Finance islamique, arme de guerre contre l’Occident (4/7)


Les réalités cachées de la Finance soumise à la charia (1/4)

Tout comme la lune, la FSC possède une face cachée. Mais les islamistes, les islamo-collabos et les idiots utiles utilisent tous les arguments, tous les artifices imaginables – tromperie (taqiyya) oblige – pour accréditer l’idée selon laquelle il ne s’agirait que d’une invention d’islamophobes, de racistes, de xénophobes : antienne bien connue !

Exemple de propos tenu :

« … Les islamophobes laïcards pourront crier (voire aboyer) au communautarisme mais, jusqu’à preuve du contraire, les musulmans font ce qu’ils veulent de leur argent et cette forme de vivre ensemble n’exclut, à aucun moment, les non-musulmans, pour peu qu’ils respectent une certaine éthique et un projet de vie… »

Heureusement, les « islamophobes laïcards » ne sont pas les seuls à démonter la tromperie (taqiyya).

Point de vue d’un connaisseur

Timur Kuran (professeur d’économie et science politique, et professeur d’études islamiques à l’université Duke – Durham, NC, USA) a étudié l’économie islamique d’une manière très approfondie ; il a plus particulièrement évalué leurs trois principales affirmations :

  • abolition des intérêts et de l’usure (riba) sur l’argent ;
  • engendrement de l’égalité économique ;
  • établissement d’une éthique commerciale supérieure.

Son étude l’a amené à conclure que la FSC était un échec total dans trois domaines.

Les commentaires qui suivent sont la traduction d’un article de Daniel Pipes. Sciences économiques islamiques, The Jerusalem Post, 26/9/2007 (http://fr.danielpipes.org/4977/sciences-economiques-islamiques). Version originale anglaise: Islamic Economics: What Does It Mean? Adaptation française : Alain Jean-Mairet.

« … 1) « Nulle part l’intérêt n’a disparu des transactions économiques et l’islamisation économique ne bénéficie nulle part d’un soutien massif. » Les opérations exotiques et complexes de participation aux pertes et profits comme ijara, mudaraba, murabaha et musharaka font toutes intervenir des paiements d’intérêts déguisés. En fait, les banques qui se prétendent islamiques « ressemblent davantage aux autres instituts financiers modernes qu’à un quelconque héritage de l’islam ». Bref, il n’y a pratiquement rien d’islamique dans les pratiques bancaires islamiques – ce qui explique en grande partie pourquoi Citibank et d’autres grandes banques occidentales détiennent des dépôts conformes à l’islam beaucoup plus considérables que les banques spécifiquement islamiques… »

« … 2) L’ambition de réduire les inégalités en imposant la zakat1 n’a réussi « nulle part ». Kuran estime que cet impôt « ne génère pas nécessairement un transfert de ressources vers les pauvres et peut même, en fait, conduire à un transfert de ressources négatif pour eux ». Pire encore, en Malaisie, l’imposition de la zakat, supposée aider les pauvres, semble plutôt servir de « prétexte fort commode pour promouvoir des objectifs islamiques et pour enrichir les responsables religieux »… »

« … 3) Le nouvel accent porté sur la morale économique n’a eu aucun impact sensible sur les comportements économiques. Ceci en raison du fait que, comme dans le socialisme, certains éléments du programme économique islamique sont contraires à la nature humaine… »

« … Bref, l’économie islamique ne fournit qu’une contribution insignifiante aux sciences économiques, mais elle constitue un important et pernicieux danger politique… »

Pour bon nombre de spécialistes des techniques financières, la finance islamique n’est pas celle requise par un système économique moderne dont elle ne fait que briser l’équilibre, et elle correspond assez fortement aux techniques financières des organisations d’extrême gauche anticapitalistes et tiers-mondialistes.

Ça commence mal pour les islamistes !

La FSC est le domaine principal du Système économique islamique, soumission de la finance à la loi islamique (charia). Deux points relatifs à celle-ci sont particulièrement intéressants :

Celui de l’Europe : la loi islamique (charia) a été déclarée non conforme à la démocratie et aux droits de l’homme par la Cour européenne des droits de l’homme, le 31 juillet 2001.

Un avis éclairé et intéressant, celui mentionné sur un site appartenant à des salafistes. On pourrait peut-être attacher quelque crédit à leurs propos (www.salafs.com/Fatawa/les banques islamiques) :

« … Les banques islamiques. Nombreux sont ceux qui ont entendu parler d’une « banque islamique », d’une banque qui respecterait les interdits d’Allah, plus précisément la pratique de l’usure… La vérité est tout autre, et ces gens utilisent l’ignorance des musulmans, la faiblesse de leur foi et leur amour des biens de ce monde pour les pousser à tomber dans le haram. Ces « banques islamiques » sont connues depuis longtemps dans les pays musulmans, et les savants de la Sunna ont montré que leurs pratiques étaient basées sur riba (l’usure) et qu’il n’était par permis de faire appel à leurs services. Les fatawa sont très nombreuses, nous en citerons deux qui sont suffisantes pour toute personne recherchant sincèrement l’agrément d’Allah… »

Le ver est dans le fruit

Malgré les tentatives des laudateurs du Système islamique déployant des efforts démesurés pour cacher la réalité de la FSC, de ses finalités, il convient d’approfondir certains aspects, sans oublier la contre-argumentation des idiots utiles qui, pour l’essentiel, repose sur des aspects des techniques bancaires ou financières, qui n’ont rien à voir quant à la nuisance de la FSC.

Ce sont plus particulièrement les aspects suivants :

  • mise en cause de la laïcité (cas de la France, plus particulièrement) ;
  • développement et accentuation du communautarisme ;
  • participation au financement du terrorisme.

Pour les islamistes, les islamo-collabos et les idiots utiles, les aspects présentés ci-dessus sont des « mensonges avancés par ceux qui n’acceptent pas la présence de la FSC sur les territoires de la République française ou dans les autres pays occidentaux ». Cette affirmation est le fait de collabos, d’idiots utiles, mais aussi de « techniciens » de la « chose financière » ne connaissant du Système islamique, pour autant qu’ils en aient jamais entendu parler, que ce qui leur a été enseigné par les agents d’influence.

Qu’en est-il ?

– Mise en cause de la laïcité (contexte français).

Afin d’éviter toute erreur de compréhension, il convient de rappeler la notion de laïcité (cf. Documentation française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000095-laicite-les-debats-100-ans-apres-la-loi-de-1905/un-principe-republicain)

« … Il s’agit bien d’une valeur fondatrice et d’un principe essentiel de la République en France, mais elle s’incarne dans de nombreuses obligations juridiques qui sont dispersées dans de nombreux textes. Trois grands “piliers” de la laïcité peuvent néanmoins être mis en avant. Ils sont ici rappelés en reprenant leur présentation dans le rapport de la commission présidée par Bernard Stasi et le rapport 2004 du Conseil d’État… »

– Neutralité de l’État.

La neutralité de l’État est la première condition de la laïcité. La France, ainsi, ne connaît pas de statut de culte reconnu ou non reconnu. Pour l’essentiel, la neutralité de l’État a deux implications.

D’une part, neutralité et égalité vont de pair. Consacrée à l’article 2 de la Constitution, la laïcité impose, ainsi, à la République d’assurer « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Les usagers doivent être traités de la même façon quelles que puissent être leurs croyances religieuses.

D’autre part, il faut que l’administration, soumise au pouvoir politique, donne non seulement toutes les garanties de la neutralité mais en présente aussi les apparences pour que l’usager ne puisse douter de sa neutralité.

– Liberté de conscience.

Le second pilier juridique de la laïcité est, évidemment, la liberté de conscience avec, notamment, sa déclinaison en liberté de culte. Sur le plan juridique, la laïcité n’a pas été l’instrument d’une restriction des choix spirituels au détriment des religions, mais bien l’affirmation de la liberté de conscience religieuse et philosophique de tous. Il s’agit de concilier les principes de la séparation des Églises et de l’État avec la protection de la liberté d’opinion, « même religieuse », de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Pour l’essentiel, le corpus juridique et, surtout, la jurisprudence administrative ont cherché à garantir l’exercice effectif du culte dès lors qu’il ne trouble pas l’ordre public (Cf. notamment les conclusions du commissaire du gouvernement Corneille sous l’arrêt Baldy, Conseil d’État du 10 août 1907).

C’est d’abord le libre exercice du culte qui est protégé et garanti effectivement.

– Pluralisme.

«Si l’État ne reconnaît aucune religion, il ne doit en méconnaître aucune, et il reconnaît le fait religieux. Avec la loi de 1905, le principe est désormais celui de l’absence de distinction entre les anciens cultes reconnus et les autres.

L’État, garant de la liberté religieuse, doit à ce titre protéger les cultes minoritaires contre les discriminations.

Parmi les acquis de la laïcité figurent l’affirmation que toutes les religions ont droit à l’expression et, contrepartie de la précédente, celle qu’il ne doit pas y avoir, par une ou plusieurs d’entre elles, accaparement de l’État ou négation des principes fondamentaux sur lesquels il repose ».

Or, l’acceptation, la promotion et l’installation de la FSC (décisions et actions du ministre des Finances madame Lagarde en 2010) ont conduit à la modification de lois et textes réglementaires. L’État français, de fait, se comporte en partisan de l’islam puisqu’il modifie le droit français par injection directe de règles issues de la loi islamique (charia) : condition sine qua non imposée par des docteurs de la loi (oulémas) pour que des opérations de banque ou de FSC puissent être « autorisées ». Il doit être rappelé que ces docteurs de la loi (oulémas), n’ont aucune existence légale. Ce n’est que dans le contexte de leur religion que leurs coreligionnaires leur accordent une quelconque représentativité.

Ceci est un comble dans la République française, dans laquelle le principe de laïcité est inscrit dans la Constitution.

De toute évidence, les islamistes ayant fait école, la tromperie (taqiyya) règne, puisque des ministres ont été ou sont les responsables directs (le terme « responsable » doit être pris dans son acception « toute personne ayant l’obligation de répondre de ses actes du fait du rôle, des charges qu’elle doit assumer, et d’en supporter toutes les conséquences ») de la mise en place de textes réglementaires prenant en compte des principes religieux de l’islam dans le corpus législatif de la République française !

Ces textes modifiés sont plus particulièrement localisés dans le Bulletin officiel des impôts – n° 78 du 24 août 2010, Direction générale des finances publiques. Depuis cette date, il est possible que d’autres textes réglementaires ou légaux aient été modifiés afin de permettre à « certains investisseurs » des pays du Golfe de réaliser leurs opérations de conquête en toute conformité (soumission) avec la loi islamique (charia).

Ces suppressions de taxes ou impôts relatives à des plus-values réalisées dans le contexte de la FSC. Sont des avantages insupportables et illégitimes concédés à certains alors que les finances de la Nation, depuis des décennies, sont au plus bas et que les Citoyens sont soumis à des impôts et des taxes de plus en plus lourds, tout comme au « bon vieux temps » de la taille et de la gabelle !

Enfin, il se pourrait fort bien que les altérations du corpus législatif dans une forme non compatible avec la Constitution ne soient pas limitées aux modifications apportées au droit fiscal.

L’État français est LE responsable direct de l’élaboration des textes introduisant des règles conduisant à la prise en compte de prescriptions de la loi islamique (charia) dans le corpus législatif de la République Française :

  • il ne respecte pas la neutralité qui s’impose à lui. De toute évidence, les islamistes ont fait école : la tromperie (taqiyya) règne au sein du pouvoir .
  • il est le premier à porter atteinte à la première condition de la laïcité.

C’est une situation de favoritisme flagrant en faveur de l’islam.

Outre l’atteinte à la laïcité dont l’État (depuis 2010, plus particulièrement) assume l’entière responsabilité, il doit être bien compris qu’aucune autre religion ne peut revendiquer un pareil « avantage », dont les incidences ne sont pas limitées à la seule neutralité de l’État, puisqu’en fait il s’agit tout simplement de la destruction de la République et de la Constitution.

L’introduction de règles issues de la loi islamique (charia) dans les droits nationaux fait que les citoyens ne sont pas traités sur le même plan puisque les musulmans peuvent revendiquer, non sans raison, la prise en compte de leurs croyances religieuses.

Mais, il y a beaucoup plus grave, c’est l’introduction de nouvelles dispositions issues non plus uniquement de la loi islamique (charia), mais issues des avis religieux (fatawa) en fait, des “coutumes” d’obédience wahhabite, présentées comme des obligations religieuses.

Dans ces conditions, il apparaît donc clairement que l’introduction de prescriptions issues de la loi islamique (charia), plus particulièrement dans le domaine financier, fait que tout État occidental cédant aux diktats des docteurs de la loi (oulémas) :

  • n’est pas neutre vis-à-vis des religions : en France, alors que la laïcité étant écrite dans la Constitution, l’une d’entre elles est privilégiée : dans le contexte de la démocratie, c’est très grave et cela amène à se poser la question du vrai régime politique de notre pays !
  • et, plus particulièrement, en ce qui concerne la France, l’altération camouflée de la Constitution fait que la République française est en marche vers la « Francabia » (néologisme formé à partir de celui de Bat Ye’Or : Eurabia). D’une manière plus globale, l’Europe marche vers « l’Eurabia »2 !

 

1Aumône purificatrice prescrite dans le Coran (sourate 9, verset 60). Troisième pilier de l’islam. Obligatoire pour tout musulman possédant un minimum vital. Parmi ses bénéficiaires, ceux qui combattent dans la voie de Dieu, c’est-à-dire la guerre faite pour propager l’islam sur le monde, mais aussi tout ce qui est d’utilité publique tel que la construction d’hôpitaux, de dispensaires, l’achat de fournitures pour les mosquées. Cela dit, la guerre faite pour propager l’islam sur le monde est prioritaire.

2Thèse politique de Bat Ye’Or, « parlant d’une Europe absorbée par le monde arabe, à cause de la trahison des élites européennes ou à cause de l’immigration et du taux de fécondité constamment élevés des populations musulmanes en Europe devenant ainsi majoritaires et dominantes ».

 

Prochain article (5/7) : Les réalités cachées de la Finance soumise à la charia (2/4)

 

Pour se procurer le livre de Jean-François Cerisier :

http://ripostelaique.com/livres/guerre-a-loccident-guerre-en-occident

Chèque de 19 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors

 

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2 Commentaires

  1. 1°) Est paru hier dans la lettre de Vigilance halal un article qui contredit légèrement la description de Jean-François Cerisier puisqu’il y est expliqué que la FSC fait une distinction entre riba et intérêt, lequel est finalement pratiqué :

    http://www.elwatan.com/economie/a-propos-de-l-emprunt-halal-du-ministre-des-finances-30-05-2016-321990_111.php

    2°) Puisqu’il est question de Vigilance halal, on peut noter qu’on est ici exactement dans la même problématique que celle de l’abattage rituel où la religion pourtant non reconnue par l’état est venue s’immiscer dans la loi.

    Cela tient du fait que les abrutis qui nous pondent les lois ne sont pas des matheux et sont donc capables d’y laisser des contradictions logiques énormes. Un état qui ne reconnaît aucun culte NE PEUT PAS garantir la liberté de culte mais seulement la contrainte des cultes au respect intégral de ses lois elles-mêmes totalement indépendantes des cultes.

    Ma religion demande de zigouiller, faîtes-moi une dérogation !

  2. En effet, depuis 2010, il y a eu 14 BOFIP-Impôts (Bulletiin Officiel des Finances Publiques-Impôts) consacrés à la fiscalité applicable à la finance islamique.
    Il convient de souligner que le principes suivi par la finance islamique de ne pas appliquer formellement d’intérêt, tout en rémunérant autrement les avances et prêts d’argent, se traduit pour l’usager lambda par un manque total de transparence, pour ne pas dire nébulosité, sur le coût des emprunts et opérations réalisés selon cette règle : c’est un système “faux cul” au possible et de nature à faciliter la prédation financière.

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