Génération identitaire, la cible chouchou de la Justice
Chouchous des juges â qui les poursuivent de leurs assiduités comme des groupies la tire de leur idole ! â, Génération identitaire est à nouveau la cible dâattaques judiciaires aussi abracadabrantes quâignobles, quand on sait que, dans notre pays, des fichés S se baladent gentiment⦠dans lâattente dâêtre moins gentils !
Les faits : quelques militants de cette salutaire organisation se sont introduits, en mars 2019, dans la Caf â caisse dâallocations familiales â de Bobigny (93) pour déployer ensuite une banderole sur son toit. La banderole en question énonçait une vérité dure à entendre mais qui nâen est pas moins une vérité : « De lâargent pour les Français, pas pour les étrangers ! »
à ma connaissance, rien nâa été dégradé dans la Caf en question et personne nâa été molesté. Quâimporte pour la Justice â qui semble faire la pluie et le beau temps jusque dans lâélection dâun Président ; voir lâaffaire Fillon â puisque cette « honnête institution » poursuit les impudents pour (je cite) « entrave concertée avec voies de fait à lâexercice de la liberté du travail ». Dix-sept hommes et deux femmes encourent tout de même trois ans de prison et 45 000 euros dâamende au nom de lâarticle 431-1 du Code pénal, qui stipule :
« Le fait dâentraver, dâune manière concertée et à lâaide de menaces, lâexercice de la liberté dâexpression, du travail, dâassociation, de réunion ou de manifestation est puni dâun an dâemprisonnement et de 15 000 euros dâamende.
Le fait dâentraver, dâune manière concertée et à lâaide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent Code, lâexercice dâune des libertés visées à lâalinéa précédent est puni de trois ans dâemprisonnement et de 45 000 euros dâamende. »
On est loin de cette définition dans lâintervention de Génération identitaire, traitée par ailleurs de « nazie » par un certain Madjid Messaoudene, élu du Front de Gauche à Saint-Denis (93), en attente de son jugement pour de tels propos mais qui sera certainement relaxé. Au passage, en matière de nazis, la Seine-Saint-Denis, qui a fait fuir les Juifs des établissements scolaires, nâa de leçon à donner à personne, il me semble ! Je me demande dâailleurs ce quâil adviendrait dâun inconscient se promenant avec une kippa dans lâune des cités radieuses de ce départementâ¦
Mais si lâon condamne Génération identitaire, condamnons alors systématiquement les groupuscules dâultra-gauche qui commettent des actions violentes contre tout ce qui nâentre pas dans les cases de leur idéologie. La Nouvelle Librairie, à Paris, en sait quelque chose, qui est régulièrement la cible de ces fanatiques dont les méthodes sont identiques aux SA (sections dâassaut) dâErnst Röhm. Fanatiques qui peuvent aussi faire interdire des conférences. Que fait la Justice dans ce cas ? Rien, mon capitaine ! Lâultra-gauche peut tout se permettre en réalité ; sans doute pour services rendus au pouvoir en ayant phagocyté un mouvement populaire afin de le décrédibiliser définitivement ; je parle des Gilets jaunesâ¦
Quâen est-il, encore, des associations comme Act Up qui, en 2013, avait versé du faux sang et sâétait livré à un affichage sauvage sur la façade de la Fondation Jérôme-Lejeune, à Paris, accusant celle-ci dâêtre homophobe ?
Déjà , la même justice sâétait payé Génération identitaire en condamnant certains de ses membres qui, le 21 avril 2019, avaient symboliquement â et sans violence â bloqué le col de lâÃchelle dans les Hautes-Alpes, pour « barrer la route aux migrants clandestins ». Ainsi, en août de la même année, le président, le porte-parole et un ancien cadre du mouvement avaient été condamnés à six mois de prison ferme, 2 000 euros dâamende et cinq ans de privation de leurs droits civiques, lâassociation â qui a fait appel de cette décision de justice â devant sâacquitter de 75 000 euros dâamende.
Dans la non-affaire de la Caf â qui nâétait en fait quâun simple cri dâalarme de Français constatant de jour en jour la dégradation des conditions de vie des autochtones lorsque des migrants sont pris en charge avec une bienveillance éhontée â, le député de La France insoumise, Alexis Corbière, avait qualifié les membres de Génération identitaire de « crétins », réclamant leur « dissolution ». Nâest-ce pas Jean-Luc Mélenchon qui twittait en 2012 : « La liberté dâexpression ne peut pas se découper en petits morceaux » ? Le même Mélenchon qui, en 2013, défendait, il est vrai, le syndicat de la magistrature, après la révélation du Mur des Cons. Décidément, pour la France insoumise, ce nâest plus « la liberté ou la mort » mais : « La liberté pour nous et la mort pour les autres »â¦
Quoi quâil en soit, Génération identitaire est frappée du sceau de lâinfamie pour la seule raison quâelle tient à ses racines. Et comme les peuples doivent disparaître pour laisser place à des individus poussant, comme les tomates, hors-sol, tous ceux qui prétendent défendre lâidentité française et européenne sont automatiquement coupables.
Telle est la loi mondialiste qui, à terme, provoquera le malheur de tous les peuples, quelles que soient leur culture et leur couleur. Aussi, le chacun-chez-soi devient la seule issue possible, à moins de vouloir disparaître.
Relisons Jean Jaurès : « Partout où il y a des patries, câest-à -dire des groupes historiques ayant conscience de leur continuité et de leur unité, toute atteinte à la liberté et à lâintégralité de ces patries est un attentat contre la civilisation, une rechute en barbarie. »
Charles Demassieux