À « La France Insoumise » (LFI) de Mélenchon, l’insoumission n’est que dans le titre.
En pratique et au quotidien c’est plutôt « La France Soumise ». On y apprend et on y exige la soumission, et pas qu’un peu, comme la polémique autour de François Ruffin vient de le démontrer.
Quel horrible crime avait commis Ruffin pour se prendre ainsi la rafale ?
Il avait osé dire jeudi matin 1er juin sur France Info que la Loi votée en Espagne permettant à un mineur – sans autorisation parentale – de changer son genre à la mairie n’était pas un combat prioritaire, notamment parce qu’il fracture la société et que les priorités sont sociales et pas sociétales. On rappellera au passage que dimanche dernier, Podemos, à l’origine de ladite Loi s’est pris une raclée mémorable aux élections espagnoles. Tandis que Vox, le parti qui défend l’Espagne, a très fortement progressé.
En réponse à Ruffin, Sophia Chikirou – dont chacun sait la proximité avec Mélenchon – a sonné la charge et lâché les chiens.
Ce pauvre Ruffin vient en fait de prendre conscience à cette occasion que sa conception du combat politique n’est plus de mise à LFI (NUPES). Le François a au minimum 3 trains de retard.
Depuis le virage « Terra Nova » (Think tank du PS) de 2011, la base électorale de la « gauche » n’est plus la « classe ouvrière » ni les « couches populaires ». Ce sont les immigrés et les minorités, notamment sexuelles.
Ruffin continue à défendre les « travailleurs » et la justice sociale. En total décalage avec le virage Terra Nova adopté par LFI et toute la NUPES. Quel ringard !
Selon lui « ce qui compte c’est le travail, la répartition des richesses… ». Tout faux. Zéro pointé !
C’est fini le temps de la lutte des classes. C’était bon au XXe siècle.
Maintenant, au XXIe siècle c’est la « lutte des races » (contre les Blancs) et le combat pour imposer les droits des minorités.
En conséquence, par exemple, ce qui compte « c’est d’inscrire dans la Constitution le droit à l’autodétermination de genre », dixit Mélenchon.
C’est là qu’on mesure le caractère grotesque de cette politique, le wokisme, et surtout son côté extrêmement dangereux.
Parce qu’en réalité, il s’agit d’une théorie qui installe purement et simplement une dictature.
La dictature des minorités sur la majorité.
Le raisonnement est tout simple : nos sociétés sont organisées et fonctionnent autour d’un principe simple : l’existence d’une majorité qui impose une « norme » que tout le monde doit respecter. Cela s’appelle la démocratie et postule l’acceptation de la règle qui veut que c’est le point de vue de la majorité qui compte et qu’il est normal qu’il s’impose à tous.
Pour les wokistes c’est justement ce qui est insupportable et il faut donc détruire ce mode d’organisation et de fonctionnement. Parce que la norme est, de par sa simple existence, une discrimination vis à vis des minorités.
On vient de vivre depuis des années les effets de cette politique prônant le droit des minorités et les conséquences de leur reconnaissance.
Ainsi, afin de reconnaître les droits des « homosexuels », on a mis en place le PACS.
Mais très vite cela n’a pas été jugé suffisant. Ces minorités ont réclamé le « mariage pour tous ».
Dès cette époque, nombreuses furent les alarmes lancées pour mettre en garde la société contre l’instauration du mariage pour tous.
Hollande, pour se faire élire et gagner les voix de ces minorités, l’a promis et réalisé.
Résultat : à l’occasion de l’instauration de cette mesure, un autre problème a surgi… le « désir d’enfant » et les moyens de le satisfaire.
À partir de là, on est entré dans le dur. Jusqu’alors, la procréation médicalement assistée (PMA) était réservée aux couples (1 homme et 1 femme) stériles. On a commencé par céder pour les couples de femmes. Mais à cette occasion on a mis cul par-dessus tête le droit de la filiation qui est l’une des pierres angulaires de notre société.
Et bien sûr, une autre catastrophe s’est déclenché à la suite… au nom de l’égalité des sexes, les couples d’hommes ont demandé à bénéficier des mêmes droits que les couples de femmes.
Sauf que ça pose un problème : même si des crétins délirants l’affirment, un homme ne pourra jamais être enceint et mettre au monde un enfant. Il faudra forcément une femme dans le processus, ce qu’on appelle la « gestation pour autrui » (GPA).
Là on touche au feu sacré. On passe à la « marchandisation des corps ». En effet, il va falloir payer pour qu’une femme fasse pour vous l’enfant que vous ne pouvez avoir. C’est d’ailleurs une des spécialités de l’Ukraine de proposer ce type de « service ».
C’est la limite éthique que notre pays s’est toujours refusé de franchir. Donc pour l’instant, la GPA est interdite en France.
Dans la polémique avec Ruffin, LFI a confirmé que si elle arrivait au pouvoir elle autoriserait la GPA.
Il ne restera dès lors qu’une seule étape pour que nous sombrions dans ce qu’il y a de pire : l’eugénisme. C’est à dire la possibilité de « commander » un enfant ayant les caractéristiques voulues.
On rappellera au lecteur que le dernier homme politique célèbre qui a travaillé à la réalisation d’un tel projet était Adolf Hitler. Il voulait une nouvelle race de blonds aux yeux bleus notamment.
La différence, c’est qu’aujourd’hui, en tripotant les gènes on sait produire exactement ce qu’on veut. De nombreux laboratoires travaillent déjà sur le sujet, par exemple aux États-Unis.
Le pire est donc devant nous.
Résumons : au départ, il s’agissait de prendre en compte les « droits » de la minorité homosexuelle.
Mais à l’arrivée, tous les tabous éthiques de notre société ont été piétinés et nous sommes en passe de sombrer dans l’horreur et l’abject le plus absolu.
La seule conclusion que nous devrions tirer, c’est qu’il fallait refuser dès le départ. Le PACS était largement suffisant pour assurer la solidarité et la protection de deux personnes d’un même sexe. En acceptant la suite, le mariage pour tous, nous avons mis le doigt dans un engrenage qui nous a attrapé tout le bras et va nous broyer totalement.
Nous devrions retenir cette leçon, d’autant que ceux qui ne sont pas « hétéros » représentent moins de 5 % de la population.
Preuve est faite que faire une politique pour satisfaire moins de 5 % de la population, et être « inclusif », s’est retourné contre les 95 autres % et a provoqué une cataclysme pour notre société.
Eh bien non, manifestement forts nombreux sont ceux qui n’ont pas retenu la leçon ni tiré les enseignements de ce que je viens d’exposer.
Notre société est en train de recommencer les mêmes erreurs tragiques. Cette fois-ci pour les revendications d’un groupe qui représente largement moins de 1 % de la population. Vous l’aurez compris, je parle des « trans ».
Mélenchon veut même inscrire leurs « droits » dans la Constitution. C’est dire la folie dans laquelle nous sommes en passe de tomber. Et il y a des fous pour soutenir cela.
Quelle leçon tirer de tout cela ? Elle est évidente : le wokisme, c’est la dictature des minorités sur la majorité. Et la société qui en découlerait serait un authentique régime totalitaire si on laisse le wokisme prospérer et imposer ses concepts.
J’explique et je démontre cela dans mon livre « Déconstruire la woke idéologie » (www.synthese-editions.com).
Il est décisif et urgent de se mobiliser sérieusement contre le wokisme qui est en train de détruire notre société démocratique.
La LFI qui est un parti totalement wokiste doit être combattu sans relâche afin de l’empêcher d’accéder au pouvoir. Ce parti a fait et continue de faire des ravages à gauche où il a embarqué toutes ses composantes dans la NUPES avec une ligne politique intégralement wokiste.
Certains résistent timidement, mais dès que la meute montre les dents, ils se couchent rapidement et honteusement, tel François Ruffin se mettant à genoux, la corde au cou comme les bourgeois de Calais en déclarant : « Je dois progresser ».
Une gauche qui ne défend plus le social, n’a plus rien à voir avec la gauche historique. La gauche est bel et bien morte et enterrée. On vient d’en avoir une nouvelle preuve avec Ruffin.
Et ceux qui se présentent comme ses descendants n’en sont qu’une caricature totalement dégénérée.
Si ces gens parviennent à prendre la tête du pays, gageons que pour nombre d’entre nous le camion bâché passera au petit matin.
Ces exaltés sont d’autant plus dangereux qu’ils agissent en déclarant le faire au nom du « bien ».
Et agir au nom du bien permet aux exécutants de cette politique de ne pas réfléchir et surtout de se donner la bonne conscience qui justifiera tous les excès et atteintes aux libertés.
Le pitoyable spectacle donné par Ruffin et la LFI devrait donner à réfléchir à ceux qui hésitent encore à les combattre inlassablement et avec une détermination sans faille.
Demain, il sera trop tard. Il ne faudra pas dire… « si j’avais su ! ».
Bernard GERMAIN
“« l’Insoumis » qui se soumet honteusement”………insoumis ??? mdr
Tout à fait dans le style de ce petit faux-cul qui, il n’y a guère, organisait une mise en scène et se rendait complice de Macron pour donner le change, de la façon la plus immonde, aux salariés en grève et en passe d’être virés de leurs emplois. Le même Ruffin a encore commis un documentaire larmoyant sur le mouvement des gilets jaunes dans lequel il montrait que ce mouvement était un cri de désespoir de sans-dents marginalisés, démonstration qui a fait fuir ni une ni deux tous ceux qui vu cette complainte du désespoir à laquelle ils ne pouvaient que se sentir étrangers ! Nouveau cheval de bataille du révolutionnaire de salon : le wokisme … allez l’artiste, fais-nous bien rire une fois de plus.
Ruppin est un flanchouillard. Il braille, fait le dur et urine là où on lui dit de faire, c’est à dire sur les français
Un pur produit de ce “prestigieux ” lycée de la PROVIDENCE , qui a déjà donné à la France Foutriquet, et une célèbre professeur de …on ne sait plus quoi, théatre (?)…français…ou éducation sexuelle ?
Si 5% de la population arrive à imposer “ses lois” aux 95% que penser de ces derniers ? Des moutons passifs ? des ânes bâtés ? Un petit, tout petit espoir, à la campagne le wokisme pousse (pour l’instant) moins bien que le maïs transgénique !
trop tard ruffin qui a voté macron au 2è tour mais qui ne s’en n’est toujours pas excusé