Fêtes des bouvines : Identitaires, patriotes, souverainistes en nombre
Bouvine et traditions régionales à Montpellier le samedi 11 février : Identitaires, patriotes, souverainistes en grand nombre
Au-delà des prévisions déjà optimistes, ce sont 15 000 personnes accompagnées de 500 cavaliers qui se sont rassemblés ce samedi 11 février 2023 en fin de matinée sur l’Esplanade de Montpellier afin de défendre la bouvine et plus largement nos traditions régionales et la ruralité dans son ensemble.
Organisée à l’appel de l’Union des Jeunes de Provence et du Languedoc, cette manifestation a réuni tous les représentants du monde de la bouvine : manadiers, éleveurs, clubs taurins, gardians, arlésiennes, raseteurs et bien au-delà.
Les associations qui perpétuent notre patrimoine culturel local par « le costume », les chasseurs et les pêcheurs, des élus de la région ont également apporté leur soutien par leur présence. L’ambiance était chaleureuse et enjouée, mais la colère était là, bien palpable comme diraient les journalistes.
En effet, la bouvine, après la corrida, fait l’objet d’attaques et de menaces de plus en plus directes depuis quelques mois, dirigées par une poignée d’inquisiteurs fanatiques, antispécistes sectaires et écologistes punitifs, les uns et les autres appartenant aux mêmes catégories de bobos citadins « citoyens du monde » complètement hors-sol. Et ces « fadas » profitent de l’ouverture médiatique pour nuire à ce qui peut appartenir au patrimoine immatériel de l’humanité. Les orateurs ont su trouver les mots justes pour rappeler tous les enjeux du combat qui s’engage.
Car, par-delà le monde taurin, c’est tout ce qui constitue notre identité, notre culture et notre art de vivre qui est menacé et cela ne concerne pas seulement nos terroirs. Nous avons assisté à une levée de bouclier du Pays réel attaché à sa terre face aux exigences arbitraires et infondées d’une autre tradition, celle du centralisme jacobin de l’uniformisation et de la standardisation, aujourd’hui au service de l’idéologie mondialiste la plus délétère.
L’objectif de ces Robespierre de pacotille n’est même plus maquillé : il s’agit de créer une nouvelle humanité constituée d’individus parfaitement interchangeables, sans spécificité ethno-culturelle ou sexuelle, de « wokistes-écolos-bobos » que nous avons dénoncés… En fait, tout un salmigondis de consommateurs hébétés, sous contrôle, qui achètera, consommera et pensera à l’unisson.
Cet universalisme niveleur ne peut s’accommoder du maintien des patries charnelles. C’est pourquoi nous assistons à un déchaînement de haine contre tout ce qui peut ressembler à une identité spécifique.
Lorsque nos beaux terroirs entretenus avec amour et passion par nos agriculteurs depuis des milliers d’années auront disparu au nom de principes pseudo-humanistes oiseux, ils seront remplacés par des zones commerciales mondialisées et des logements sociaux pour immigrés afin d’y travailler et d’y consommer pour les plus grands profits d’une petite clique de financiers qui asservit toujours plus les peuples européens.
Les tribus gauloises qui ont fait et font encore la France sont toujours vivaces ; le combat qu’elles entendent mener pour leur survie transcende largement le clivage artificiel entre gauche et droite.
Il s’agit de la lutte entre les gens de quelque part et ceux de nulle part, de l’enracinement contre le nomadisme, du réel contre le virtuel, du concret contre l’abstrait, de la vitalité contre la résignation, de l’enchantement contre la stérilisation de l’âme.
La Ligue du Midi se devait de répondre « présent » à cette mobilisation dont la thématique est sa raison d’être : défendre les gens d’ici, car ici c’est chez nous ! Aqui es nostre !!!
Quant au maire Delafosse… il s’est défaussé, en « visite dans les quartiers », pour éviter les problèmes avec ses adjoints et élus verts et animalistes.
La Ligue du Midi, bien présente et en nombre l’a attendu en vain.
Richard Roudier