GIEC : les déluges, ça fout toujours autant la trouille !


Cette photo fait peur. Elle a servi à illustrer la submersion des rivages français par la hausse des océans, consécutive au prétendu réchauffement climatique. En fait, le cliché a été pris en vue plongeante depuis un drone, le 24 mars 2023 à Saint-Malo, lors de l’équinoxe de printemps, à 8h57 au moment de la haute mer. Avec un coefficient de 105, des déferlantes ont éclaboussé la « chaussée du Sillon ». Une grande plage à l’est des remparts. Créant l’illusion d’un tsunami.

Un « phénomène inédit » rapporté il y a 2350 ans par Pythéas de Marseille

Le premier navigateur connu à être sorti de Méditerranée, pour remonter vers le Nord a relaté son étonnement devant ces flux et reflux réguliers. En attribuant les causes à la lune et au soleil. Et en y intégrant les terribles tempêtes d’équinoxe. Car Pythéas était aussi mathématicien et astronome. Mais les Marseillais ayant déjà une solide réputation de kékés, on ne le crut pas à l’époque !

Il fut cependant validé a posteriori de Strabon. Celui-ci avait retrouvé à la Grande Bibliothèque d’Alexandrie, incendiée 1000 ans plus tard par le calife Omar, le récit du voyage des premiers Phéniciens qui avaient fait le tour de l’Afrique, il y a environ 2600 ans. Et ils décrivaient pareillement les marées.

Le détournement de phénomènes naturels est un abus de confiance dont on devrait punir les zékolos en les envoyant bosser dans les mines de cobalt, de lithium et de néodyme, dont ils sont si friands pour leur « tout électrique ».

Les grandes marées d’équinoxe ont lieu tous les ans, à peu près à la même date, autour du 20, en mars et en septembre. Ceux qui dormaient contre le radiateur à la communale ont raté l’explication qu’on donnait aux enfants autrefois, et sont devenus escrolos savants tendance Greta Docteur es pataphysique.

En fait c’est simple. Les équinoxes sont les moments de l’année où le jour et la nuit sont d’égale longueur. En zones tempérées. Parce que, près de l’équateur, c’est toute l’année comme ça.

Lors des équinoxes, le soleil exerce une attraction sur la terre, plus forte que le reste de l’année, en raison de l’alignement de notre étoile avec l’équateur. La masse océanique est attirée par le soleil plus que d’habitude, ça amplifie les marées. Et quand le soleil a rendez-vous avec la lune, dans un alignement cosmique, l’eau est influencée par les deux astres. Marée très haute s’ils sont en conjonction. Ou très basse lorsqu’ils sont en opposition… Ajoutez-y une pincée de marée barométrique et un zeste de vent du large, et vous avez Waterworld.

Dans le Pacifique où, presque partout, l’amplitude des marées est moindre, voire inexistante, on a trouvé d’autres combines pour terroriser les gens.

Le cas hyper médiatisé des Kiribati

Pour les médias mondialistes, cet archipel devait être le premier à disparaître. Un engloutissement digne des plus spectaculaires films catastrophe avec ses cadavres emportés par les éléments, les requins qui rappliquent pour se régaler, les cohortes de réfugiés climatiques affamés et hagards… L’insuffisance des secours face à l’ampleur du désastre, les bateaux qui coulent après avoir été pris d’assaut par des désespérés et les hélicos trop lourdement chargés qui se crashent.

Un bon astrologue ne doit jamais donner de date sinon la réalité le rattrape. En 1990 le GIEC avait prédit qu’au plus tard en 2020, les Kiribati seraient englouties. Des vidéos soigneusement sélectionnées servaient à motiver les bailleurs de fonds. Montrant sans vergogne des inondations produites par des pluies diluviennes, habituelles sous ces latitudes, très vite évaporées.

Les « sauvages des îles » savaient que ce n’est pas par hasard que les farés traditionnels étaient juchés sur pilotis pour anticiper les inondations cycliques des motus (îlots coralliens) produites par les houles, les tempêtes et les orages. À la différence des maisons modernes construites à même le sol. Qui plus est, les zones momentanément submergées par la mer étaient considérées par les anciens comme un don des dieux, car lorsque l’eau se retire on fait des pêches miraculeuses.

Certes un danger pouvait provenir des grandes houles produites par des phénomènes extrêmes. Mais dans ce cas, elles apporteraient aussi des matériaux pour reconstituer le rivage. Celui-ci pouvant être renforcé par des « miki miki » (pemphis acidula) dont les Paumotu ont depuis longtemps compris l’intérêt. Ces arbustes de bois très dur, hauts de 3 à 5 mètres, supportent les sols calcaires salés, peuvent se passer d’eau douce et ont des racines assez fortes pour solidifier leur emprise. Ses graines sont apportées par la mer, mais rien n’interdit d’aider la nature.

Des « savants » à la mode Greta, annonçaient qu’au premier cyclone venu, ce qui restait de ces malheureuses îles serait balayé. À part que ces îles sont situées très près de l’Équateur. Et que la force de Coriolis qui fait tourner les cyclones y est nulle !

Et puis en Océanie, on survit à tout, même aux cyclones et aux tsunamis

Le 6 février 1992, le cyclone Cliff a ravagé la petite île de Puka Puka, des vagues énormes arrachant tout sur leur passage. Aujourd’hui encore, 30 ans après, les trois-quarts de cet atoll fermé sont pelés comme le crâne de Ciotti.

La France avait expédié ses pandores pour compter les morts et promis de reconstruire les habitations et le petit port. On attend toujours. Et les insulaires vivent dans des cases bidonvilles… Sans aides sociales, les habitants de Puka, qui se cramponnent à leur terre, survivent chichement de pêche, d’exploitation du coprah et d’agriculture vivrière.

Nos 160 compatriotes du bout du monde ne présentent aucun intérêt. Ils ne viendront pas tout casser en métropole comme les millions d’allogènes qu’on entretient et bichonne.

https://www.youtube.com/watch?v=dRcsXcs_AEI

Des trucages bien orchestrés

Au hit-parade du bourrage de crâne, deux faits réels ont été détournés : d’abord les mouvements de population déjà observés, présentés avec insistance comme le début d’un exode, mais qui n’ont rien à voir avec la catastrophe climatique annoncée.

Les micro-États indépendants du Pacifique font quasiment partie du quart-monde. Grande pauvreté et désert sanitaire. Quand c’était possible (double nationalité ou états associés) la moitié des populations ont émigré en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Il s’agit donc d’exilés économiques, pas de migrants climatiques.

Ensuite, dans le cas du Kiribati, des études récentes ont montré que l’affaissement spectaculaire de certains rivages était lié à l’exploitation excessive des « lentilles », ces poches d’eau de pluie retenues entre deux couches de sous-sol corallien. Trop sollicitées, elles finissent par se creuser et s’effondrer.

Pour préserver cette ressource, sans nuire au développement touristique, on a installé des petites unités de dessalement de l’eau de mer. Depuis, le rivage s’est stabilisé. Il ne reste plus qu’à attendre que les dépôts de sédiments naturels le renforcent. Cette dernière considération n’est pas limitée aux Kiribati. D’autres atolls recevant de nouvelles infrastructures touristiques ont connu le même problème et réagi à temps.

Après avoir nié cette explication avec véhémence, les réchauffards l’ont récupérée en prétendant que la quasi-totalité des motus habités allaient s’effondrer parce que l’eau de mer envahirait les lentilles, rongeant les sols et cuisant la végétation. Pour les géologues ce n’est même pas envisageable dans un cas sur 100. Les Austronésiens ne sont pas près de mourir de soif. Même si l’eau douce doit être gérée avec parcimonie. Et stockée pendant les grandes pluies. Mais il en a toujours été ainsi sur les atolls.

Ce genre de mauvaise foi est habituelle dans la secte catastrophiste. Ainsi, en 2018, quand un banc de sable qui marquait un haut fond au large de Honolulu fut déplacé par une tempête, ils parlèrent d’île engloutie ! Et sans vérifier, les médias dociles entonnèrent la chansonnette. La peur est la clé du pouvoir. Et les pouvoir sait récompenser ses perroquets les mieux dressés.

Les Tuvalu, d’autres îles qui osent contredire le GIEC

Alors qu’on avait prédit une submersion imminente des Tuvalu, en même temps que les Kiribati, cet archipel polynésien du centre Pacifique voit la surface de son territoire s’étendre progressivement.

Des chercheurs de l’université d’Auckland (NZ) ont publié une étude dans la revue Nature Communications, expliquant pourquoi la réalité n’était pas conforme aux prévisions. Ces scientifiques ont analysé une multitude de photos aériennes et satellites prises entre 1971 et 2014. Ces clichés répertorient les 9 atolls principaux des Tuvalu ainsi que 101 petits motus coralliens.

Ces observations sur plus de 40 ans montrent que la taille de 8 atolls sur 9 ainsi que celle des 3/4 des îlots coralliens ont augmenté en surface de l’ordre de 3% et se sont légèrement rehaussées. Les autres étant sans altération notable.

Un tel constat conduit ces chercheurs NZ à inviter la communauté scientifique à réfuter sa vision dogmatique des archipels. « Nous avions tendance à considérer les atolls du Pacifique comme des formations géologiques statiques, qui vont simplement être inondées au fur et à mesure de la montée du niveau des océans, mais il existe de multiples preuves que ces îles sont géologiquement dynamiques et en constant changement », indique le co-auteur de l’étude Paul Kench.

Les scientifiques avancent des explications : le mouvement des vagues déplace les sédiments et le sable, les coquilles et débris divers s’accumulent, s’agrègent et se stratifient sur le pourtour des îles. S’y ajoutent les matériaux apportés par les tempêtes qui compensent le phénomène d’érosion côtière. Sans oublier la pousse du corail assez rapide pour rendre obsolètes en quelques décennies les cartes bathymétriques. Et un volcanisme pas tout à fait éteint, avec une lente remontée de la lithosphère qu’on constate sans s’accorder sur la périodicité et les fréquences.

Wikipédia devrait rectifier ses délires apocalyptiques sur l’engloutissement des îles… Mais sans doute serait-ce trop demander à cette officine de propagande du Nouvel Ordre mondial, dont le proprio est le milliardaire Jimmy Wales. Un financier qui, après avoir fait fortune en spéculant sur les fluctuations des taux d’intérêt et de change, a eu une idée géniale : inventer un medium d’apparence objectif et ouvert, pour imposer en douceur et par la persuasion les thèmes et concepts de la doxa, confortant la domination de sa caste.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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11 Commentaires

  1. Il y a de bons bathymètres naturels à suivre pour constater que le niveau des océans n’a pas bougé et ne bougera pas.
    La France possède un certain nombre d’ilots minuscules, qui ont été cartographiés vers le 17e ou 18e siècle, et dont la forme n’a pas changé. Le plus intéressant étant de se focaliser sur ceux reposant sur des fondations volcaniques.
    L’ilot Tromelin dans l’océan indien : le contour de ses cotes, et son point culminant de 6m n’ont pas changé en 300 ans !
    Saint-Paul, ancien cratère volcanique, dont la passe d’entrée n’a pas bougé en 200 ans.
    Clipperton dans le pacifique, idem.
    Les scientifiques qui étudient ces ilots sont pris entre deux feux : constater que rien n’a bougé, mais en conclure que c’est -bien sur- menacé par le réchauffement inéluctable, sinon les subventions seront vite coupées et la retraite vite anticipée.

  2. Malgré toutes les invraisemblances,toutes les idioties,tous les délires de cet organisme psycho-terroriste,j’entends et je vois des français prêter une oreille attentives à ces mythomanes!
    S’ils sortaient en barque de chez-eux et que Jean Jouzel leur disait qu’ils sont en pleine sécheresse,ils le croiraient!

    • Tout à fait, je constate la même chose.
      Cela dit, j’en soupçonne beaucoup de savoir que c’est bidon mais de suivre le troupeau pour ne pas être traités de complotistes.
      Surtout qu’après “complotiste” l’accusation de raciste et facho ne tarde pas à débouler, pour des raisons bien obscures.
      Chez les plus aisés, il suffit de les interroger discrètement au détour d’une conversation sur ce qu’ils pensent des meilleurs endroits pour investir dans l’immobilier.
      En totale contradiction avec le réchauffisme, ils vont souvent répondre “en bord de mer” ou dans des endroits très chauds. C’est donc qu’il sont prêts à risquer des centaines de milliers d’euros pour acheter des biens menacés par des températures de 50° et prochainement inondables… Tartuffes !

  3. La mer monte et la mer descend … Ca alors !
    J’ai un repère sur le pied de la jetée d’un port normand, je peux attester que depuis 50 ans l’océan ne monte pas plus haut que d’habitude.
    Les escrolos citadins ne connaissent rien à rien, sauf à la manipulation des masses.

  4. sans oublier la “tectonique des plaques” qui fait que certains endroit s’affaissent et à d’autres endroit se réhaussent et également de ce fait la volcanologie explique cela très bien !

  5. la propagande climatique pour avancer ne recule devant aucun mensonge, manipulation, contre vérité : leur resituer les catastrophes des siècles derniers devraient pourtant faire réfléchir sur leur supercherie pour manipuler de naifs esprits

  6. Merci Christian. Précis et très bien documenté, comme toujours.

  7. la connerie et la manipulation sont bien plus effrayantes, mais “tous vaccinés tous protégés”

  8. Passionnant, comme souvent, merci pour le travail.

    A une certaine époque on parlait aussi de la submersion du Bangladesh.. le pays existe encore, probablement plus martyrisé par Benetton que par l’Océan Indien, en 20 ans le pays a pris 40 millions d’habitants.. sont pas très écolos pour ce qui concerne la production de futurs travailleurs, de plus, les vieux crèvent rapidement, aucun problème pour les retraites !

    • Pour le Bangla Desh, si on compare les cartes de l’amirauté britannique du XIXème siècle et les relevés satellites actuels, on voit que si quelques îlots ont été submergés, d’autres sont apparus formés par les alluvions du Gange et les sédiments marins et, au total, c’est 10% de terres en plus en 150 ans.

  9. Quand est ce qu’on se décide enfin à leur régler leurs comptes, à ces milliardaires dégénérés sans foi ni loi ?

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