Glucksmann voit le monde à travers les lunettes roses d’un bobo parisien

En parcourant les bavardages de Saint Raphaël Glucksmann, l’enfant gâté des médias, sur L’Obs de gauche et les critiques de Jean-Pierre Le Goff sur le Figaro à propos de “la loi “Égalité et citoyenneté”, on est saisi d’une étrange impression devant ces deux mondes parallèles : “l’intello bavard de la gauche bobo” et “le philosophe critique”, sûrement un réac de droite ! En proposant de les voir réunis ici donne le sentiment d’un curieux décalage dans l’espace et le temps. Saint Raphaël Glucksmann, l’enfant gâté des médias, offre la “caricature des niaiseries de la gauche caviar et des fraternités GOF-LGBT” qui mélangent la lutte contre les attentats islamistes, et la guerre de la Libre pensée GOF-déglingo-sénile contre les crèches de Noël dans les mairies. Leur esprit déglingo-sénile est radicalement alzheimérisé, et cela  quel que soit le sujet polémisé.

Saint Raphaël Glucksmann voit le monde à travers les lunettes roses d’un bobo parisien de gauche, “le monde imaginaire d’un nanti des beaux quartiers“, ignorant tout de ce “chômeur de Picardie” qu’il met en scène pour illustrer cette France pouilleuse, goguenarde et insolente qui vote Marine le Pen.

Tous ces prolos qui votent Marine le Pen ne sont qu’un ramassis de beaufs déçus des mystificateurs-abuseurs socialo-néo-staliniens. Jean-Pierre Le Goff redonne un peu de vie à ce peuple de France si méprisé et qui ne sera plus jamais de gauche, comme les sans-dents de “Hollande-l’audacieux de la rue du cirque en scooter” et de Hollande-c’est-pas-cher-c’est-l’État-qui-paye avec “la-gabegie-des-copains-pas-pour-tous”.

Saint Raphaël Glucksmann, l’enfant gâté des médias, est renvoyé à ses chères études vides de sens. Le peuple de France doit pouvoir retrouver le sens spirituel des valeurs de la famille, mais aussi le sens de la vie en matière religieuse. Ces socialistes mécréants des fraternités GOF-LGBT ne ratent jamais une occasion de vouloir détruire les valeurs de la famille et de la société traditionnelle. C’est pourquoi ils célèbrent leurs lois iniques “en dégustant des pots de caviar sur le dos des contribuables”, ça va sans dire. Bien sûr ! Comme à l’Élysée où il n’y a pas de bon repas sans les copains, arrosés de bonnes bouteilles de grands Champagnes !

Glucksmann, l’enfant gâté des médias, veut faire croire à cette histoire : “La gauche sociale-libérale est morte“. Il est clair que Glucksmann veut se faire mousser dans les médias de gauche comme L’Obs, en tant que pseudo-intellectuel bobo-bavard de gauche, en attendant de pouvoir bavarder sur toutes les télés de gauche… Glucksmann veut se faire passer pour le spécialiste en bavardages sur le thème de la gauche molle à l’instar de “Hollande l’audacieux”, alias Guimauve le Conquérant, et à l’instar du coup de pied de l’âne anti-Trump de Hussein Obama et des bureaucrates paresseux et nantis de l’ONU dans le suivisme médiocratique.

Saint Raphaël Glucksmann l’audacieux de gauche récite son petit catéchisme de gauche : “Les temps durs ne s’accommodent pas d’une pensée molle !” Et il désespère de jamais trouver “les mots, les intonations, les gestes que Hollande recherchait désespérément“. D’où Glucksmann observe “la vague de défiance qui submerge des démocraties occidentales (molles et) vieillissantes… La gauche sociale-libérale européenne est déjà morte… La crise politique, idéologique, philosophique du social-libéralisme (européen) révèle (sa) profonde inadéquation à la “modernité” devenue ringarde“. Glucksmann découvre les origines de la débâcle.

“Dans un étrange mélange de naïveté et d‘arrogance, les “progressistes” induisent de leur bien-être le bonheur pour tous… La mondialisation du marché, de la démocratie, de la culture occidentale du laisser-faire (et) du laisser-aller… constituent (le but) indépassable du genre humain… Goldman Sachs et Euro RSCG mènent la danse. L‘épanouissement personnel (des bobos) tient lieu de philosophie politique (de gauche)…

“En décembre 1998, un sommet de l‘UE rassemble à Vienne les Schröder, Jospin et Tony Blair (de gauche)… Aucun “réac” pour troubler une croissance économique soutenue… Toutes les conditions sont réunies pour… qu‘il ne se passe rien… Les origines de la débâcle sont dans les (bavardages) vides de sens de l‘Europe rose à Vienne… Les “progressistes” occidentaux ont évolué dans une “apesanteur conceptuelle” et une absence d‘inquiétude sidérantes. Leur monde était le seul monde souhaitable et possible.”

Glucksmann parle : “Aujourd‘hui, la crise financière, le chômage de masse, les attentats djihadistes, le tsunami national-poutiniste font exploser leur bulle… L’Histoire frappe à nouveau, “avec sa sale gueule et son haleine putride“… (pour contester le) projet européen, (le) cosmopolitisme républicain, la société ouverte…”

Bienvenue aux migrants ! Ces principes de la gauche molle “filent de l‘urticaire à un nombre croissant de nos concitoyens. Comment croire (au) “vivre ensemble” (de la gauche molle) ? Comment un chômeur de Picardie (lisez : un abruti) peut-il croire à la mondialisation (de la gauche molle), lui qui n‘a pas fait Erasmus ?

Et l’ENA ? Voilà pourquoi le chômeur balourd de Picardie “n‘a jamais été aussi isolé des réseaux planétaires !” Glucksmann illustre toute l’arrogance des journaleux bavards de la gauche caviar : “Blâmer nos adversaires réactionnaires, souverainistes, nationalistes ou xénophobes pour nos propres échecs relève d’un “narcissisme désuet“. Pour les combattre efficacement, les incantations morales ne suffiront pas alors que le multiculturalisme le plus fainéant a remplacé le projet à porter ensemble. Tout est à réinventer…” (L’Obs)

Jean-Pierre Le Goff critique sur le Figaro “la loi “Égalité et citoyenneté“, (une sorte de) panier de la ménagère du gauchisme culturel ! Le projet de loi “Égalité et citoyenneté“, est un exemple type d’une inflation normative “abracadabrantesque“ qui prétend transformer la réalité et changer les mentalités par un mélange de proclamation de grands principes (de gauche) et d’encadrement de la société (par la police de la pensée).

Ce projet de loi “Égalité et citoyenneté” (croit pouvoir) “retisser les liens de la communauté nationale (et veut) rendre publiques les règles d’attribution des logements sociaux… (pour) établir “de façon étatique et autoritaire“ une mixité sociale (de type soviétique), (en croyant favoriser) le fameux “vivre-ensemble” (avec) toutes les chances d’aboutir à des effets inverses.

(La réalité de type soviétique de) l’égalité réelle consiste à créer de nouveaux droits et à durcir les sanctions contre le racisme et les discriminations, processus sans fin.

“Comment s’y retrouver dans cet agglomérat qui a des allures d’inventaire à la Prévert où se côtoient dans un même projet de loi les articles concernant l’autorisation d’absence pour PMA dans la fonction publique, l’expérimentation de l’utilisation systématique par les policiers et les gendarmes de caméras mobiles individuelles lors d’un contrôle d’identité, l’action des associations de défense des victimes du bizutage…

“Le projet baptisé “Pour l’égalité réelle“ constitue une sorte de panier de la ménagère du gauchisme culturel. On y trouve tous ses thèmes de prédilection liés aux mœurs (interdiction des agissements sexistes, insertion de la notion de genre dans le code de procédure pénale…), à l’éducation des enfants (interdiction de la fessée) à l’antiracisme et aux discriminations qui concernent les paroles, les comportements et les actes, à la (mise en scène) de la diversité dans les programmes audiovisuels… L’incantation des bons sentiments s’accompagne d’une sorte de folie normative et d’une volonté de punir tout ce qui est moralement incorrect !

“La société démocratique n’est pas un lieu d’expérimentation de moralistes-technocrates qui veulent faire le bonheur des gens malgré (et contre) eux. Le pouvoir socialiste a tendance à l’oublier, tellement il semble persuadé qu’il incarne naturellement (la tyrannie de) l’idée de progrès dans tous les domaines…

“Nouvelle langue de bois du vivre-ensemble, jargon technocratique (pour) recouvrir des tensions sociales qui ont atteint leur point d’exaspération. Faute de (pouvoir) changer les choses, la gauche (bavarde et impuissante) a tendance à se réfugier (dans les mots vides de sens), dans l’imprécation morale et la multiplication des lois et des réglementations dans tous les domaines (contre le bien-être de) la vie sociale.

“Le quinquennat (désastreux) de Hollande aura laissé un pouvoir socialiste (à l’agonie) qui a voulu régenter les rapports sociaux et la vie quotidienne (des gens) en fonction de (la morale socialiste pour la déconstruction de la famille) en matière de mœurs, de paroles et de comportements. On reconstruit le meilleur des mondes (socialistes) et l’on s’efforce de croire que le pays ne va pas si mal et que la gauche peut rester au pouvoir quoi qu’il en soit. Le décalage de ce monde (imaginaire) avec la société réelle n’a jamais été aussi grand. Par-delà le bilan d’une politique devenue illisible à force d’incohérences, c’est l’incapacité de comprendre l’état d’esprit de la grande majorité des citoyens qui est en question“. (le Figaro)

Thierry Michaud-Nérard