Football : cinq muzz chez les Bleus, et il manque Ribery et Nasri !

BenzemaSur RMC, le journaliste sportif Jean Resseguier nous livre les noms des cinq joueurs musulmans qui seraient concernés par le ramadan.

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https://www.youtube.com/watch?v=nkLl8Z4MHhQ

Il s’agit donc de Karim Benzema, Paul Pogma, Mamadou Sakho, Moussa Sissoko et Bakari Sagna. Cinq joueurs sur vingt-trois, on dépasse les 20 %.
On sait que l’équipe de France a revendiqué d’avoir des repas halal. On ne sait pas si l’ensemble de l’équipe mange halal, ou s’il y a deux types de repas différents. On ignore également si le porc a encore droit de figurer sur une table.

Si Ribery n’avait pas été indisponible au dernier moment, et Nasri évincé pour son comportement, il y aurait donc eu sept joueurs sur vingt-trois, soit 30 %. Mais déjà, plus de 20 % de musulmans dans une équipe de France, cela ne fait-il pas beaucoup ?

On se rappelle qu’en Afrique du Sud, les deux joueurs les plus impliqués dans la mascarade du bus, et d’un comportement général incompatible avec le statut d’international, étaient deux musulmans, Ribery et Anelka.

anelkaOn n’a pas oublié que lors de la Coupe d’Europe qui a suivi, deux années plus tard, Samir Nasri avait gâché l’effort de reconquête du public, en insultant des journalistes, qu’Hatem Ben Arfa, curieusement rappelé par Laurent Blanc, n’avait pas accepté que ce dernier le remplace, et que Ribery et Benzema, nos deux attaquants vedettes, n’avaient pas marqué un seul but en quatre matches.

ribery-a-la-mecqueCertes, aucun des cinq joueurs présents au Brésil n’a le comportement de racaille des Anelka, Ribery, Nasri ou Ben Arfa, dont plus personne ne veut, à cause de son insociabilité.

Pour autant, il n’est pas inintéressant de se rappeler que :
Karim Benzema a affirmé que l’Algérie était le pays de son cœur, et est le seul Français à ne pas chanter La Marseillaise, même si les quatre autres musulmans ne la chantent pas à tue-tête, au moins ils font l’effort de ne pas se taire méprisamment. Une caste politico-médiatique cherche à le mettre en avant, en en faisant la star de l’équipe. Mais, au-delà du fait qu’il ne sera jamais un leader, les Français ne sont pas dupes, et ne l’aiment pas.

Paul Pogba, jeune joueur hyper-doué, paraît avoir du mal à jouer collectivement, et à maîtriser ses nerfs. Lors du premier match, contre le Honduras, c’est miracle (et bienveillance de l’arbitre) qu’il n’ait pas été exclu au bout d’une demi-heure, pour s’être vengé d’un mauvais geste adverse. Deschamps, qui en faisait un titulaire indispensable au départ, le met en balance, aujourd’hui, avec Sissoko, et critique sa nonchalance et ses mauvais choix.

Mamadou Sakho est un vrai leader d’équipe. Il était capitaine du PSG à l’âge de 20 ans. C’est un joueur très rugueux, dur sur l’homme, qui impose à ses adversaires un combat physique souvent féroce. Faible techniquement, médiocre relanceur, il risque d’être suspendu pour le prochain match, à cause d’un coup de coude donné dans le visage d’un adversaire qui lui tirait le maillot. D’autre part, il paraît blessé au niveau de la cuisse, et n’est pas certain de poursuivre l’aventure.

Bakari Sagna, d’habitude discret, a estimé nécessaire de se plaindre du score du Front national, au lendemain des européennes. Il est par ailleurs barré par Mathieu Debuchy au poste d’arrière droite.

http://ripostelaique.com/le-footballeur-francais-bakary-sagna-a-des-solutions-pour-faire-baisser-le-fn.html

Rien à dire sur Moussa Sissoko, plus physique que technique, qui fait les matches qu’on attend de lui, mais qui pourrait être remplacé sans dommage par d’excellents joueurs français trop méconnus, et bien plus techniques que lui.

Ajoutons qu’alors que les médias ont décidé, après le curieux forfait de Ribéry, que la vedette de l’équipe était forcément Benzema, d’autres leaders naturels forcent l’admiration, comme Olivier Giroud, incroyablement sous-utilisé par Deschamps, comme s’il craignait qu’il fasse de l’ombre à Benzema, Blaise Matuidi, joueur de couleur qui force l’admiration par son volume de jeu, son aisance technique et son efficacité, ou Yohann Cabaye, qui fait jouer juste l’équipe par sa technique au-dessus du lot.

Reste que ces cinq joueurs, musulmans, outre le fait qu’il leur faut des menus halal (ce qui est inacceptable), sont confrontés à la question du ramadan. Didier Deschamps se planque, sur cette question, comme sur celle des hymnes nationaux, et dit que chacun fait ce qu’il veut. Cela pose question : serait-il prêt à aligner en équipe de France, contre le Nigéria, des joueurs qui n’ont ni bu ni mangé de la journée ? S’il est compétent, ce qu’il est, ses résultats plaident pour lui, la réponse est bien sûr non.

Certains propagandistes de l’islam, comme un certain docteur Hakim Chalabi, médecin des Algériens, pour oser  raconter qu’on est encore meilleur, quand, de manière spirituel, on jeûne : “il y a des sportifs qui ont de meilleurs résultats pendant le ramadan parce que le jeûne est désiré. Cela peut même devenir une aide spirituelle et psychologique”.
Certes, la volonté d’Allah est infinie, mais il est à craindre, n’en déplaise à cet éminent médecin, qu’elle se heurte à quelques réalités scientifiques.

Il n’en demeure pas moins que, même sans Ribery ni Nasri, 20 % de joueurs musulmans dans une équipe de France, cela fait beaucoup, et mériterait de susciter des enquêtes de sociologues, notamment sur ce qui se passe dans les écoles de formation, mais aussi dans les vestiaires des jeunes footballeurs, quand des gamins se retrouvent minoritaires, au milieu d’enfants de nouveaux venus…

On attend…

Lucette Jeanpierre

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