François Hollande, le pèlerin malhabile

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Vous voilà bien avancé Monsieur le Président !
Vous décidâtes de partir en croisade contre le mal absolu qui menace le monde et notre pays, mais il vous fallait des alliés car votre appétit soudain pour la guerre était devenu si exorbitant que les moyens de la Nation n’y suffisaient plus.
En effet, la force française  que vous aviez, en d’autres circonstances, contribué à considérablement appauvrir, avait grand peine déjà, à assumer ses charges contre les clochards d’AQMI au Mali et au Tchad. Sur ce théâtre, que vous espériez pleins d’exploits à votre gloire, vos supposés partenaires de la « désunion Européenne » s’étaient déjà mués en « filles de l’air », et le succès qui dans un premier temps vous avait souri ne se confirmait pas.
Alors, avec la coutumière confiance qui vous colle à la peau, comme les poux collent à la toison d’un teigneux, vous entamâtes une tournée, non pas celle des « grands Ducs » ce qui eût été de très mauvais goût, mais celle des grands de ce monde, du moins ceux que la guerre contre le diable interpelle.
Votre objectif était de jouer le rôle du rassembleur, celui dont l’initiative irrésistible allait aboutir à la coalition du siècle. Votre notoriété eût été établie pour l’histoire, au moins dans votre roman national personnel, et vous eussiez porté les lauriers du père de la victoire.
Hélas, mille fois hélas, vos espérances furent vaines et vos espoirs de rassemblement déçus. Barak Obama, méfiant à votre égard, dit-on, vous reçut courtoisement mais déclina non moins courtoisement votre invitation.
David Cameron vous assura perfidement d’un soutien dont il serait hasardeux de prendre l’adage pour argent comptant.
Angela Merkel, comme à son habitude, jura qu’elle allait tenter de vaincre les réticences de ses opposants et convaincre ses amis politiques de s’engager.  Sincèrement, il ne saurait être trop sage d’attendre confirmation avant de thésauriser sur sa parole.
Vous avez évité de rencontrer Erdogan estimant sans doute que ce serait lui ou Poutine mais  assurément pas les deux.
Vos bons amis Qataris et Saoudiens étant à l’écoute des Etas Unis, il vous parut sans doute inutile de perdre votre temps là-bas.
Vladimir Poutine, lui, vous a donné son plein accord et vous pouvez croire que celui-ci sera ferme. Cependant, n’oubliez pas, qu’il y a peu et pour des motifs que lui trouve infondés, vous avez fustigé sa position sur l’Ukraine et condamné son action en Crimée. Vous fûtes en pointe dans les mesures de rétorsions à l’égard de la Russie et partie prenante dans un embargo plus humiliant que réellement ennuyeux pour son pays.
Or, sachez que l’Ours a une mémoire qui ne s’efface jamais, il est fier et sourcilleux. Sans doute pourrait-il vous garder un « chien de sa chienne » ce dont vous auriez à pâtir plus tard.
Toujours est-il que de coalition il n’y aura pas et vous en voilà pour vos frais, gros-Jean comme devant et bien avancé !
Les Anglais ne vous l’ont pas dit mais ils pensent sournoisement « sorry, good game mister Président ! »
Bon et bien il ne vous restait plus qu’à vous rabattre sur le terrain intérieur.
Les terribles et odieux attentats du 13 novembre dernier allaient vous offrir une opportunité de vous montrer rassembleur.
Une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, vous promîtes aux familles des victimes, à tous les Français, une vengeance dont vous vous fîtes fort. Il est à redouter que ce nouveau serment ne dépasse pas l’état d’un vœu pieu comme la longue litanie de vos engagements oubliés en cours de route.
Apparemment les Français sont partagés sur le bien fondé du procédé.
Une remontée dans les sondages ?…Je ne saurais trop vous recommander de demeurer mesuré dans votre enthousiasme car « Français échaudé par la charlimania pourrait craindre d’être pris une deuxième fois pour une bille ».
Réponse dans une semaine, Monsieur le Président !
 
Jean-Jacques Fifre
 

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2 Commentaires

  1. Cette espèce de guignol n’a aucune envergure ! Tout le monde se moque de lui, les grands de ce monde ne le prennent pas au sérieux, car ils se sont bien rendus compte qu’il était à la limite du simplet.
    Un échec de + dans sa politique étrangère calamiteuse !

  2. Espérons ! espérons et souhaitons que la raclée sera mémorable! Mais j’en doute ! Tant que je ne verrai pas s’afficher la bérézina socialiste et la victoire de Marine, je resterai dubitative.

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