Claude Askolovitch, venu défendre sur France-Inter ce vendredi matin – fallait-il y voir un signe – son dernier livre « Nos mal-aimés », s’est prêté à un exercice de désinformation à faire pâlir de jalousie les politiques ainsi que les grands prêtres et grandes prêtresses du paysage médiatique français.
« Nos mal-aimés », ce sont, pauvres chéris, les musulmans de France qui font l’objet d’insupportables brimades et de harcèlement.
De quoi s’agit-il au juste ? Du voile islamique, bien sûr et avant tout, dont Askolovitch défend bec et ongles le droit à le porter en toutes circonstances et en tous lieux. On a pu croire un instant, à l’entendre se faire avec autant de passion l’avocat de la gent féminine mahométane, qu’il allait, dans la foulée, dénoncer l’iniquité de la loi sur l’interdiction du voile à l’école publique. On a échappé au pire.
C’est dire l’ardeur mise pour tenter de convaincre les Français que nous sommes un peuple de tortionnaires infligeant aux musulmanes d’intolérables souffrances morales, ne serait-ce qu’ en osant nous interroger sur le voile et son incongruité dans un pays occidental. Ce serait, si l’on comprend Askolovitch, un débat qui n’a pas lieu d’être dans la France multiculturelle d’aujourd’hui. C’est aux Français de s’adapter et d’accepter, une larme nostalgique à l’oeil, l’affadissement de nos valeurs au profit des us et coutumes des musulmans.
Est-ce à dire qu’il faut adopter le modèle communautariste anglo-saxon ? La réponse à cette question avait un goût indéfinissable de langue de bois.
Son contradicteur, Richard Malka, avocat de la crèche Baby Loup dans l’affaire qui a opposé la directrice à une employée voilée, a bien tenté d’en placer une. C’est mal connaître Askolovitch qui ne supporte aucune critique et coupe systématiquement la parole à ses interlocuteurs lorsqu’ils n’ont pas la bonne idée de lui passer la brosse à reluire.
En résumé, Askolovitch estime que la France se déshonore en étant le seul pays au monde à avoir à deux reprises réglementé le port du voile et en souhaitant aller plus loin dans cette voie, comme le suggère une proposition d’interdire ce signe religieux dans les universités.
Le plus frappant, dans ce débat qui n’en fut pas un compte tenu de la boulimie logorrhéique qui lui fait d’ailleurs manger les mots tant il est pressé d’enfiler ses perles, c’est que Monsieur Askolovitch a parlé du voile, signe religieux dont chacun se doit de respecter la présence dans nos rues, les transports, les commerces…, en occultant totalement le message politique de ce simple « morceau de tissu », comme le qualifie Tareq Oubrou, rusé recteur de la mosquée de Bordeaux.
Silence radio sur l’offensive politico-religieuse du voile devenu le cheval de Troie de l’islam en Occident.
Silence radio sur l’offensive politico-religieuse du halal.
Et Askolovitch de s’offusquer du sort abominable réservé à ces pauvres enfants musulmans que certaines méchantes personnes obligent à manger du porc dans les cantines de la République. Où diable est-il allé pêcher de tels témoignages ? Bonne question que son contradicteur n’a pas manqué de lui poser, mais qui est restée sans réponse.
Passons sous silence les interventions d’auditeurs soigneusement triés pour ne pas trop déranger avec une question excessivement gênante le discours en pilote automatique du commandant Askolovitch.
Force est de constater qu’une fois de plus, en invoquant le droit qu’a l’islam de se vivre pleinement et au grand jour puisqu’il serait une religion comme une autre, la désinformation bat son plein.
Non, l’islam n’est pas une religion. L’islam est un projet politique d’éternelle conquête par la ruse, la violence et la coercition, inscrit à tout jamais dans l’histoire de l’Humanité. Un projet diabolique dont le but clairement énoncé dans le Coran est de convertir ou soumettre la planète tout entière aux lois d’Allah, conformément à la riante charia.
Cela, le grand-prêtre Askolovitch a oublié de le dire. Par bonheur, ceux – chaque jour plus nombreux – qui se dressent contre cet apôtre consacré de la bien-pensance, sont de plus en plus déterminés à dénoncer l’argumentation tendancieuse parce que parcellaire et, partant, mensongère de notre islamophile de service.
« Un livre brillant et dérangeant ». Tels ont été les mots d’introduction du journaliste de France-Inter dont je préfère taire le nom pour ne pas lui faire plus de publicité.
Il existe mille façons de briller. Dans une émission matinale, on se serait attendu à ce que la lumière, en toute logique copernicienne, vienne de l’est : aujourd’hui comme hier et bien moins que demain, Askolovitch était à l’ouest.
Eve Sauvagère