Général Piquemal, il manque un chef aux Gilets jaunes : vous !

Lettre ouverte au général Piquemal

Mon Général,

Le 6 février 2016, vous étiez à Calais avec des milliers de Français qui criaient « Général avec nous » et nous avons tous en mémoire les conditions indignes de votre arrestation. Nous nous rappelons tous ces gendarmes, vos frères d’armes selon votre expression, ne se mettant pas au garde-à-vous lorsque vous entonniez la Marseillaise au milieu des manifestants.
Vous disiez à l’époque « ce n’est qu’un début, il va se passer des choses… »

Vous avez été poursuivi pour “participation à une manifestation non autorisée”, ils voulaient faire un exemple, se venger. Relaxé par l’institution judiciaire le 26 mai, le politicien caméléon Le Drian, en tant que ministre de la Défense, obtient votre radiation des cadres de l’armée. Le port de votre uniforme vous sera désormais interdit.

La bien-pensance politique ne pouvait supporter l’expression franche d’un serviteur de l’État respecté et d’un combattant d’élite admiré par son entourage. Le 6 février 2016, mon Général, avec votre arrestation, nous sommes entrés en dictature.

Le 9 décembre 2018, vous étiez à Paris, sur les Champs-Élysées parmi des milliers de Gilets jaunes. Il se passait des choses et vous disiez « on fera tout pour que la France renaisse, la France est éternelle, vous appeliez à l’organisation du mouvement… »
Pour être un Gilet jaune de la première heure, pour avoir été sur le barrage de Feyzin au sud de Lyon, près d’un mois, je peux vous assurer que cette « organisation » vire au cauchemar. Tout le monde parle, personne n’écoute. Tout le monde commande, personne n’obéit.

Il nous manque un leader, un chef, une voix. Un homme d’expérience et de caractère. Venez nous aider, vous avez ouvert la voie aux Gilets jaunes, ceux-ci seront vos premiers soutiens. Créons en dehors des partis, à partir du cercle des citoyens patriotes, un grand mouvement de libération nationale et de progrès social.

Aujourd’hui, en cette période où le père Noël ne passera pas chez beaucoup de familles, alors que jamais autant de richesses n’ont été produites. Aujourd’hui où notre vieux pays doit subir un président malotru, qui n’aime pas les Français, qui même n’hésite pas à les insulter alors qu’il devrait leur témoigner considération et estime.

S’enfonçant chaque jour un peu plus dans le chaos, la France est un pays en déclin, elle a perdu sa crédibilité, son identité est menacée. On recule devant tout, nos « élites » sont dans un état de repentance permanente. La fierté est remplacée par la génuflexion.

Plus grave, dans quelques années, les personnes qui constituent la France depuis l’origine vont devenir minoritaires sur notre sol.
Aujourd’hui, nous sommes en hiver, après vient le printemps et viennent les moissons, et les moissons les plus abondantes, mon Général, sont celles préparées et organisées par les âmes fortes, des âmes libres qui refusent toute soumission. Venez nous aider, l’espérance est de notre côté…

Cordialement,

Daniel Albout