrètes et secrètes, des femmes voilées, admettons, mais uniquement dans le recueillement des maisons ou des (rares) mosquées, des interdits alimentaires, soit, mais strictement privés eux-aussi, autour de la table familiale ; vous ne distingueriez pas plus un musulman dans la rue que vous n’y repérez aujourd’hui des catholiques ou des protestants ou des agnostiques. Or, de cela, il n’est rien. L’islam ne serait pas l’islam. Vous auriez à la place une « parislamie ». En clair : ce que vous avez en face de vous n’est pas une religion mais la substitution d’un régime, le leur, nouveau et menaçant, à un autre, le vôtre, faible et vieillissant. Les actuelles propositions de l’UMP, d’une insondable bêtise, où l’on ne distingue même plus l’aveuglement du collaborationnisme, sont l’illustration, la consécration de cette extinction du bon sens occidental, de votre bon sens, camarades infidèles !
Alors face à la montée de l’islam, le bon sens se rebiffe et lance un appel à pleins poumons : Infidèles de tous les pays, unissez-vous !
Jacques Philarchein

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