Foot : les Iraniens ne veulent pas voir les cuisses de la juge de touche

Miss Sian Massey-Ellis et l’Uruguayen Edinson Cavani dit « l’Apache »
Juge de touche indigne selon les juges iraniens : carton rouge

Honneur aux Anglais

À défaut de décollage économique manifeste, le Brexit aura donné des ailes aux ailiers britanniques avec Chelsea, Manchester City et Manchester United en finale de la Coupe de League (CL) et de l’European League (EL).

Quoi qu’en disent les souverainistes, Brexit oui et non puisque les Londoniens de Chelsea ont tout de même été pêcher outre-Rhin les talents indispensables à leur fabuleuse épopée hiver-printemps 2021. Avec un mentor Tuchel enfant de Krumbach, un Werner pondu à Stuttgart et un Havertz couvé à Aix-la-Chapelle, Chelsea peut décrocher le trophée CL chez les Stambouliotes (29 mai, Stade Atatürk), ceci dans l’espoir de ne voir le match du milieu suprême de Manchester City Ilkay Gundogan entrecoupé par de superbes images du palais du Guide Suprême Recep Tayyip Erdogan.

Horreur aux Iraniens

11 avril 2021 : Tottenham contre Manchester United. Du haut de leur grandeur, les instances télévisuelles iraniennes décident de diffuser le match au vu du grand nombre d’afficionados persans. Au sein du bloc arabo-musulman, il n’est pas rare de voir le foot prendre émotionnellement le dessus sur la religion mais cela restera tabou tant que la Renaissance ne vaccinera pas deux milliards de contaminés.

Les décideurs chiites ont visiblement été pris de court puisque l’un des arbitres de touche n’était rien moins que Miss Sian Massey-Ellis, vêtue de sa tenue de travail réglementaire à savoir l’insupportable short. Or, jambes et cheveux féminins sont STRENG VERBOTEN d’apparition sur la boîte à images iranienne. Et donc le match passa par les ciseaux d’Anastasie, oh que dis-je d’Anastasien puisqu’une Anastasie iranienne n’a de paire de ciseaux que pour tailler le voile et la djella.

Résultat ? Un palpitant Tottenham 1-3 Manchester United entrecoupé, lors des malencontreux focus caméra sur la juge de touche féminine, d’une centaine d’images en mode vidéo fixe de Londres, le léger différé conservant ici toute sa raison d’être. En fin de match, le commentateur s’est même offert le luxe d’apprécier les belles iconographies de Londonistan. Qu’il est bon pour son peuple l’ayatotalitaire.

Durant le règne des plus rigoureux de Reza Pahlavi, jamais une anodine confrontation sportive n’aurait été caviardée de la sorte, Téhéran était l’allié stratégique d’Israël en matière sécuritaire et pas uniquement. La Perse est le plus grand perdant du deal mahométan, elle qui serait aujourd’hui une Bavière voire une Silicon Valley sans ce cassandre de prophète !

Honneur aux Chtis

Une fois n’est pas coutume, c’est bel et bien la Ligue 1 qui aura délivré son lot de suspense parmi les championnats nationaux européens. Et pour mon plus grand plaisir, Lille devrait décrocher le pompon. Bon, il est demandé aux Stéphanois et Angevins de ne pas forcer leur talent ces 16 et 23 mai. Comme sur le périf parigot, on lève le pied et tout ira bien.

Ma petite caboche me dit : « Tout mais pas le PSG », un Paris Sans Germain entraîneur et son PDG Nasser Al-Khelaïfi à résonance résolument germanopratine. Les Qataris auraient de bien vilaines tendances à déployer leurs ondes footballistiques jusque chez les Canaris. Halte-là, bas les pattes les pétrodollars, l’inverse est ici de remise en touche : une France B remontant inexorablement vers ce qui fut autrefois capitale de France, un peu comme un certain Général Bonaparte en 1795. Rétrospectivement, l’ennemi royaliste fut un délice de Caprice des Dieux comparé au Bronx du 9-3 à neutraliser en 4-2-4.

Richard Mil+a

Désolé Ms Sian, Ms Elisabeth Tower a meilleure vue sur le stade